mardi 17 janvier 2012

Chronique du soupir de Mathieu Gaborit

Le pitch :
Lilas, une naine flamboyante, a choisi, depuis la disparition de Frêne, son époux, de prendre sa retraite de Chef de la garde du palais de la Haute Fée pour ouvrir une auberge au bord de la mer, à l'endroit même où Frêne s'est "ancré" pour l'éternité. Entourée de quelques amis et d'Errence, un elfe qui est aussi son amant, elle mène une existence un peu trop paisible à son goût.
Alors qu'elle s'interroge avec angoisse sur son devenir, son fils Saule, pourchassé par un groupe de miliciens au service de la Haute Fée, fait irruption dans l'auberge. Il serre dans ses bras une fille de 16 ans, Brune, qui est à l'agonie.
Après quelques heures d'hésitation, et bien que pressentant l'immense danger qui émane de façon indicible de la personnalité de Brune, Lilas décide de les protéger envers et contre tous.

Mon avis :
Un peu de Fantasy dans ce monde de brutes !  

Chronique du soupir, dernier roman en date de Mathieu Gaborit publié au Pré aux Clercs en 2011, nous raconte l'histoire de Lilas, une naine au caractère bien trempé, dont le fils enlève une jeune fille nommée Brune à une méchante fée qui l'avait adoptée...

Ce récit, dans lequel une fée a remplacé le cœur de chaque être vivant, nous parle du souffle de vie, et a une grande portée poétique. Il est aussi triste, c'est un sentiment qui domine, mais n'entrave en rien le plaisir de la lecture.

Tu dis que tu reprends ton souffle. Es-tu certain de l'avoir pris avant ?

Les personnages sont fort bien campés, leurs noms évocateurs : les nains ont des noms de végétaux, tels Lilas, Cèdre, ou encore Iris, ce qui dès la naissance augure de leur fin, quand ils se changeront en pierre et s'ancreront définitivement à la terre.

En un court roman, Mathieu Gaborit réussit à inventer une mythologie propre au monde qu'il décrit, faite de fées, de sirènes, de proues... Les lieux sont aussi très importants, comme la ville Médiane, ou encore les bateaux des sirènes, des géodes qui flottent au-dessus de l'eau, portées par les chants.

L'auteur nous parle aussi de la famille, de son importance dans nos choix, de son soutien, ou encore de l'abandon, de la trahison...

J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman, et ai hâte d'en parler avec Mathieu Gaborit, à l'occasion de son "Mois de" sur Book en Stock !


Lu dans le cadre du mois de Mathieu Gaborit sur Book en stock
CITRIQ

9 commentaires:

  1. J'ai aussi beaucoup aimé cette lecture :) J'ai hâte comme toi d'être en février pour pouvoir discuter avec l'auteur sur Bookenstock !

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  2. Moi je dois le lire très bientôt justement!!

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  3. J'ai adoré cette lecture qui m'a fait découvrir cet auteur et j'ai hâte d'attaquer en LC les chroniques des féals !

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  4. Tu sais déjà ce que j'en pense mais c'est chouette que tu aies aimé.

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  5. Je pense que j'aurais quelques questions sur le sens de tout ça pour M'sieur Gaborit !

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  6. Bonjour,

    Je découvre ton blog et c'est un grand plaisir! Tes chroniques sont courtes et percutantes, elles me donnent plein d'idées de lecture. Merci à toi!

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  7. Wahou ! ça fait plaisir de lire ton commentaire Kalys ! Au plaisir de te croiser sur la blog !

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  8. Oh j'aime beaucoup la citation que tu as choisie :)
    C'est chouette que tu aies bien accroché. J'ai aimé l'idée du souffle, mais il manque un je-ne-sais-quoi. Il fau que je le chronique aussi pour le mois de ;)

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