mardi 27 décembre 2011

Top Ten Tuesday #5 : Top ten des livres lus en 2011

Le Top Ten Tuesday (TTT pour les intimes), qui permet de lister son top 10 selon un thème littéraire, est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani. On peut même voter pour le prochain sujet, et ça c'est chouette !


En ce mardi 27 décembre, le but est de lister

Le top ten des livres que vous avez lus en 2011

Toujours aussi dur en affaire ce TTT ! Choisir les 10 livres qu'on a préférés, pas facile, et en plus les classer... 

1. Jon Shannow, l'intégrale de David Gemmell chez Bragelonne : entre Fantasy et SF, ça m'a vraiment et avec bonheur rappelé la Tour Sombre. Jon Shannow est le pistolero de Gemmell.

2. Memories of Retrocity de Bastien Lecouffe-Deharme aux Editions du Riez : Sombre et sans issue, une histoire comme je les aime avec des illustrations à couper le souffle. (Ma chronique)

3. Le sabre de sang (1&2) de Thomas Geha aux Editions Critic : le seul vrai roman de Fantasy de ce top. Le tome 1, je l'ai lu pour des raisons professionnelles. Le tome 2 je l'ai commandé direct après avoir fini le 1er !

4. Jackpots de Robert Heinlein aux Editions ActuSF : Recueil de nouvelles, l'une d'elle (apocalyptique) m'a particulièrement marquée, c'est l'année du grand fiasco. J'ai découvert Heinlein cette année, comme quoi il n'est jamais trop tard.

5. Le cycle de Lanmeur intégrale tome 1 : les Contacteurs de Christian Léourier aux Editions Ad Astra : une belle découverte ! (Ma chronique)

6. Le chuchoteur de Donato Carrisi chez Calmann-Lévy : le seul polar du top, mais pas des moindres. Une histoire prenante et surprenante !

7. Plop de Rafael Pinedo chez l'Arbre Vengeur : un post-apo glauque au possible, une claque ! (Ma chronique)

8. Eternity Incorporated de Raphaël Granier de Cassagnac chez Mnémos : un post-apo classique mais agréable dont j'ai beaucoup apprécié la lecture.

9. This is not America de Thomas Day chez ActuSF : Des nouvelles percutantes d'un autre auteur que j'ai découvert cette année avec plaisir, et que je compte bien suivre !

10. Vivants d'Isaac Marion chez Bragelonne : un ovni littéraire dans lequel un zombie tombe amoureux et se pose plein de questions sur la vie. (Ma chronique)
En conclusion :
  • Il va sans dire que je vous conseille vivement la lecture de chacun de ces livres, il y a de quoi faire pour à peu près tout le monde !
  • Je préfère largement la SF à la Fantasy (je le savais déjà) mais je peux aussi en lire et aimer.
  • Mon genre préféré est définitivement le post-apo, sous toutes ses formes.
  • J'ai découvert de bien belles perles chez les petits éditeurs, même si les "grands" ne sont pas en reste.
Vivement l'année prochaine !

Mes autres Top Ten Tuesday, à retrouver ici !

    jeudi 22 décembre 2011

    Le cycle de Lanmeur : Ti-Harnog de Christian Léourier

    Le pitch :
    Quand les hommes de la planète Lanmeur accèdent au voyage spatial, ils ont la surprise de découvrir que d’autres humanités s’épanouissent dans l’univers. Un hasard ? Peut-être pas. Lanmeur lance alors l’idée du Rassemblement et envoie des contacteurs sur ces mondes plus ou moins avancés, avec pour mission de les intégrer à sa propre civilisation. Mais quel projet se cache derrière ces sociétés si différentes ? Qui sont les Rêveurs de l’Irgendwo, auxquels Lanmeur devra tôt ou tard se confronter ?

    Mon avis :
    J'ai commencé à lire Ti-Harnog, le premier roman (sur trois) contenu dans cette intégrale tome 1 (sur trois également) un vendredi soir dans le cadre de ma toute première lecture commune avec Dup' et Phooka de Book en Stock et Acr0 de Livrement. J'ai carrément explosé le timing en le terminant le lendemain, je n'ai pas pu m'arrêter.

    Je connaissais Christian Léourier de nom pour avoir aperçu ses ouvrages jeunesse à la bibliothèque, mais je me lançais tout de même dans l'inconnu. En règle générale, je fuis plutôt les cycles (sauf la Tour Sombre, mais ça ne compte pas !!!)... Sauf que j'ai commencé celui de Lanmeur et je suis maintenant fichue ! J'ai pris bien trop de plaisir à la lecture pour ne pas continuer l'expérience.

