dimanche 6 avril 2014

Quatre nouvelles dans l'Intégrale Z de Max Brooks

Après ma relecture de World War Z, je me suis attaquée aux quatre nouvelles inédites contenues dans l'intégrale publiée chez Orbit.

Ce sont des textes courts. En effet les quatre nouvelles représentent une petite cinquantaine de pages en tout.

Deux de ces textes, le premier et le dernier, sont dans l'esprit de WWZ : des témoignages recueillis par notre observateur de l'ONU. Les deux autres sortent du modèle.

Closure, limited
Le titre de cette nouvelle a un double sens. Closure, en anglais, veut dire tourner la page. Limited veut dire deux choses : limité, évidemment, mais c'est aussi le mot qu'on ajoute au nom d'une entreprise.

Notre observateur visite une société qui propose un service étonnant, et il faut l'avouer, glauque. Pour cela, ils ont besoin d'attraper des zombies, mais éprouvent de plus en plus de difficultés à s'en procurer.

Il explore ici le traumatisme de cette guerre zombie, et de la violence de la perte des proches. Il nous expose aussi la nouvelle richesse de ce monde dévasté, qui n'est plus, comme vous vous en doutez, l'argent.

Steve et Fred
Ce texte commence comme une série Z, et j'avoue que sur le coup ça m'a étonnée. Le mec qui sauve la fille neuneu mais belle avec sa grosse moto, américaine bien sûr... Mais en fait il y a deux parties. Ouf !

Le carnaval de l'extinction
C'est la nouvelle la plus longue et la plus originale des quatre. Et si les zombies n'étaient pas les seuls prédateurs de l'humanité ? Et si d'autres créatures, "nocturnes", avaient assisté à cette épidémie, d'abord avec indifférence, puis avec inquiétude ? Un point de vue étonnant sur cette guerre zombie.

La Grande Muraille
Une très courte nouvelle qui se passe, comme vous l'imaginez bien, en Chine. Une survivante y raconte les terribles conditions de reconstruction/consolidation de la Grande Muraille de Chine lors de l'épidémie. Un fragment inédit.

Pour résumer, ces quatre nouvelles de Max Brooks situées dans l'univers de World War Z complètent plutôt bien son œuvre autour des zombies. J'en retiens le côté glauque de la première, la farce tragique de la seconde, l'originalité de la troisième et la dureté de la dernière.



2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas du tout l’existence de ces nouvelles, merci pour l’info !

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  2. J'avez adoré WWZ (une amie m'avait forcé la main, je n'étais pourtant pas très motivée par le sujet), je suis ravie d'apprendre qu'il y a du rab à se mettre sous la dent :)

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