Lovecraft country est un fix-up de novellas de Matt Ruff paru aux
Presses de la cité. Ce roman fantastique est bien étrange : il dénonce le racisme aux États-Unis, prenant Lovecraft pour cible dans son titre et dans quelques lignes au début du roman, et en même temps il utilise l'imaginaire de Lovecraft (au sens large, no Cthulhu inside) pour sa dimension fantastique.
Vous noterez la super couverture de
Jarrod Taylor, franchement j'adore !
Sur la VO vous avez la mention "America's demons exposed", tout est dit.
A Chicago, en 1954, Atticus, jeune vétéran de
la guerre de Corée, s'embarque pour un long périple à travers l'Amérique
ségrégationniste à la recherche de Montrose, son père porté disparu. A
ses côtés, son oncle George, passionné de science-fiction, et une amie
d'enfance. De grands dangers menacent ces citoyens noirs.
Lovecraft country est un roman étonnant. En voici le fil conducteur : Atticus, jeune vétéran de la guerre de Corée, part à la recherche de son père Montrose. Pour ça, il va devoir traverser l'Amérique ségrégationniste des années 50 avec son oncle, fan de SF et éditeur du célèbre Guide du voyage serein à l'usage des noirs, et une amie d'enfance au caractère très prononcé (et heureusement pour eux qu'elle est là !)