Quand se lèvent les cinq lunes de Jack Vance

Pour clore le challenge Vance de Choupinette, j'ai lu une courte nouvelle contenue dans Le Livre d'or de la Science-Fiction de l'auteur, intitulée Quand se lèvent les cinq lunes. Admirez encore une fois l'illustration de couverture, comme pour Richard Matheson.

Un homme est gardien de phare, quelque part sur une planète qui possède cinq lunes. Il doit y rester encore onze semaines avec son collègue avant d'être relevé. Un soir, son collègue disparait. C'est justement le soir où les cinq lunes se sont levées en même temps, le soir où selon l'adage, il ne faut rien croire.

De l'homme, de son passé nous ne connaitrons rien. De son collègue non plus. Nous vivrons le moment avec lui, l'attente, l'angoisse. Où est parti son collègue ? Pourquoi, lorsqu'il pense à un objet, par exemple une radio neuve car la sienne est en panne, apparait-il presque par magie ? Quelqu'un viendra-t-il l'aider ?

Ce texte d'une vingtaine de pages se résume essentiellement à son atmosphère étrange et poétique, en grande partie donnée par le lieu : un phare est un endroit retiré et coupé du monde par excellence. Les cinq lunes permettent encore plus de voyager et surtout de s'imaginer dans un endroit lointain, bizarre mais beau.

La nouvelle n'a de SF que son décor, sur une planète quelconque. Le reste relève du fantastique : réalité ou hallucination ?

Pour résumer, Quand se lèvent les cinq lunes de Jack Vance est une courte nouvelle étrange et poétique. Il lui manque clairement le côté aventureux qui a fait la renommée de l'auteur, mais un certain onirisme s'en dégage, à la fois beau et inquiétant. 
 

Lecture n°3 dans le cadre du défi Vance

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