    Dans ce roman, l'auteur nous raconte l'histoire de Twern, un Contacteur venu de Lanmeur dont la mission est d'apprendre à connaître les habitants de la planète Ti-Harnog afin de les faire participer au Rassemblement des peuples humains éparpillés dans l'univers. Mais une défaillance technique de son vaisseau va le jeter plus tôt que prévu dans ce monde, et faute d'en avoir appris suffisamment sur les us et coutumes pour pouvoir s'intégrer, il prétend être amnésique.
    Nous découvrons donc en même temps que lui les mœurs étranges - enfin, disons différentes ! - de Ti-Harnog, où chacun doit appartenir à une caste sous peine d'être banni, où l'on ne rencontre pas de petits garçons ni même de jeunes hommes comme lui... Ce qui ne l'aidera pas à passer inaperçu.

    S'il est une chose pire qu'un homme sans barbe, c'est un homme sans caste.

    Talhael, un Conteur, va prendre la responsabilité de ce sans-caste que de plus en plus de gens prennent pour le mystérieux "Penn't Adébenn", ce qui entraînera tout notre petit monde dans des aventures palpitantes.

    L'auteur réussit avec brio à créer une civilisation singulière, étonnante, où chaque femme connaît la murkéto (il faut le lire pour le croire, mais ça explique beaucoup de choses...), et où les règles de chaque caste font loi, comme par exemple celle du respect de la puissance de la Vérité imposée à tous les hommes :

    - Tu es un Conteur. Ne connais-tu aucun récit sur ce qui se passe après ?
    - Qui mordrait à une telle fable ?
    - Les hommes ont peur de la mort, argumenta le visiteur. Ils sont prêts à croire n'importe quoi.
    - Mais comment pourraient-ils croire ce qui n'est pas vrai ? s'insurgea Talhael.
    - Tes histoires sont donc toutes vraies ?
    - Bien sûr ! s'écria le Conteur. Puisque je les raconte !

    La place des femmes est particulière dans ce cycle, d'une part avec la murkéto, d'autre part avec les divers caractères qu'on peut rencontrer au cours des aventures. La femme est source de joie, d'apaisement, ou encore de force et de respect. Christian Léourier en parle dans ce récent entretien avec le Traqueur Stellaire, que je vous conseille vivement de découvrir.

    J'ai également beaucoup aimé l'inspiration bretonne des noms propres qui m'a fait sourire, car entre le village de Faouet et celui de Kempertrev, je me suis sentie chez moi !

    Seul bémol : les deux batailles ne m'ont pas convaincue, comme mes co-lectrices d'ailleurs. Dommage !

    J'ai plongé dans ce roman envoûtant sans aucune envie d'en sortir. Christian Léourier nous fait nous questionner constamment sur l'intrigue et sur le sens des choses, il nous étonne et ça fait du bien aux neurones. J'ai parfois pensé à Des milliards de tapis de cheveux durant ma lecture, ce qui est très bon signe.

    La couverture d'Eric Scala est à tomber par terre, comme d'habitude. Elle illustre d'ailleurs un passage du livre qui reste assez mystérieux.

    Lanmeur vient d'entrer dans le top ten de mes lectures de cette année 2011, et on peut féliciter les Editions Ad Astra et notamment l'impulsion de Xavier Dollo pour cette réédition.

    Pour finir de vous convaincre, vous pouvez lire les 30 premières pages de Lanmeur sur le blog des Editions Ad Astra et aller retrouver la chronique de Phooka, en attendant celles de Dup' et Acr0 qui porteront sur le tome 1 complet !

    A noter : le numéro de janvier 2012 de Bifrost (n°65) sera consacré à Christian Léourier.

    Je n'ai qu'une hâte, reprendre la lecture commune pour en apprendre un peu plus sur Lanmeur, pour visiter d'autres planètes et voyager encore grâce à cet auteur débordant d'imagination !




    vendredi 16 décembre 2011

    Un mot sur le partenariat Editions Astéroïde/Editions Ad Astra


    Comme je vous en parlais lors de ma lecture des premières nouvelles publiées par les Éditions numériques Astéroïde, un partenariat est né entre cette maison d'édition entièrement numérique et les Éditions Ad Astra.

    En effet, le site d'Astéroïde propose maintenant des extraits gratuits (plusieurs chapitres !) des romans publiés chez Ad Astra, à savoir les premières pages de :
    • Les pilleurs d'âmes de Laurent Whale, prix Rosny Aîné 2011
    • Sanshôdô de Jean Milleman
    • Le cycle de Lanmeur, intégrale tome 1 de Christian Léourier (une tuerie, une de mes meilleures lectures de l'année, chronique à venir bientôt !)
    • Et pour quelques gigahertz de plus d'Ophélie Bruneau, qui n'est même pas encore paru !
    Cliquez ici pour télécharger les extraits au format e-pub !

    Ce ne sont que des extraits, mais apparemment Xavier Dollo nous promet "encore plus" pour bientôt ! Merci pour le suspense ;-)

    mercredi 14 décembre 2011

    ↓ Chroniques de l'armageddon de J. L. Bourne

    Le pitch :
    Cher Survivant,
    Vous avez entre les mains le journal manuscrit d’un homme décrivant son combat pour survivre. Pris au piège au milieu d’un désastre d’ampleur mondiale, il doit prendre des décisions, faire des choix qui lui permettront de vivre, ou le condamneront à déambuler à jamais comme l’un des leurs. Pénétrez, si vous l’osez, dans ce monde. Un monde où les morts-vivants règnent en maîtres.

