"Mona a l'impression de voir double en permanence. Sous la paisible ville de Wink se cache quelque chose de bien plus étrange, comme si elle distinguait à la fois un pan de tapisserie et la vieille couche de papier peint qu'elle recouvre."
American elsewhere est l'un des trois romans à inaugurer le nouveau département d'Albin Michel consacré à l'imaginaire et dirigé par Gilles Dumay (on a la classe ou on l'a pas).
Ce récit horrifique de Robert Jackson Bennett bénéficie d'une couverture comme souvent réussie d'Aurélien Police. De plus, moi qui avais des doutes sur la maquette (les petits points blancs là !) finalement ça rend bien "en vrai". Objet validé. Qu'en est-il du contenu ?
Veillée par une lune rose, Wink, au Nouveau-Mexique, est une petite ville idéale. À un détail près : elle ne figure sur aucune carte. Après deux ans d’errance, Mona Bright, ex-flic, vient d’y hériter de la maison de sa mère, qui s’est suicidée trente ans plus tôt. Très vite, Mona s’attache au calme des rues, aux jolis petits pavillons, aux habitants qui semblent encore vivre dans l’utopique douceur des années cinquante. Pourtant, au fil de ses rencontres et de son enquête sur le passé de sa mère et les circonstances de sa mort (fuyez le naturel…), Mona doit se rendre à l’évidence : une menace plane sur Wink et ses étranges habitants.
Sera-t-elle vraiment de taille à affronter les forces occultes à l’œuvre dans ce lieu hors d’Amérique ?
Welcome to Wink ! On espère que vous ne comptiez pas repartir !