Entrées en PAL (+7)
- Le Temps n'est rien d'Audrey Niffenegger : Henry est atteint d’une maladie génétique, la chrono déficience. Alors que certains rêveraient de voyager dans le temps, il la voit comme une malédiction. Il voyage contre son gré et sans moyen de contrôler ses sauts. Claire va voir Henry plusieurs fois, à un âge différent. Elle a 6 ans, quand elle rencontre Henry pour la première fois ; lui en a 36. Leur « vraie » rencontre a lieu à 20 ans pour elle, 28 pour lui. Les rôles s’inversent alors : elle va lui expliquer ce qu’elle a appris en côtoyant son futur lui et en l’aimant. Mais vivre ensemble est difficile. (La faute à Acr0)
- J-77 (Dernier meurtre avant la fin du monde tome 2) de Ben H. Winters : La fin du monde ? Elle arrive. Dans 77 jours maintenant, l’astéroïde 2011GV1 va s’écraser sur Terre, quelque part en Indonésie, et c’en sera fini de l’humanité. Plutôt que de se lever le matin pour aller travailler, les Américains – et on les comprend – préfèrent concrétiser d’urgence la liste des cent choses qu’ils ont envie de faire avant de mourir avec, évidemment, tous les excès que cela implique. Pourtant, il reste un homme, un seul, bien décidé à faire son job jusqu’au bout : Hank Palace, ancien flic de la police de Concord. Déterminé à retrouver Brett Cavatone, le mari de sa nounou qui a mystérieusement disparu, Hank se lance dans une quête désespérée, et rien ne semble pouvoir l’arrêter. Mais son courage et sa droiture suffiront-ils ? Car rien n’est simple dans un pays livré à une anarchie sans nom, où l’électricité et les télécommunications ont rendu l’âme et où les pillages sont quotidiens. (Prix P. K. Dick)
- Hantise de Shirley Jackson : Hill House est une immense et lugubre résidence, construite au XIXe siècle par le richissime industriel Hugh Crain. C'est une mostruosité architecturale, née d'un esprit torturé qui la souhaita à son image : labyrinthique, ténébreuse et pleine de lourds et terribles secrets. On la dit hantée, maléfique. Un chercheur fasciné par les phénomènes paranormaux a réuni dans la vieille demeure trois sujets, dont la personnalité lui paraît propre à susciter des manifestations surnaturelles, pour vérifier si Hill House et ses fantômes sont à la hauteur de leur réputation. Le cauchemar peut commencer... (Suite à la lecture de la nouvelle Morts sur le Nil dans le recueil Les Veilleurs de Connie Willis)
- Fêlures de Rozenn Illiano : Ce n’est pas tant la nostalgie qui guide ces mots, mais bien quelque chose qui s’apparente plus à une blessure ancienne, de celles qui s’imposent à vous dès que le temps change, qui font vriller vos os sous l’humidité de l’air ou la tension des tempêtes. Je crois que c’est pour cela que je guette, à la fin de l’été, le moment où les journées raccourcissent. Parce que le jour se couche tôt, parce que la nuit s’empare du paysage alors que le soir n’a pas encore sonné. Un rythme d’ailleurs, un rythme d’autrefois posé sur les méridiens du Pacifique. Si j’attends la venue de l’automne et la promesse de l’hiver, c’est pour rejeter en bloc la chaleur et le soleil. Pour noyer dans le froid ces souvenirs doux-amers de jour mourant, de montagnes baignées d’orage. — La Boussole Huit nouvelles parcourues de failles et de rêves sans issue, d’inévitables séparations et de retrouvailles au pied des tombes. (Par l'auteure du Rêve du Prunellier)
- La Servante écarlate de Margaret Atwood : Dans un futur peut-être proche, dans des lieux qui semblent familiers, l'Ordre a été restauré. L'Etat, avec le soutien de sa milice d'Anges noirs, applique à la lettre les préceptes d'un Evangile revisité. Dans cette société régie par l'oppression, sous couvert de protéger les femmes, la maternité est réservée à la caste des Servantes, tout de rouge vêtues. L'une d'elle raconte son quotidien de douleur, d'angoisse et de soumission. Son seul refuge, ce sont les souvenirs d'une vie révolue, d'un temps où elle était libre, où elle avait encore un nom. (Une lecture féministe pour le challenge SFFF & diversité)
- Horrorstör de Grady Hendrix : Depuis quelques jours, les employés du magasin de meubles Orsk à Cleveland découvrent régulièrement le mobilier détruit ou renversé, mais les caméras de surveillance ne détectent rien. Trois vendeurs sont désignés pour rester une nuit dans l'espace de vente. Prisonniers de l'obscurité, ils découvriront que les bruits étranges proviennent de zombies. (Un roman d'horreur dans un magasin type Ikéa et une super couv, idée venue de chez Chani)
- Les Décharnés de Paul Clément : Une journée de juin comme une autre en Provence. Blessé à la cheville, Patrick, un agriculteur de la région, asocial et vieillissant, ne souhaite qu'une chose : se remettre au plus vite pour retrouver la monotonie de sa vie, rythmée par un travail acharné. Mais le monde bascule dans l'horreur lorsque les automobilistes, coincés dans un embouteillage non loin de chez lui, se transforment soudain en fous assoiffés de sang... de sang humain. S'il veut survivre, Patrick doit non seulement faire face à ces démons qui frappent à sa porte mais aussi à ceux, plus sournois, qui l'assaillent intérieurement. Et si cette petite fille, qu'il prend sous son aile, parvenait à le ramener, lui, vieux loup solitaire, dans le monde des vivants ?