    Mon avis :
    Bon, je ne m'étendrai pas trop sur le sujet, je n'ai pas du tout accroché à ce roman.

    D'abord la forme : la couverture est super moche, mais il ne faut pas juger un livre de cette manière, donc je l'ai acheté quand même. 

    Le côté journal de bord est sympa, bien que peu innovant. Le problème est que le style est plus que moyen et absolument pas recherché. Le rajout de "photos" pour illustrer le tout part certainement d'un bon sentiment, mais le rendu n'est pas terrible, et puis d'abord elles viennent d'où ces photos ? Le mec se fait courser par des zombies mais il a le temps de prendre le paysage en photo ??

    L'intrigue est cousue de fil blanc. Je m'y attendais un peu, mais pas à ce point !! On a affaire à un super survivaliste qui fait partie des Marines, et qui se comporte comme tel (bon à part sa désertion, parce qu'évidemment, il avait tout vu venir). L'auteur étant un militaire, rien d'étonnant dans tout ça, mais ça apporte un côté patriotisme américain au récit, sans compter les réflexions sur les armes que tout le monde devrait bien sûr posséder et qui pourraient quand même être rangées un peu moins au fond des magasins. 

    Il vaut mieux être une aiguille dans une botte de foin
    qu'un trou du cul dans une forteresse.

    Certes.

    Par contre, une chose à laquelle je ne m'attendais pas, et là c'est un spoiler : le mec commence l'histoire tout seul, puis récupère des gens au fur et à mesure (normal) et finalement... [ Aucun ne meurt !! Même pas le chien. Et pourtant, comme je ne me suis pas attachée à eux puisqu'ils n'ont aucune épaisseur, ça ne m'aurait pas dérangée !]

    Voilà, grosse déception pour cet ouvrage publié aux Editions Eclipse, dont j'avais pourtant bien apprécié Boneshaker, le roman Steampunk/Zombie plutôt chouette de Cherie Priest.


     

    mardi 13 décembre 2011

    Reims Destination Noël : nouvelles fantastiques

    La ville de Reims est à l'origine d'une initiative très intéressante en cette période de fêtes avec le site Destination Noël

    On y trouve des jeux et contes pour enfants, des recettes... Mais beaucoup plus original, et c'est ce qui nous intéresse, des nouvelles pour adultes (mais pas coquines, hein !) écrites pour l'occasion par des auteurs comme Anne Fakhouri, Lionel Davoust ou encore Thomas Geha.

    Copeaux, la nouvelle de Thomas Geha est une histoire noire mais pleine d'espoir (oui c'est possible) qui m'a vraiment touchée et émue. J'ai failli lâcher ma larme, j'avoue !

    Sous forme de calendrier de l'avent, on découvre chaque jour la suite d'une nouvelle, généralement découpée en 4 ou 5 parties maximum (le suspense étant insoutenable au-delà). Ceci fait que trois d'entre elles sont déjà disponibles dans leur intégralité.

    Du coup je vais m'empresser de lire Le temps nous est compté d'Anne Fakhouri et Gris sourire de Lionel Davoust.

    Avec des nouvelles de Jeanne-A Debats, Mélanie Fazi et Sophie Dabat en prévision, je ne peux que vous conseiller d'aller y jeter un œil, voire deux. Ou trois, ça dépend de quelle planète vous venez.


    lundi 12 décembre 2011

    Vivants d'Isaac Marion

    le pitch :
    R est un zombie. Il n’a pas de nom, aucun souvenir, pas de pouls, mais il rêve. Il est un peu différent des autres morts. Dans les ruines d’une ville abandonnée, il rencontre Julie, une jeune fille à l’opposé de tout ce qu’il connaît : chaleureuse, intelligente et pleine de vie. Pour des raisons qu’il ne comprend pas, R décide de sauver Julie au lieu de la dévorer. Il n’est plus satisfait de vivre dans une tombe. Il veut respirer et vivre. Julie est prête à l’aider. Mais pour réussir, ils vont devoir combattre la dure réalité d’un monde en décomposition…

    Mon avis :
    Je n'aime pas les histoires d'amour ! En tous les cas, je n'aime pas les livres bâtis essentiellement sur une histoire d'amour. Mais, j'aime les histoires de zombies ! Alors un zombie qui tombe amoureux, c'est tellement improbable que j'ai pensé que ça méritait d'être testé. Et bien, c'est testé, et approuvé. Je l'ai lu d'une traite, cette nuit.

