mardi 8 avril 2014

2nde vie : La dernière guerre tome 2 de Fabrice Colin

Suite à mon coup de coeur sur la premier tome de La Dernière guerre, à savoir 49 jours, de Fabrice Colin, j'avais très envie de découvrir la suite de ce dyptique. Grâce au Mois de de Book en Stock et un partenariat avec Michel Lafon, c'est chose faite.

49 jours était un roman étonnant : il commençait comme du fantastique (Floryan, 17 ans, meurt dans un attentat à Paris, puis se réveille dans une forêt, où ce qui ressemble à un ange lui dit qu'il a 49 jours pour : soit se joindre aux anges, soit se jeter dans le Nihil, un mystérieux gouffre brumeux), continue comme de la fantasy (il découvre ce monde et fait la connaissance de ses habitants) et se transforme en SF sur la deuxième partie. J'avais aimé ce foisonnement d'idées qui se mettait bien en place.

Dans 2nde vie :
Je m’appelle Rain, j’ai quinze ans. Je vis dans un monde ravagé par la guerre, où plus aucune femme ne peut avoir d’enfant. Un monde à feu et à sang que je dois traverser, car j’ai juré de retrouver Floryan. Pour s’échapper de l’Intermonde, il a fait le choix de la réincarnation en plongeant dans le Nihil. Mais au lieu d’un seul garçon, j’en découvre deux, Anthony et Eliott. Lequel est Floryan ? Je l’ignore. Nous devons cependant faire vite, car l’horreur qui ronge la Terre porte un nom : les « Élohim ». Or désormais, nous le savons, ces êtres sans émotions sont parmi nous… et notre désespoir est leur nourriture. 

2nde vie est un roman beaucoup plus post-apo que le premier. La France est occupée (on trouve beaucoup de similitudes avec la Seconde Guerre Mondiale, assumées), de sales virus trainent, plus aucune femme ne peut avoir d'enfants. Je dois avouer que les scènes dans New York à demi engloutie sont très belles, et que la description de ce monde sur le déclin est vraiment bonne.

Le récit est bien mené, prenant. Les personnages sont intéressants, même si le rôle d'Anthony est très  prévisible, ce que je regrette.

Le côté jeunesse est présent, tout d'abord dans la forme : le texte est court, la police d'écriture un peu grande. Sur le fond, le triangle formé par Rain, Eliott et Anthony s'adresse à de jeunes lecteurs, car c'est vraiment du déjà-vu.

Un bon point pour la B.O., qui contient quelques perles de Coldplay (The Scientist, In my place), que du coup  je réécoute avec bonheur ! La couverture de Simonetti est également remarquable.

Pour résumer, je suis contente d'avoir pu lire 2nde vie de Fabrice Colin, la fin du dyptique La Dernière Guerre commencé par 49 jours, qui malheureusement ne s'est pas du tout orienté comme je l'aurais pensé. L'histoire est haletante, mais trop proche d'un post-apo classique (un bon d'ailleurs) malgré la promesse du monde des Élohim. La thématique est finalement un peu la même que pour son roman La fin du monde, ce qui est décevant. Toutefois, et malgré une conclusion bien rapide, la plume de Fabrice Colin est toujours aussi prenante !
Lisez le début ici.

Lu dans le cadre du
Mois de Fabrice Colin

5 commentaires:

  1. On a eu exactement le même ressenti ! ;)

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  2. j'ai beaucoup apprécié cette histoire et surtout l'imagination

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  3. C’est rare un tel mélange des genres ! J’avoue être intrigué...

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  4. Oh zut :( Pour les chroniques que j'avais lues, les lecteurs avaient été emportés par le premier, déçus en général par le second. Snif. Il ne me reste plus qu'à faire mon avis.

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  5. Et bien... cela s'est confirmé. J'ai bien aimé le premier tome et beaucoup moins le second. On pourrait presque croire à des livres d'auteurs différents.

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