C'est marrant, après le tollé chez Alan Spade sur les auto-édités et la liste noire des méchants blogueurs qui ne lisent pas d'auto-édités - dont j'ai demandé à faire partie plus pour dire "merde je fais ce que je veux" qu'autre chose - voici que deux livres auto-édités entrent dans ma PAL en janvier : Rozenn Illiano, son hiver glacial (sa saison préférée) avec ses Fêlures, et Paul Clément, le rédac chef du site My Zombie Culture (il doit maîtriser son sujet, reste à voir comment il écrit !) avec Les Décharnés. Tous deux sont sympathiques, ont cerné mes goûts, suivent ma page et nous y discutons entre êtres humains. Je dis ça je dis rien.
Sorties de PAL (-9)
- My real children de Jo Walton ♥♥ - C'est un de ces livres en forme de claque, un livre coup de cœur fort, intense, que l'on lit avec un tel plaisir qu'on voudrait qu'il ne finisse jamais. L'auteure signe ici son chef d’œuvre, une uchronie mondiale et personnelle magistrale, une histoire de vie de femme époustouflante, un concentré d'émotions et d'humanité. (42/5)
- Le Temps n'est rien d'Audrey Niffenegger ♥ - Roman de science-fiction émouvant et finement construit. L'alternance de point de vue entre les deux personnages principaux est intelligente et participe vraiment à l'élaboration d'une histoire cohérente et pensée autour du voyage dans le temps et de ses implications. J'ai adoré cette lecture, moi qui suis rarement sensible aux histoires d'amour, celle-ci en est une à retenir. (5/5)
- Techno Faerie de Sara Doke - Fix-up entre magie et technologie, engagé pour la planète et pour la coopération de tous dans le but de la sauver. Les amateurs de faes n'hésiteront pas à se plonger dans ces textes militants pleins de merveilleux et d'amour des littératures de l'imaginaire. (3/5)
- Les Veilleurs de Connie Willis ↓ - Un best of des nouvelles primées de l'auteure qui m'a déçue. Certaines nouvelles sont excellentes, mais la plupart trainent beaucoup trop en longueur. Dommage. (2/5)
- J-77, Dernier meurtre avant la fin du monde tome 2 de Ben H. Winters - Ce second tome, qui a pourtant reçu le Prix P. K. Dick, m'a semblé très en-dessous du premier, et ce malgré une atmosphère de fin du monde pesante et crépusculaire à souhait. L'intrigue n'est pas à la hauteur des événements et ne fait que survoler le contexte, privilégiant le personnage d'Hank et son évolution. (3/5)
- Bifrost 80 : spécial Stephen King - Un chouette numéro de Bifrost sur Stephen King avec des nouvelles et un dossier très instructif sur l'auteur. Good ! (4/5)
- Je suis la reine d'Anna Starobinets - Recueil horrifique dans lequel l'auteure maîtrise l'absurde et nous emporte dans une spirale d'horreur quotidienne et schizophrénique. Le manque d'amour, de communication, le rejet et la folie sont les thèmes centraux de ces nouvelles de qualité. (4/5)
- Rainbow Warriors d'Ayerdhal - Un récit non seulement divertissant mais carrément d'utilité publique ! Il fait tomber les barrières et les préjugés dans un thriller rythmé et plein d'humour qui ne manquera pas de vous faire réfléchir. (4/5)
- Horrorstör de Grady Hendrix - Roman horrifique, il attire l’œil par son design atypique et offre à la fois un vrai moment de frayeur (à lire de préférence la nuit !) et une critique de la société de consommation et du concept de la chaine suédoise de magasins. Un huis-clos réussi tant sur la forme que sur le fond. (4/5)
Lectures en cours
Toujours impressionnants, tes bilans mensuels :) Je suis curieuse de voir ton avis sur le David Brin (je ne l'ai pas vu sortir celui-là)
RépondreSupprimerCe bilan-ci est sympa oui, mais janvier est souvent un bon mois !
SupprimerSinon pour le Brin il est sorti en 2004 aux Presses de la Cité. Il est indisponible maintenant, c'est un désherbage bib. Moi qui lis du cyberpunk quoi... Pour un certain challenge !
Ah je n'y avais pas pensé mais c'est vrai que la servante écarlate va tout à fait dans cet item, et il est très chouette !
RépondreSupprimerIl parait que c'est un classique oui !
SupprimerFranchement, Le temps n'est rien valait le coup : aussitôt arrivé, aussitôt lu. (cela ne compte presque pas). Huhu, je souris, car moi aussi je me suis penchée sur les deux mêmes livres d'auto édités ;) J'attends maintenant avec impatience la publicatioN VF de "My real children".
RépondreSupprimerJe pense que tu adoreras My real children ! Et merci encore pour Le temps n'est rien, il me reste en tête...
SupprimerOh je n'ai pas encore lu felures mais le rêve du prunellier était génial... En tout cas, bonne lecture avec Hantise, c'est un de mes préférés, magnifique, un régal terrifiant ! A lire et relire sans modération...
RépondreSupprimerJ'en frémis d'avance !
Supprimer