Sur le fleuve de Léo Henry et Jacques Mucchielli est un court roman publié chez Dystopia, d'abord paru en numérique, puis récemment imprimé avec cette fucking superbe couv' à tomber de Stéphane Perger (à voir en bas de l'article dans son entièreté).
C'est l'histoire de conquistadors accompagnés d'esclaves indigènes qui partent en quête de Manoa, la cité d'or. C'est surtout l'histoire de chacun de ces Hommes Blancs, de leur passé, de leurs doutes qui ressurgissent au contact de ce fleuve violent, de cette contrée qui leur est hostile, de cette jungle qui renferme des dangers mystérieux et ne les laissera pas en paix. Un jaguar les aurait-il pris en chasse ?
Très belle lecture que ce texte inquiétant, empreint de la touffeur tropicale, chargé des mythes du Nouveau Monde, lourd de cette colonisation violente, de ce non-respect des cultures différentes. Le récit est noir, autant vous dire que la vie n'est pas rose dans cette jungle pour l'Homme Blanc. (J'arrête avec les couleurs)
Hostile, le lieu, hostiles, les hommes entre eux. La tension va croissant. L'atmosphère pesante est diablement bien rendue et l'on comprend que ces hommes (et cette femme) finissent par douter, ressasser le passé... En effet, le lecteur vit l'histoire à travers les différents points de vue des protagonistes (nombreux, dur de s'y retrouver au départ), passant d'un esprit à l'autre, souvent tout aussi torturé et poursuivi par le passé que le précédent.
Le fleuve représente l'inconnu, la découverte, au début de l'expédition, et même l'espoir de devenir riche de changer de vie. Mais petit à petit, il se transforme en purgatoire interminable pour les hommes de l'expédition en quête de la mythique Manoa, la cité d'or, l'Eldorado...
L'intrigue, pourtant classique au premier abord, l'écriture, fluide, et les intermèdes poétiques du mystérieux Petit Frère, ont fait mouche. La fin a fait monter l'émotion en moi.
Très belle lecture que ce texte inquiétant, empreint de la touffeur tropicale, chargé des mythes du Nouveau Monde, lourd de cette colonisation violente, de ce non-respect des cultures différentes. Le récit est noir, autant vous dire que la vie n'est pas rose dans cette jungle pour l'Homme Blanc. (J'arrête avec les couleurs)
Hostile, le lieu, hostiles, les hommes entre eux. La tension va croissant. L'atmosphère pesante est diablement bien rendue et l'on comprend que ces hommes (et cette femme) finissent par douter, ressasser le passé... En effet, le lecteur vit l'histoire à travers les différents points de vue des protagonistes (nombreux, dur de s'y retrouver au départ), passant d'un esprit à l'autre, souvent tout aussi torturé et poursuivi par le passé que le précédent.
Le fleuve représente l'inconnu, la découverte, au début de l'expédition, et même l'espoir de devenir riche de changer de vie. Mais petit à petit, il se transforme en purgatoire interminable pour les hommes de l'expédition en quête de la mythique Manoa, la cité d'or, l'Eldorado...
L'intrigue, pourtant classique au premier abord, l'écriture, fluide, et les intermèdes poétiques du mystérieux Petit Frère, ont fait mouche. La fin a fait monter l'émotion en moi.
Pour résumer, Sur le fleuve de Léo Henry et Jacques Mucchielli publié chez Dystopia est une belle surprise. Conquise au premier regard par la couverture, je le suis maintenant aussi par le texte tendu à l'atmosphère pesante, amenant une réflexion sur la colonisation et le respect des cultures indigènes.
Vous aussi, partez en quête la cité d'or, sans promesse de retour ! |
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L'avis de Laure de l'autre côté du miroir, Lelf, Blackwolf, Tigger Lilly, Lhisbei, Cédric Jeanneret.
Lisez le début par ici.
Pour info, Stéphane Perger, également illustrateur BD, sera à la médiathèque de Quimperlé le samedi 5 avril, à partir de 10h30, pour un moment d'échange autour de son travail (accompagné d'Olivier Thomas) - Peut-être qu'il voudra bien gribouiller mon exemplaire de Sur le fleuve !
Lisez le début par ici.
Pour info, Stéphane Perger, également illustrateur BD, sera à la médiathèque de Quimperlé le samedi 5 avril, à partir de 10h30, pour un moment d'échange autour de son travail (accompagné d'Olivier Thomas) - Peut-être qu'il voudra bien gribouiller mon exemplaire de Sur le fleuve !
S'il gribouille ton exemplaire, tu nous montreras le résultat ?
RépondreSupprimerOui on veut voir la gribouille de Stephane Perger (et on est jalouses)
RépondreSupprimerJ'espère qu'il aura le temps :/
RépondreSupprimerJe tombe sur ton avis, favorable, puis sur celui de Blackwolf. En plus de celui de Lelf... Bref, c'est une conspiration pour que je le lise à tout prix ou quoi :P Je trouve la couv' magnifique aussi.
RépondreSupprimerOui c'est un complot ! Lis le !
SupprimerJe l'ai en version numérique, s'il me plait je suis bonne pour le racheter en papier vu la couv xD
RépondreSupprimerJe le remonte vers le dessus de la pile.
RépondreSupprimer"Le récit est noir, autant vous dire que la vie n'est pas rose dans cette jungle pour l'Homme Blanc ».
RépondreSupprimerHahaha ! :D Plus sérieusement, j’entends beaucoup de bien de ce bouquin...
Je n'ai jamais entendu parlé de ce livre, cependant la couverture est magnifique :D
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