samedi 4 août 2012

↓ L'Été Machine de John Crowley

Le pitch :
Il y a plusieurs centaines d'années, la tempête a balayé toute trace de civilisation technologique. Organisés en communautés tribales, les rescapés écoutent les conteurs évoquer « les anges », ces hommes qui vivaient avant la tempête et se déplaçaient dans d'étranges machines. Ils s'appellent Roseau Qui Parle, Rien qu'une fois, Rouge Peinte ou Sept Mains. Ils cherchent, dans les débris de leur mémoire, les traces et les légendes du monde d'avant... 

Mon avis :
L'été machine est un roman de John Crowley, écrit en 1979, traduit en 1981, paru chez Belfond, Points, puis récemment chez les Moutons Électriques. Il est considéré comme un classique de la SF aux États-Unis.

L'endroit où tu te rends n'est qu'une histoire ; celui d'où tu viens en est une autre.

Roseau qui Parle est le narrateur de cette histoire qui se passe des centaines d'années après la tempête qui a détruit la civilisation des anges (nous). Il habite Petit Belaire, où les gens vivent en communauté. Il veut partir découvrir le monde et devenir un Saint. Il raconte son voyage initiatique à une mystérieuse personne qui lui pose des questions.

Roseau, dit-elle, la vie revêt plusieurs formes ; le savais-tu ?
Il est des vies comme des escaliers, et d'autres comme des cercles.

Pour tout vous dire, ce livre est tellement barré et lyrique que je n'ai à aucun moment réussi à plonger dedans. Tout n'y est que métaphore. C'est joli, c'est charmant et il y a aussi de bonnes descriptions post-apo, à l'image de Route, cette autoroute du passé, mais c'est trop gentillet et poétique pour moi.

Nous restâmes allongés sous les rayons de lune qui nous sculptaient une autre demeure.

C'est un roman totalement déroutant, poétique, et qui ne m'a pas du tout emballée... De plus ma version Points contient de nombreuses coquilles notamment au niveau du découpage des mots, c'est dommage.



CITRIQ

4 commentaires:

  1. Dès que c'est onirique et poétique, en général ça me plait !
    Je pourrais donc bien me laisser tenter. Merci pour cette petite découverte que je ne connaissais pas du tout ! :)

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  2. Très bien ça m'intéressera de connaitre ton avis !

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  3. J'ai lu Le parlement des fées du même auteur. Ça a l'air d'être dans le même genre : très poétique, un peu abscons. J'avais beaucoup aimé. Je coir que je suis un peu comme Lorhkan pour ça. Je me le note donc.

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  4. Je l'ai lu y'a un bail (dans son édition Moutons électriques qui avait une fort jolie couverture), j'ai eu du mal à rentrer dedans et à comprendre même si c'est joliment écrit, c'est sûr ^^

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