Sale temps est un roman de Lou Jan publié chez Rivière Blanche. Lhisbei me l'a offert pour mon anniversaire, avec une jolie dédicace.
Faisant fi de la couverture, j'ai donc lu ce sympathique conte autour du temps qui passe et des univers parallèles, et je dois avouer que j'ai été très agréablement surprise.
"Tous mes biens pour un peu de temps," disait la reine Elisabeth I à la veille de sa mort. Le temps est notre ressource la plus précieuse. Qui n'a jamais rêvé de pouvoir l'arrêter
?
Olgann, le champion de ski, le peut, lui. Il stoppe les chronomètres en course pour gagner. Le premier cas
de dopage par le temps. Une mécanique bien huilée jusqu'à ce que d'autres se mettent à
l'imiter. Si chacun arrête le temps à sa guise, le monde ne risque-t-il pas de sombrer dans le chaos
?
Le temps nous instruit, nous soigne parfois, mais il finit toujours par nous tuer. Sale temps.
Qui n'a jamais rêvé d'arrêter le temps ? Effectivement c'est un vieux fantasme : stopper le temps, prendre le temps de faire ce que l'on a envie... Dans Sale temps, c'est possible. Mais le prix à payer est élevé. Pendant que dans notre univers un champion de ski gagne ses courses en grappillant des secondes, une jeune femme, dans un univers parallèle utopiste, bien plus avancé et dédié aux loisirs, perd des heures entières de sa vie, tombant régulièrement dans un sommeil profond et incontrôlable... Quelqu'un, quelque part dans un autre monde, lui vole son temps, et Céraline compte bien lui mettre la main dessus !