Dans
un futur post-apocalyptique indéterminé, quelques milliers de
survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages.
Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un
enfant, les couples doivent s’inscrire
à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont
redistribués qu’en fonction de la mort des autres. Les citoyens qui
enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort
au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir,
nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent
des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à
l’intérieur du silo. Ces images rappellent aux survivants que ce monde
est assassin.
Mais certains commencent à penser que les dirigeants de
cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et
doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.
Mon avis :
Les Éditions Actes Sud ont décidé de lancer une collection de SF (et Fantasy) qui s'appellera Exofictions. Dans ce cadre, ils ont proposé à plusieurs blogueurs de l'imaginaire de lire leur premier roman à paraître : Silo de Hugh Howey, un post-apo qui se passe sous terre.
L'histoire de ce livre est intéressante. D'abord auto-publié sur le net, c'est devenu en quelques mois un phénomène. Il a donc été repris par un éditeur et publié en papier. Bon, j'avoue, l'auto-publication et le succès immédiat, ça peut faire peur. Si on y ajoute le côté classique du post-apo d'enfermement, on tremble. Mais on essaie quand même, car on est plein d'espoir ! Et on a raison : ce bouquin est un excellent post-apocalyptique, et c'est moi qui vous le dis, j'ai quand même gagné le challenge Fins du monde (si c'est pas de la référence ça !)
Pour commencer, le résumé est accrocheur pour tout amateur de post-apo qui se respecte. Le Silo est effectivement une société à part entière. En haut le Maire, le Shérif et son adjoint administrent et font respecter la loi. On y trouve également le DIT, bureau rempli d'informatique et de serveurs, avec un directeur ultra-influent. C'est aussi la bonne société qui vit en haut, près des capteurs qui retransmettent ces images terribles d'un monde extérieur dévasté et empoisonné. Capteurs lavés par les personnes condamnées au Nettoyage suite à leur crime. Il faut savoir que parler de l'extérieur est tabou, notamment dire que l'on a envie de sortir, paroles qui condamnent automatiquement celui qui les prononce au Nettoyage. Cela sent la dystopie.
Au Milieu, les fermes permettent de nourrir tout ce monde.
Au Fond, les mécanos travaillent d'arrache-pied pour permettre à l'électricité d'éclairer et tout bonnement de faire vivre le Silo. Sur leurs épaules reposent énormément de choses, ils sont pourtant traités comme des moins que rien. Vous voyez ici se dessiner la critique d'une société qui ne respecte pas sa base, non ?
Les Éditions Actes Sud ont décidé de lancer une collection de SF (et Fantasy) qui s'appellera Exofictions. Dans ce cadre, ils ont proposé à plusieurs blogueurs de l'imaginaire de lire leur premier roman à paraître : Silo de Hugh Howey, un post-apo qui se passe sous terre.
L'histoire de ce livre est intéressante. D'abord auto-publié sur le net, c'est devenu en quelques mois un phénomène. Il a donc été repris par un éditeur et publié en papier. Bon, j'avoue, l'auto-publication et le succès immédiat, ça peut faire peur. Si on y ajoute le côté classique du post-apo d'enfermement, on tremble. Mais on essaie quand même, car on est plein d'espoir ! Et on a raison : ce bouquin est un excellent post-apocalyptique, et c'est moi qui vous le dis, j'ai quand même gagné le challenge Fins du monde (si c'est pas de la référence ça !)
Pour commencer, le résumé est accrocheur pour tout amateur de post-apo qui se respecte. Le Silo est effectivement une société à part entière. En haut le Maire, le Shérif et son adjoint administrent et font respecter la loi. On y trouve également le DIT, bureau rempli d'informatique et de serveurs, avec un directeur ultra-influent. C'est aussi la bonne société qui vit en haut, près des capteurs qui retransmettent ces images terribles d'un monde extérieur dévasté et empoisonné. Capteurs lavés par les personnes condamnées au Nettoyage suite à leur crime. Il faut savoir que parler de l'extérieur est tabou, notamment dire que l'on a envie de sortir, paroles qui condamnent automatiquement celui qui les prononce au Nettoyage. Cela sent la dystopie.
Au Milieu, les fermes permettent de nourrir tout ce monde.
