A contre-courant de ce qui se fait sur le marché naissant du livre
électronique, Le Bélial' fait le pari d'une plateforme de vente de
livres électroniques où auteurs, libraires et lecteurs trouveront leur
compte, avec des prix adaptés, des livres sans DRM et une grande
facilité d'utilisation.
Les prix indiqués sont un minimum, mais vous êtes libre de fixer
vous-même votre prix si vous souhaitez soutenir l'auteur ou la maison
d'édition. Certains livres et nouvelles vous sont même proposés à un
prix plancher de 0,00 € : à vous de fixer le prix qui vous semblent
correct ou de les télécharger gratuitement.
Mon avis :
J'inaugure cette petite rubrique, un peu inspirée des Miscellanées de nouvelles de Lhisbei, je l'avoue. Elle me permettra de regrouper des nouvelles "uniques" par thème, par éditeur ou juste comme ça si je veux d'abord.
Aujourd'hui, je m'attaque à trois nouvelles numériques gratuites (ou pour lesquelles vous pouvez donner une contribution de votre choix) du Bélial', normalement disponibles (mais pour un temps limité) sur leur plateforme e-Bélial. Leur philosophie est là-haut dans le pitch, je résume pour les feignants : pas de DRM, utilisation très simple, choix du prix (celui indiqué étant le minimum), et les fichiers téléchargés restent disponibles dans votre compte Le Bélial' à tout moment et sans limite de temps !
Nous allons donc parler de La Mère des mondes de Jean-Laurent Del Socorro, d'En sa tour, Annabelle de Claude Ecken et de Compte-rendu de certains événements survenus à Londres de China Miéville, cette dernière étant malheureusement "épuisée", c'est-à-dire indisponible (oui ça fait bizarre un fichier numérique "épuisé" !). Les titres sont cliquables et vous emmènent directement sur la page où vous pourrez les télécharger (ou pas du coup).
Cette nouvelle se déroule dans l'univers de Points Chauds, le roman de Laurent Genefort. Si vous ne l'avez pas lu (le roman), je résume : les points chauds sont des bouches qui apparaissent un jour sur Terre, et elles sont soit des points d'arrivée, soit des points de départ vers d'autres planètes. Ainsi la Terre devient un carrefour de l'univers et de nombreuses espèces extra-terrestres sont amenées à la traverser. Se crée donc une force appelée RAMPART, dont on ne sait pas vraiment si elle protège les humains des aliens ou l'inverse. Dans le roman l'accès aux bouches est interdit aux terriens.
Dans cette nouvelle, l'auteur imagine que l'accès aux bouches a été autorisé, et qu'un prêtre part évangéliser les extra-terrestres. Étonnamment c'est une histoire plutôt humaniste. Le prêtre est quelqu'un d'ouvert qui ne rejettera pas les croyances des êtres qu'il rencontrera, et ne tentera pas de les forcer à croire. Cette rencontre le fera même réfléchir sur ses propres idées et les fera certainement évoluer. Un beau texte plein de tolérance. On regrettera les quelques coquilles, cependant peu gênantes pour la lecture.
J'ai trouvé que réutiliser l'univers plein de possibilités initié par Laurent Genefort était une bonne idée ! (Edit : c'est suite à un concours de nouvelles dans l'univers de Points Chauds organisé par Le Bélial' que ce texte a été écrit)
J'ai découvert cette nouvelle grâce àChoupinette Cornwall qui en parle fort joliment sur Mythologica.
Voici l'incipit de ce court récit qui se révèle poétique et touchant. Un frère qui adore sa sœur, manifestement malade, nous raconte pourquoi elle est spéciale et géniale à ses yeux. En effet, elle ne peut pas communiquer avec les gens qui l'entourent, car ses phrases n'ont pas de sens. Elles sont cependant d'une poésie émouvante et je tire mon chapeau à Claude Ecken pour toutes ces belles expressions dont il nous nourrit au long de sa nouvelle.
L'auteur nous offre une vision différente du handicap, pleine de tendresse, mais aussi éprouvante puisque bientôt la vie d'Annabelle changera radicalement suite à une décision de ses parents. C'est dur mais c'est beau.
Encore une fois, China Miéville nous propose un texte étonnant, tout droit sorti de son imagination débordante. Il est lui-même le narrateur de cette nouvelle, ce qu'on appelle une autofiction. Je découvre ce terme et ça me fait bien plaisir. Bon.
Miéville est le roi de la création de villes étranges, inquiétantes ou insolites, comme par exemple dans The City & The City ! Et moi j'adore les villes, comme Retrocity ou encore La Verrue.
China Miéville reçoit donc par erreur un paquet destiné à Charles Melville. Et ce paquet recèle des informations sensibles, sous forme de compte-rendus, lettres, photos, sur une société secrète qui traque les rues sauvages de Londres. L'auteur/narrateur va les compiler et nous en offrir une synthèse afin de nous faire comprendre de quoi il retourne et d'essayer de se convaincre lui-même qu'il ne rêve pas.
C'est difficile d'en dire plus sans en révéler trop. C'est court mais prenant et limite angoissant, et m'a fait penser à la nouvelle Crouch End de Stephen King, publiée dans Rêves et cauchemars, qui se veut un hommage au mythe de Cthulhu. Et qui m'avait bien fait flipper.
Pour résumer, j'ai passé un bon moment de lecture avec chacune de ces nouvelles. Le Bélial' veille à la qualité de ses publications numériques, tant au niveau technique que littéraire, et c'est fort agréable !