    R est un zombie intelligent, et manger des gens le dégoute, sauf que la faim est la plus forte. Un jour, lors d'un raid, il tue un jeune homme, Perry, qui est en train de protéger une jeune femme, Julie. Quand un zombie ingurgite le cerveau d'un vivant, il a accès à ses souvenirs, ses sensations, ses sentiments. C'est en mangeant le cerveau de Perry que R va tomber amoureux de Julie. Il va donc la sauver, et l'emmener dans l'aéroport infesté de morts-vivants où il habite un 747 qu'il remplit d'objets du passé...

    Manger n'a rien d'agréable. Je mâche le bras d'un homme, et je déteste ça. Ses cris me sont insupportables, parce que je n'aime pas infliger de la souffrance aux autres, mais le monde est ainsi maintenant. Nous n'avons pas le choix.

    Au départ j'ai eu des doutes, à cause des citations sur la couverture, spécialement celle de Stephenie Meyer. Puis je me suis dit que c'était surtout très marketing, ce qui ne voulait pas forcément dire que le contenu était inintéressant. En parlant de la couv', les dessins anatomiques sont vraiment bien vus, et le système vasculaire, rouge sur blanc, attire tout de suite le regard et éveille la curiosité.

    Dans le récit, le point de vue adopté est celui du zombie, et à part dans Zombie Island, on a rarement vu ça. Voir un repas côté zombie, c'est quand même sympa. Bon ok, on a affaire à un zombie pensant, plutôt bien conservé physiquement et intellectuellement, même s'il a du mal à aligner deux mots. Dans Zombie Island, le zombie reste conscient de ses actions car son cerveau a été oxygéné durant la transformation. Ici, point d'explication scientifique, mais je ne peux vous en dire plus.

    J'ai été ce que tu es.
    Tu deviendras ce que je suis.

    Vous aurez sans doute noté que le choix des noms des personnages n'est pas fait au hasard : R et Julie, un amour impossible, tout cela est Shakespearien !

    Isaac Marion, dont c'est le premier roman, nous offre une étrange et tendre histoire d'amour, doublée d'une petite réflexion. Les zombies tournent en rond dans un aéroport, ne sortant que pour se nourrir. Les vivants tournent en rond dans un stade fortifié, ne sortant que pour se nourrir. Le parallèle entre les deux "communautés" est flagrant et audacieux. Les petits zombies apprennent à tuer les vivants, les petits vivants apprennent à tuer des zombies... Sont-ils si différents ? Qu'est-ce qu'être humain ? Qu'est-ce qui nous motive, qu'est-ce qui nous anime ? Ce sont des questions que l'on se pose à la lecture de ce roman inclassable.

    Tu n'as tout de même pas envie de rester mort toute ta vie ?

    Voici un ovni édité chez Bragelonne mixant fantastique et bit-lit, que j'ai bien apprécié, qui n'est pas que dans l'action, et qui plaira aux amateurs de zombies comme aux fans de bit-lit.


    Lisez aussi la chronique du Dragon Galactique !



     

    samedi 10 décembre 2011

    Participation tardive au challenge Fins du Monde chez le Dragon Galactique

    J'avais repéré ce challenge quand il fut lancé il y a un an, mais à l'époque je n'avais pas de blog. Dommage.

    Maintenant que j'en ai un, le challenge touche à sa fin... Ou pas ! Car Tigger Lilly se pose la question : la fin du monde étant le 21 décembre 2012, ne serait-il pas judicieux de prolonger le challenge jusqu'à cette date fatidique ?

    Moi je dis oui ! La réponse n'est pas connue, mais cela m'a décidée à entrer dans le jeu.

    Ma première chronique dans le cadre de Fins du monde se trouve ici, et c'est celle du mémorable Plop.

    Sachant que le post-apo est mon genre favori, d'autres suivront, comme par exemple Vivants d'Isaac Marion, ou encore Le Passage de Justin Cronin, mais aussi Les survivants de l'humanité de Jean-Marc et Randy Lofficier et encore Chroniques du pays des mères d'Elisabeth Vonarburg.

    A suivre !

    vendredi 9 décembre 2011

    Le sang des immortels de Laurent Genefort

    Le pitch :
    Ils sont quatre : Affer le mercenaire, Nemrod le chasseur fortuné, Joker l’ancien prêtre et Liaren l’anthropologue. Quatre aventuriers venus sur ma planète pour traquer le Drac, cet être légendaire dont le sang offrirait l’immortalité. Quatre chasseurs… et moi, leur guide, qui prendrais bien la poudre d’escampette si la prime n’était pas aussi alléchante ! Chacun a ses motivations, chacun a ses secrets.
    Pour réussir notre expédition, il nous faudra affronter la Maréselva, la forêt qui ne fait qu’un avec l’océan, et ses mystères : des rebelles autonomistes, une flore hostile, une faune sauvage et peut-être, au bout de l’enfer, le Drac. 

    Mon avis :
    Les Éditions Critic nous proposent ici une édition augmentée du roman de Laurent Genefort paru en 1997.

