Le Livre de Nathan de Nicolas Cartelet

« Il remuait le couteau de la science dans les plaies ouvertes de la foi – et avec le sourire, s’il vous plaît.»

Le Livre de Nathan est un court roman de Nicolas Cartelet paru au Label Mü chez les Editions Mnémos.

Après l'apocalypse, seul le livre de Nathan Verdier, un roman dont aucun éditeur n'avait voulu, a pu être sauvé par l'humanité. Celui-ci devient alors, de siècle en siècle, l'unique référence littéraire au monde.

Je dois avouer que ce qui m’a de prime abord donné envie de lire ce livre, c’est cette couv. monumentale, juste j’adore ! C’est signé Kévin Deneufchatel, je suis fan.

Et puis bon, la dimension post-apo, je ne peux pas résister, donc j’ai foncé !

👉  On peut dire que ce roman est drôle, caustique, très critique envers les religions, bref j’ai kiffé.

Nathan est un jeune homme qui vit sur son bateau. Il a écrit un livre autour de la mer et de la vie, la pêche, bref ce qu’il aime, et il rencontre son éditeur qui lui signifie assez clairement que son bouquin est nul. Le soir-même, la Terre est entièrement inondée suite à des pluies diluviennes (suspendez votre incrédulité là, allez) et Nathan se retrouve à survivre sur son bateau (coup de chance !). Il se trouve qu’il possède aussi le seul livre qui reste au sec au monde…

Les chapitres vont se succéder, nous faisant faire des bonds dans le temps de plusieurs centaines d’années. Nicolas Cartelet va ainsi nous montrer l’évolution de ce livre, de manuscrit refusé à livre sacré puis… Je n’en dirai pas plus !

J’ai beaucoup aimé le jeu avec le lecteur, les petites remarques qui brisent le 4ème mur tranquille, je me suis bien marrée. Et puis les religions qui commencent comme des arnaques puis des sectes… L’athée que je suis s’est régalée. Spéciale dédicace à Mrlán dont j’ai aimé le côté raisonnable et à Clín dont j’ai aimé, à l’inverse, la folie et la colère (lui c’est le gars qui veut tout cramer).

Place à la malice, lisez Le Livre de Nathan !