Au Fond, les mécanos travaillent d'arrache-pied pour permettre à l'électricité d'éclairer et tout bonnement de faire vivre le Silo. Sur leurs épaules reposent énormément de choses, ils sont pourtant traités comme des moins que rien. Vous voyez ici se dessiner la critique d'une société qui ne respecte pas sa base, non ?
En tous les cas, ce roman est plus complexe que je l'ai cru de prime abord. En effet, la première partie m'a fait peur, dévoilant des éléments qui m'ont paru trop essentiels pour en parler dès le début du livre. Heureusement, la suite m'a vite détrompée ! Ce récit est bien construit, comme ses personnages, hommes ou femmes. Le Silo est plus qu'un lieu, avec son Histoire oubliée, ses insurrections mystérieuses, ses tabous à propos de l'extérieur, et le jeu bizarre du DIT. Le contrôle des informations y est primordial, ainsi que celui de l'éducation et de la communication. La forme physique du silo est aussi celle de la société décrite, et certainement une critique directe de la société actuelle.
Mes seuls reproches seront d'une part un des personnages (Lukas) trop naïf (mais j'ai apprécié tous les autres), et d'autre part un dénouement légèrement trop rapide et convenu à mon goût.
Pour terminer, belle couv' bien pétante, peut-être peu représentative de la vie dans le silo mais fort jolie sur mon étagère.
Pour terminer, belle couv' bien pétante, peut-être peu représentative de la vie dans le silo mais fort jolie sur mon étagère.
Pour résumer, Silo de Hugh Howey, premier roman de la collection Exofictions d'Actes Sud est un post-apo qui tient ses promesses. Difficile à lâcher, je l'ai lu en deux jours, à l'instar d'un autre blogueur, Lorhkan. Ses personnages sont convaincants, son histoire prenante, malgré un dénouement un peu rapide et convenu à mon goût. Bonne pioche pour l'éditeur qui prévoit de publier ce livre en 5 épisodes numériques (sans DRM, à la demande de l'auteur) à compter du 4 septembre, pour terminer par la sortie de sa version papier début octobre, en même temps que le dernier épisode. A vous procurer dès que possible ! Les deux suites sortiront en 2014.
L'avis de Lorhkan
L'avis de Lorhkan
Excellent post-apo à lire dès que possible ! |
Le système de castes, l'informatique toute-puissante, le tabou de l'Extérieur, ça ressemble beaucoup aux concepts du jeu de rôle Paranoïa, ça...
RépondreSupprimerc'est en effet un sujet classique !
RépondreSupprimerCa a l'air classique et efficace. Je verrais si je me laisse tentée ou pas à l'occasion ^^
RépondreSupprimerCe que j'apprécie particulièrement, ce sont les débuts réalisés par l'auteur ... de la self publication sur internet. L'émergence de nouveaux talents par le web, j'aime !
RépondreSupprimerJe viens de commencer et c'est en effet très prometteur (et je partageais les mêmes craintes que toi)
RépondreSupprimerUne belle surprise, je ne m'attendais à être pris à ce point par le roman ! C'est un joli début pour cette collection, espérons que la suite soit du même niveau !
RépondreSupprimerJe te linke ! ;)
Là suis sur le cul... en tant que libraire je n'en ai jamais entendu parler. Pour le coup c'est un peu décevant concernant les relation maison d'édition/librairie...
RépondreSupprimerMais contente qu'il t'ai plu, j'y jetterai un coup d'oeil.
Je t'ai rajouté Lorhkan !
RépondreSupprimerGuixxx : ce sont vraiment les premières épreuves non corrigées, j'ai réclamé pour l'avoir :p
Je l'ai reçu également. Il faut que je m'y mette !
RépondreSupprimerJe dois d'abord publier ma chronique de Chasseurs de Fantasmes puis finir de lire un partenariat avec Castelmore et après je m'y met !
J'ai accroché au résumé (je plaide coupable ?) Sur une intrigue qu'on pourrait penser comme "classique" il y a une façon de raconter les choses... qui fait que j'ai été pendue aux pages comme un bébé à sa sucette. Je voulais sa-voir !
RépondreSupprimerLorhkan : je viens de le finir, je te rejoins en ce qui concerne la fin.
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