    Sur la planète Verfébro, quatre acolytes venus de l'espace et leur guide partent en quête du Drac, créature immortelle de légende qui, dit-on, rendra tout aussi immortel celui qui boira son sang. Si le Drac ne le tue pas d'abord.

    Avant, raconta-t-il, les Dracs peuplaient Verfébro par myriades. Quelque chose s'est passé, bien avant l'arrivée des premiers colons.
    Quelque chose de terrible qui les a décimés.
    Les Dracs immortels se sont tous éteints. Sauf un, puisqu'il était immortel.
    Bel exemple de paradoxe.

    Mais pour trouver le Drac, il faut auparavant réussir à traverser la forêt qui recouvre la quasi-totalité de la planète, et échapper aux autonomistes qui veulent à tout prix faire d'eux un exemple. 

    Ce court roman se lit vite et bien. Le dépaysement et l'action sont au rendez-vous, et l'on est tout de suite pris dans ce récit à la première personne.

    Selon moi, le personnage le plus important de cette histoire n'est ni l'un des chasseurs, ni le guide, ni même le Drac lui-même, mais bien la forêt.

    La forêt fonctionnait comme un unique organisme complexe, et en tant que tel, l'espace était un luxe. Nous, corps étrangers, devions trancher dedans pour y progresser.

    Laurent Genefort nous offre de riches et parlantes descriptions de cette jungle inextricable, peuplée d'animaux improbables (des tract-papillons, des tigre-écureuils ou encore les rézames, animaux ressemblant à la pieuvre et pouvant décapiter un humain), de plantes géantes souvent carnivores ou empoisonnées et de rares groupes d'humains malintentionnés. Rien n'arrête la forêt, pas même la mer...

    Pour terminer, parlons de l'objet-livre en lui-même. La couverture orange et noire est superbe avec son toucher peau de pêche très agréable. Cyrielle Alaphilippe et Laurent Miny ont fait un beau travail. Les Éditions Critic nous ont gâtés ! 

    En résumé, voici une lecture dépaysante et divertissante comme je les aime !


    mercredi 7 décembre 2011

    ♥ Plop de Rafael Pinedo

     
    Le pitch :
    Plop ! C’est le bruit qu’il a fait en tombant dans la boue.
    Plop. C’est le nom dont on l’affublera désormais au sein de la tribu.
    Le Groupe qui l’accepte évolue dans un monde d’après : déchets, gravats, pluie incessante. Cette fin du monde a pour décor des immondices, pour habitants des humains en fuite permanente et soumis à une loi du plus fort exténuante.
    Mais Plop est différent, il va plus loin que les autres, il se hisse, sort du trou.

    Mon avis :
    Né de la boue, tu retourneras à la boue.

    Publié chez l'Arbre Vengeur, Plop de Rafael Pinedo - auteur argentin parti trop tôt - a peut-être un titre qui vous parait ridicule. 
    Mais.

    On dit qu'il est né alors qu'ils arrivaient dans un nouveau camp.
    Que sa mère, la Chanteuse, l'a mis bas sur le chemin, attachée au bord de l'un des chariots, à moitié suspendue, à moitié trainée.

    Plop, c'est un récit où les femmes mettent bas, dans lequel chacun est "utilisé" (par devant, par derrière...), où on égorge, on dépèce, on file tout ça aux porcs et pas forcément dans cet ordre.
    Plop c'est l'histoire d'une société de sauvages consanguins qui ne peut qu'engendrer des sociopathes ou des idiots.
    Plop est un livre cru, noir, violent, empli de souffrance et de boue.
    Plop est une claque.

    J'ai refermé le livre, j'ai regardé la couverture et j'ai enfin compris ce que je voyais.
    A votre tour.

    Si vous avez vraiment besoin de détails avant de vous ruer sur ce livre, allez voir du côté de chez Nébal qui en parle très bien.


    mardi 6 décembre 2011

    The City & The City de China Miéville


    Le pitch :
    Les habitants de Besźel et d'Ul Qoma, villes doubles partageant le même territoire, ont interdiction absolue d'entrer en contact avec leurs voisins. La moindre infraction à cette règle déclenche l'intervention de la Rupture, une force de police secrète dont tous redoutent l'efficacité impitoyable. Quand le cadavre d'une inconnue est découvert dans un terrain vague de Besźel, l'inspecteur Tyador Borlu comprend vite que ses ennuis ne font que commencer. Non seulement la jeune femme, étudiante en archéologie, a été tuée à Ul Qoma, mais ses recherches inquiétaient jusqu'aux plus hautes sphères. Et menaçaient de mettre en danger l'équilibre précaire entre les deux villes...

    Mon avis :
    On peut dire que le résumé de ce roman publié au Fleuve Noir a tout de suite capté mon attention ! Pourtant je ne me rendais pas encore compte de toutes les implications de ce postulat étrange : deux villes occupent le même point géographique, elles sont comme superposées.
     
