Fractal de Vincent Gessler

Le pitch :
Une histoire de vengeance longuement mûrie qui prend une forme inattendue.

Mon avis :

Je continue mon exploration des nouvelles offertes par L'Atalante lors de La Décade de l'Imaginaire. Après L'Ouragan de Jean-Marc Ligny, j'ai lu Fractal de Vincent Gessler, dont j'avais adoré le roman post-apocalyptique Cygnis.

Fractal, c'est l'histoire d'un petit garçon qui va perdre sa sœur, ses parents, et tout son peuple de manière terrible. Qui va encore plus en baver (oui c'est possible quand on est placé dans une famille de psychopathes fanatiques religieux) et qui va vouloir se venger.

Je dois dire que le début de ce texte est saisissant. Quelques lignes, une page à peine, et l'émotion et l'horreur nous tombent dessus sans crier gare. Cela m'a fait penser à Petit déjeuner au crépuscule de Dick.

L'horreur ne cessera d'ailleurs de nous accompagner au long du récit. Bien écrite, bien amenée, cette histoire de vengeance au sabre est fascinante. La détermination du gamin est sans faille et on le comprend.

Cependant, j'ai un bémol tout à fait personnel sur la suite des événements : d'un coup on bascule dans le cyberpunk, et alors là, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. M'imaginer les réseaux, les sensations que cela peut procurer, reste impossible pour moi. Et pourtant j'ai vu Tron. 

Pour résumer, Fractal est une excellente nouvelle sur la vengeance et la ténacité, malgré son côté cyberpunk qui modère mon enthousiasme. J'ai toujours Mimosa à lire !

Excellente histoire de vengeance, malgré son côté cyberpunk

Lecture n°43 dans le cadre
du challenge Je lis des nouvelles et des novellas