dimanche 29 janvier 2012

Zombie Business de Jesse Petersen

Le pitch :
Tout ne va pas si mal pour Sarah et David.
Leur mariage se porte mieux que jamais, ils ont même monté leur petite entreprise d’extermination. Le marché est florissant : plein de zombies et donc plein de clients désireux de s’en débarrasser ! Sauf que… le cours du zombie s’affole quand certains s’avèrent plus difficiles à zigouiller. Une mutation ? Ce serait le début de la crise pour Sarah et David.
Les zombies, ça oblige à se creuser la tête !

Mon avis :
Encore une fois, une petite régression bien jouissive grâce à ce post-apo plutôt réussi, caché derrière une couverture qui fait fuir et son appartenance à une collection douteuse de chez Milady : Bit-Lit. Oui, ils ont osé classer cette série somme toute sympathique, drôle, zombiesque et totalement post-apo dans le sous-genre favori des adolescentes twilighteuses. Dommage pour ceux qui n'iront pas plus loin que les apparences !

Ceci est le tome 2, pour le tome 1 c'est là !

Vous connaissez ce mouvement que l'actrice principale fait chaque fois dans les films de kung-fu ou d'horreur ? Le genre de film où la fille est en cuir des pieds à la tête, avec une coupe mortelle. Elle s'accroupit sur un genou et tend l'autre jambe vers l’extérieur pour hacher menu ses adversaires, le tout ayant l'air vachement faisable, vous voyez ?
Eh bien, toutes les Carrie-Anne Moss et autres héroïnes nous ont menti  ! ça ne marche pas.

Pour les autres, voici la suite des aventures de Sarah et David dans ce monde en décomposition, dans laquelle ils ont ouvert leur boîte de chasseurs de zombies : Zombiebuster Extermination Inc. (Who are you gonna call ?) ce qui va les entrainer dans une histoire louche, leur faire rencontrer un savant tout aussi louche, et un gamin débrouillard et attachant. Oui nous avons une vraie intrigue inside ! Certes, l'amateur de post-apo ne sera pas surpris, mais il sera satisfait.

Dans ce tome, on rencontre aussi des zombies bioniques, un canon à filets, des cobayes zombies (oui le p'tit animal tout mignon et inutile), des camps de survivants... 

J'ai beaucoup aimé l'importance retrouvée des bibliothèques, devenues sanctuaires sacrés de l'information et de la connaissance, dans lesquelles on ne peut voler un livre qui pourrait se révéler utile aux survivants sans se faire lyncher.

Voler des livres dans une bibliothèque était devenu un véritable sacrilège. Tout particulièrement un livre susceptible d'aider d'autres survivants dans leur combat quotidien. Ce que j'aurais dû faire, c'est placer le bouquin sur les tables qui avaient été réunies au centre de la salle.

On retrouve aussi les légendes typiques des fins du monde : un mur aurait été construit au centre des Etats-Unis pour empêcher l'épidémie d'avancer... Info ou intox ? La fin du livre laisse présager une suite intéressante et très probablement surprenante.

Bien sûr les références chères à Jesse Petersen sont aussi présentes : Resident Evil, Delivrance, La Guerre des Etoiles (oui oui !)...

Non mais vraiment, si vous avez 5.70€, testez ces bouquins !


 
CITRIQ

3 commentaires:

  1. C'est vrai que la couverture ne donne pas vraiment envie.
    Mais je note... :)

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  2. Ah oui, il faut faire totalement abstraction de la couverture et de la collection, je l'admets ! D'ailleurs si mon père ne m'avait pas mis le tome 1 dans les mains, j'aurais raté ça.

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  3. Je compte le lire ce week end ! j'ai trop envie de me replonger dans cet univers farfelu !

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