    Comme dit plus haut, Borlù, un policier intègre, mais surtout tenace, enquête sur le meurtre d'une étudiante américaine en archéologie retrouvée morte à Besźel, mais qui vivait à Ul Qoma. Ces deux villes ont beau être en une même localisation, elles n'en sont pas moins dans deux pays différents. Ce qui entraîne des contraintes incroyables pour leurs habitants au quotidien, qui ont pour obligation de s'éviser. Subtil mélange, vous l'aurez compris, entre les mots éviter et vision. Ils peuvent aussi s'inouïr... Sans compter qu'ils doivent aussi éviter de se rentrer dedans. En cas d'infraction à cette loi, la Rupture, sorte d'autorité suprême, s'occupe du contrevenant, de manière souvent radicale. La pression que subissent les habitants est palpable.

    Une vieille dame s'éloignait lentement, d'un pas bancal, pataud. Elle a tourné la tête vers moi. Comme sa démarche m'avait frappé, j'ai croisé son regard. Voulait-elle me dire quelque chose ? [...]
    Un sursaut violent : je m'étais rendu compte qu'elle n'était pas du tout sur GunterStràsz, et que je n'aurais jamais dû la voir. Aussitôt, mortifié, je me suis détourné...

    L'enquête est prenante, grâce à/malgré la place que prennent les deux cités dans le récit. J'adore les histoires de villes kafkaiennes, et pour le coup j'ai été servie. Miéville crée un univers complexe avec sa politique, son Histoire, et a le chic pour nous mettre dans la peau des citadins et nous faire ressentir la pression qu'ils subissent. Parmi mes villes insensées et sans issue (dites-le plusieurs fois à voix haute, c'est drôle) préférées, je vous citerai Retrocity ou encore celle du superbe roman de Paul Auster Le voyage d'Anna Blume.

    Il est bon de noter que quelques touches d'humour et de sympathiques clins d'oeil jalonnent la lecture, nous accordant un peu de répit. 

    - Ne partez pas, ai-je conclu. Je reviendrai.
    Aikam avait reconnu l'expression, bien que je l'aie dite en anglais. Il a souri, et je l'ai répétée à son intention en imitant l'accent autrichien. Yolanda n'a pas saisi.

    China Miéville a reçu de nombreux prix pour cet ouvrage, dont le prix Hugo du meilleur roman 2010 et le prix Arthur C. Clarke 2010 pour ne citer qu'eux.  

    The city & the city se révèle finalement un ouvrage complexe mais prenant. C'est un livre auquel il faut commencer par s'accrocher avant de finir totalement happé par le récit.

    Challenge Winter Time Travel saison 2 sur le RSF Blog

    Le Winter Time Travel du RSF Blog en est à sa deuxième édition. Comme son nom l'indique, il dure du 21 décembre au 21 mars ! Le thème est l'uchronie.

    En quoi ça consiste ?
    Il s'agit de lire et de chroniquer au moins un livre dans cette thématique cet hiver, voire plus si affinité !
    Pour ma part, je me vois bien lire Bloodsilver de Wayne Barrow, ainsi que quelques BD uchroniques comme Jour J. Et j'ajoute Utopiales 11, le recueil de nouvelles des Utopiales !

    Ce sera mon tout premier challenge !

    vendredi 2 décembre 2011

    Nouvelles de Thomas Geha et Arnaud Boutle aux Editions numériques Astéroïde


    Les Editions numériques Astéroïde ont été créées il y a peu par Arnaud Boutle, dessinateur, auteur et illustrateur. Y sont publiées des nouvelles des littératures de l'imaginaire au format epub. Thomas Geha étant au catalogue, vous comprenez que je n’ai pas résisté longtemps ! Grand bien m’en a pris.

    Ayant accès à une liseuse assez facilement à la médiathèque, je l’ai empruntée afin de pouvoir lire les 3 nouvelles que j’ai téléchargées pour découvrir un peu le travail de cette toute récente maison d'édition.


    J’ai entamé ma lecture par Le monde dans ses yeux de Thomas Geha. Nous nous trouvons dans un monde post-apocalyptique totalitaire où la population, oppressée, est maintenue dans l’ignorance. Cependant certains enfants à l’intelligence supérieure sont sélectionnés pour intégrer une école afin de subvenir aux besoins en intellectuels de la Hiérarchie, qui gouverne ce pays.
    Nous y rencontrons Jolène, qui elle-même y rencontre May qui semble cacher un savoir/pouvoir énorme que convoite bien sûr la Hiérarchie. Attention, on croise dans ce récit un méchant très très méchant.

    Je n’ai pas accroché plus que cela au style, mais malheureusement j’ai mes petites habitudes avec M’sieur Geha. J’aime quand ça envoie du lourd. Je suis mal tombée. Pourtant l'histoire m'a plu, puisque je reste assez frustrée de ne pas savoir : mais bordel, que s’est-il passé, quelle est la réponse à la question ? (à part 42) Heureusement, cette nouvelle m’a l’air d’avoir une ou plusieurs suites comme l’indique sa fin. Et rien que pour le mystère, je les lirai avec plaisir.