Aujourd'hui, je m'attaque à trois nouvelles numériques gratuites (ou pour lesquelles vous pouvez donner une contribution de votre choix) du Bélial', normalement disponibles (mais pour un temps limité) sur leur plateforme e-Bélial. Leur philosophie est là-haut dans le pitch, je résume pour les feignants : pas de DRM, utilisation très simple, choix du prix (celui indiqué étant le minimum), et les fichiers téléchargés restent disponibles dans votre compte Le Bélial' à tout moment et sans limite de temps !
Nous allons donc parler de La Mère des mondes de Jean-Laurent Del Socorro, d'En sa tour, Annabelle de Claude Ecken et de Compte-rendu de certains événements survenus à Londres de China Miéville, cette dernière étant malheureusement "épuisée", c'est-à-dire indisponible (oui ça fait bizarre un fichier numérique "épuisé" !). Les titres sont cliquables et vous emmènent directement sur la page où vous pourrez les télécharger (ou pas du coup).
"Dans ce monde vide, je trouve plus de sérénité que je n'en ai jamais eue sur cette terre grouillante de vie."
Cette nouvelle se déroule dans l'univers de Points Chauds, le roman de Laurent Genefort. Si vous ne l'avez pas lu (le roman), je résume : les points chauds sont des bouches qui apparaissent un jour sur Terre, et elles sont soit des points d'arrivée, soit des points de départ vers d'autres planètes. Ainsi la Terre devient un carrefour de l'univers et de nombreuses espèces extra-terrestres sont amenées à la traverser. Se crée donc une force appelée RAMPART, dont on ne sait pas vraiment si elle protège les humains des aliens ou l'inverse. Dans le roman l'accès aux bouches est interdit aux terriens.
"Au-delà des bouches, l'alien, c'est vous."
Dans cette nouvelle, l'auteur imagine que l'accès aux bouches a été autorisé, et qu'un prêtre part évangéliser les extra-terrestres. Étonnamment c'est une histoire plutôt humaniste. Le prêtre est quelqu'un d'ouvert qui ne rejettera pas les croyances des êtres qu'il rencontrera, et ne tentera pas de les forcer à croire. Cette rencontre le fera même réfléchir sur ses propres idées et les fera certainement évoluer. Un beau texte plein de tolérance. On regrettera les quelques coquilles, cependant peu gênantes pour la lecture.
J'ai trouvé que réutiliser l'univers plein de possibilités initié par Laurent Genefort était une bonne idée ! (Edit : c'est suite à un concours de nouvelles dans l'univers de Points Chauds organisé par Le Bélial' que ce texte a été écrit)
J'ai découvert cette nouvelle grâce à
"Ma sœur est folle."
Voici l'incipit de ce court récit qui se révèle poétique et touchant. Un frère qui adore sa sœur, manifestement malade, nous raconte pourquoi elle est spéciale et géniale à ses yeux. En effet, elle ne peut pas communiquer avec les gens qui l'entourent, car ses phrases n'ont pas de sens. Elles sont cependant d'une poésie émouvante et je tire mon chapeau à Claude Ecken pour toutes ces belles expressions dont il nous nourrit au long de sa nouvelle.
"Elle avait une façon particulière et charmante de vous regarder avec ses grands yeux rêveurs et de dire d'une voix douce, posée : "l'automne n'assure pas la suprématie des gardiens" ou bien : "la permanence des songes appartient à la faculté de l'inutile". Des phrases qui ne voulaient rien dire et auxquelles personne ne savait quoi répondre."
L'auteur nous offre une vision différente du handicap, pleine de tendresse, mais aussi éprouvante puisque bientôt la vie d'Annabelle changera radicalement suite à une décision de ses parents. C'est dur mais c'est beau.
Encore une fois, China Miéville nous propose un texte étonnant, tout droit sorti de son imagination débordante. Il est lui-même le narrateur de cette nouvelle, ce qu'on appelle une autofiction. Je découvre ce terme et ça me fait bien plaisir. Bon.
Miéville est le roi de la création de villes étranges, inquiétantes ou insolites, comme par exemple dans The City & The City ! Et moi j'adore les villes, comme Retrocity ou encore La Verrue.
China Miéville reçoit donc par erreur un paquet destiné à Charles Melville. Et ce paquet recèle des informations sensibles, sous forme de compte-rendus, lettres, photos, sur une société secrète qui traque les rues sauvages de Londres. L'auteur/narrateur va les compiler et nous en offrir une synthèse afin de nous faire comprendre de quoi il retourne et d'essayer de se convaincre lui-même qu'il ne rêve pas.
C'est difficile d'en dire plus sans en révéler trop. C'est court mais prenant et limite angoissant, et m'a fait penser à la nouvelle Crouch End de Stephen King, publiée dans Rêves et cauchemars, qui se veut un hommage au mythe de Cthulhu. Et qui m'avait bien fait flipper.
Pour résumer, j'ai passé un bon moment de lecture avec chacune de ces nouvelles. Le Bélial' veille à la qualité de ses publications numériques, tant au niveau technique que littéraire, et c'est fort agréable !
Lecture n°10 dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas |
Evidemment, c'est la 3e qui m'intéresse le plus et elle est indisponible. Enfin je vois qu'elle a été publiée dans un Bifrost, donc doit y avoir moyen de la lire quand même ^^
RépondreSupprimerJ'ai tellement aimé en sa tour Annabelle, que j'ai acheté l'enfer clos.
RépondreSupprimerCelle de China Miéville est épuisée probablement parce que le Bifrost dans lequel elle a été publiée est épuisé.^^
RépondreSupprimerC'est la seule des trois que tu présentes ici que j'ai lu mais elle vaut son pensant de cacahuètes.
Voila Le bélial pour les nouvelles c'est le bien :D
RépondreSupprimerJ'ai lu celle de C Ecken et celle de Miéville et je garde une petite préférence pour la folie douce de Miéville sur ce coup là.
La mère des mondes est dans ma PAL aussi !