lundi 3 mars 2014

Horlemonde intégrale de Galliano, Peyravernay et Bazal, d'après Julia Verlanger

Il y a quelques années, je découvrais l’œuvre de Gilles Thomas alias Julia Verlanger. Après ma lecture de sa trilogie de L'Autoroute sauvage, j'en voulais encore ! J'ai donc acheté Horlemonde d'occasion, un roman de planet-opera dur et fun à la fois que j'ai bien apprécié. Quand j'ai vu qu'il avait été adapté en BD, je n'ai pas résisté. C'est un titre de Galliano, Peyravernay et Bazal chez Les Humanoïdes associés.

Les Terriens ont colonisé l’Univers connu depuis si longtemps, que certains mondes en ont oublié leurs origines. Les planètes qui ont su garder la mémoire des « anciens » se sont regroupées en une Fédération galactique, tandis que les mondes « rétros » ont régressé en civilisations archaïques. Marcé, le meilleur agent de la Fédération, se voit confier une mission délicate : sous couvert d’aider un monde rétro, Almagiel, à évoluer, il doit prendre le contrôle de la Montbassie, une plante aux vertus miraculeuses...

Le roman original avec une belle couv'
chez le Fleuve Noir
N'y allons pas par 36 chemins, j'ai trouvé cette BD excellente ! C'était gagné d'avance, puisque j'avais beaucoup aimé le roman.

D'un côté, Jatred, un jeune homme "gagé", autant dire esclave, vendu enfant par ses parents aux mastres d'Almagiel pour récolter la Montbassie, une plante miraculeuse qui est la seule ressource de la planète. Evidemment, la récolte est très dangereuse, la faune de la planète étant particulièrement mortelle. De l'autre, Marcé, un "Homme des Etoiles", qui tente de rallier Almagiel à la Fédération. Sauf que pour cela, les mastres de la planète doivent abandonner l'esclavage, ce qui n'est pas gagné... Orval, le méchant de service, est fermement opposé au projet.

Des images me restaient de ma lecture du roman : un binôme de héros, une jungle inextricable, un genre de planète prison (un peu à l'image des Racines de l'oubli de Christian Léourier). Que de bons ingrédients pour se faire un planet-opera fun et dangereux ! J'ai retrouvé avec plaisir cette atmopshère dans la BD.

Mon seul reproche à cette BD, les images un peu sombres. Par contre le dessin m'a bien plu.

Pour résumer, l'intégrale d'Horlemonde de Galliano, Peyravernay et Bazal, publé chez Les Humanoïdes associés d'après le roman éponyme de Julia Verlanger est plutôt fidèle au texte original. C'est un planet-opera palpitant et prenant, ça détend, c'est de la bonne vieille SF plaisir !


3 commentaires:

  1. Tiens tiens une femme qui a publié avec un pseudonyme masculin encore une :p
    Bon ben ça a l'air sympa :)

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  2. L’univers a l’air extrêmement riche ! Sinon, Tigger Lilly a bien raison, c’est triste :( Je me rappelle encore de ma stupéfaction quand j’ai appris que Robin Hobb était une femme !

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  3. Oh, Robin est un prénom féminin outre atlantique il me semble ?

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