    J’ai enchainé sur la lecture de Les yeux plus gros que le ventre, du même auteur. Et là, aaaaah ! He’s back !
    Salmon est un astro, qui rencontre quelques potes dans un bar et leur raconte une histoire un peu folle qui lui est arrivée récemment. Il a transporté incognito un célèbre humanoïde faisant partie du peuple Stomak vers une planète mystérieuse, tout cela dans un but plutôt bizarre !

    "Survivre c’est trouver à manger par obligation. Vivre c’est bien manger par plaisir."
    Proverbe Stomak
     
    C’est ma nouvelle devise.

    Thomas Geha, sous prétexte d’une réunion entre amis autour d’un verre, nous offre une courte histoire savoureuse, et plutôt étonnante, que j’ai beaucoup aimée. Cela dit, je continuerai tout de même à avoir les yeux plus gros que le ventre ! Même pas peur ! 

    A consommer sans modération.


    Enfin j’ai terminé en beauté par la nouvelle d’Arnaud Boutle - dont j’avais énormément apprécié la BD Entre les ombres - Catarina : Petite chronique lunaire. C’est un auteur qui a la capacité d’exprimer beaucoup de choses en peu de mots.
    Il est ici question de psy, de policier et de clones sur la Lune. Une histoire sur le respect, ou le non-respect de la personne, saupoudrée d’une critique sur la société de consommation et parsemée de rayons laser (ben oui faut pas déconner quand même). Ce récit me laisse une assez forte impression, alors je dis bravo, et merci !

    Une autre nouvelle dans le même univers est disponible sur le site, elle s'intitule Suzan 14, et Arnaud Boutle me souffle qu'en janvier une troisième suivra !

    Pour terminer sur les Editions Astéroïde, je vous dirais juste que franchement à 0.89 euros la nouvelle et sans DRM, c’est ce qu’on appelle du numérique abordable, et qui plus est de qualité. Une collaboration est prévue avec les Editions Ad Astra. Moi je dis, c’est une affaire à suivre !


    mardi 29 novembre 2011

    Le chant des psychomorphes de Laurent Whale

    Le pitch :
    L’univers de Zéar a basculé.
    Depuis les docks de Novo-Petersbourg jusqu’à Lambano et les lunes de Dagmar, il fuit. Dans l’espace comme sur les astéroïdes, l’étau se resserre autour des insurgés. Que peut une poignée de parias contre les mercenaires de Brixto ?
    Quels pièges recèlent les jungles de D04-340 ?
    L’espoir fait vivre, dit-on ; mais mourir est souvent plus doux.

    Mon avis :
    Laurent Whale est un auteur que j'ai toujours plaisir à lire. Après l'avoir découvert grâce à la lecture de Les étoiles s'en balancent, un post-apo chez Rivière Blanche, j'ai enchainé sur les Pilleurs d'âmes - Un récit de flibuste et space-op' - aux Editions Ad Astra, prix Rosny Aîné 2011 (excusez du peu !). Et du coup, j'ai complètement commencé à l'envers, puisque Le chant des psychomorphes est son premier roman, précédemment édité chez Rivière Blanche, et remanié à l'occasion de sa publication en poche chez Lokomodo.

    Zéar, un petit fonctionnaire à la vie étriquée (mais qui voyage quand même pour son boulot) est contacté par un mystérieux inconnu, qui lui propose un deal, qui finit en chantage pur et simple : trahir sa patrie (une dictature fort sympathique) contre de l'argent, puis simplement contre sa vie... Le voici embarqué dans un complot à l'échelle galactique, poursuivi par la GouvPo et forcé de fuir à travers la Voie Lactée...

    Je ne leur laisserai pas le temps de me paralyser. Ne pas se laisser prendre vivant. Jamais.
     
    Comme d'habitude dans les récits de M'sieur Whale, on est tout de suite pris dans l'action. Les temps morts, il ne connait pas, et c'est très bien comme ça ! Le passage dans l'astroport m'a fait penser un bon post-apo, bien claustrophobe.

    Les références à l'exploitation des peuples et des ressources sont intéressantes, et finalement se font une place dans un récit qu'on aurait pu croire uniquement dans l'aventure. Et oui, il y aussi de la réflexion dans Le chant des psychomorphes !

    La galaxie intérieure n'a pas les moyens de contrecarrer Brixto. Il suffira que les prix du tolsène flambent pour que l'aide militaire terrienne et lambanite se replie - comme par enchantement - et abandonne Antalys à son triste destin.

    La couverture d'Alexandre Bonvalot, qui ne m'avait d'abord pas frappée, est vraiment très chouette. Comme ce n'est pas toujours le cas pour les livres de SFFF, c'est bon de le souligner.

    Voici un bon petit roman d'aventures que je vous conseille vivement, à consommer sans modération (et pas cher !). De plus, les Editions Lokomodo sont à suivre absolument, car je cite :

    Cette collection a pour but de faire redécouvrir à petit prix et à un large public amateur d'imaginaire et de fiction des ouvrages précédemment publiés en grands et moyens formats, sans toutefois s'interdire de temps à autre la publication de quelques titres coups de cœur inédits.
    Par ce biais, les éditions Lokomodo souhaitent offrir la possibilité aux auteurs francophones de bénéficier d'une réédition de leurs livres à format et prix poches leur permettant une meilleure visibilité et diffusion.

    Et ça, ça fait plaisir !


    Pour montrer mon soutien personnel et professionnel aux petites maisons d'éditions, voici un logo trouvé sur Livrement !



    CITRIQ

    Top Ten Tuesday #4 : les 10 livres dont la fin vous a laissé bouche bée

    Le Top Ten Tuesday (TTT pour les intimes), qui permet de lister son top 10 selon un thème littéraire, est un rendez-vous initialement créé par The Broke and the Bookish et repris en français sur le blog de Iani. On peut même voter pour le prochain sujet, et ça c'est chouette !

    En ce mardi 29 novembre, le but est de lister

    Les 10 livres dont la fin vous a laissé bouche bée
    (No Spoiler Inside)

    Alors là, ça va être dur ! Je m'explique : pour me surprendre c'est malheureusement très difficile. Et croyez bien que je le regrette, et que je ne me la pète pas (pas mon genre :D). C'est super chiant. Bon, sauf pour se la péter. J'avais deviné la fin de Sixième sens avant d'aller au ciné, vous êtes dégoûtés, avouez.

    D'autre part, je trouve que la "fin qui laisse bouche bée" correspond plus au genre de la nouvelle qu'au roman, mais ça c'est un avis personnel.

    Du coup, je peux me brosser pour en trouver 10, mais je tente quand même. En plus j'espère bien piocher des idées de lecture sur les autres TTT :D

    1. Sukkwan Island de David Vann : un des rares livres de littérature blanche que j'ai lu ces derniers temps, voire de ma vie. David Vann a réussi à me surprendre deux fois ! Et pas qu'un peu, carrément estomaquée. Dur, noir, ça fait mal.

    Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable.
    2. L'homme qui rétrécit de Richard Matheson : je ne l'avais pas vu venir, mais ce grand monsieur est un pro de la fin qui tue. Je ne saurais que trop vous conseiller de lire ce classique si ce n'est déjà fait ! (Je suis une légende est pas mal non plus, sans parler des nouvelles où Matheson excelle)

    Au cours de ses vacances, un homme est exposé à une curieuse brume gazeuse radioactive. Quelques semaines après cet incident, l’homme constate certains changements physiques chez lui. Il perd du poids, puis se met… à rétrécir !
    3. Le mythe d'Er ou le dernier voyage d'Alexandre le Grand de Javier Negrete : une fin hallucinante, avec une espèce de basculement incroyable. Je me suis dit "M'enfin !" un peu comme Gaston Lagaffe.
    « Tu deviendras un homme et ton seigneur un dieu », tel est l'oracle que son défunt père a transmis à Euctémon.
    Si le premier volet de la prédiction lui demeure obscur (n'est-il pas déjà un homme ?), le second lui paraît évident. Car Euctémon est le médecin personnel d'Alexandre le Grand, roi de Macédoine et conquérant de la moitié du monde. Alexandre qu'il a sauvé de la mort à Babylone, qui a conduit ses armées vers l'Occident, qui vient de s'emparer de Rome et s'apprête à l'expédition la plus extraordinaire qui soit :
    la découverte des régions hyperboréennes, la quête du temple du Destin mentionné par Platon à la fin de La République, où séjournent les Moires qui président aux destinées humaines.
    Un roman étonnant où se mêlent l'histoire, l'aventure, le mythe, la fantasy… et plus encore.
    4. Le Déchronologue de Stéphane Beauverger : La fin est au début me direz-vous, mais ce qui m'a laissée bouche bée, c'est la manière dont tout finit par s'imbriquer et prendre du sens. Du grand art.

    Au XVIIe siècle, sur la mer des Caraïbes, le capitaine Henri Villon et son équipage de pirates luttent pour préserver leur liberté dans un monde déchiré par d'impitoyables perturbations temporelles, Leur arme: le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps. Qu'espérait Villon en quittant Port-Margot pour donner la chasse à un galion espagnol ? Mettre la main, peut-être, sur une maravilla, une des merveilles secrètes, si rares, qui apparaissent quelquefois aux abords du Nouveau Monde. Assurément pas croiser l'impensable: un Léviathan de fer glissant dans l'orage, capable de cracher la foudre et d'abattre la mort ! 


    Mais si ce n'est pas un joli petit Top Four, je ne sais pas ce que c'est !!

    Mes autres Top Ten Tuesday, à retrouver ici !

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