mardi 29 novembre 2011

Le chant des psychomorphes de Laurent Whale

Le pitch :
L’univers de Zéar a basculé.
Depuis les docks de Novo-Petersbourg jusqu’à Lambano et les lunes de Dagmar, il fuit. Dans l’espace comme sur les astéroïdes, l’étau se resserre autour des insurgés. Que peut une poignée de parias contre les mercenaires de Brixto ?
Quels pièges recèlent les jungles de D04-340 ?
L’espoir fait vivre, dit-on ; mais mourir est souvent plus doux.

Mon avis :
Laurent Whale est un auteur que j'ai toujours plaisir à lire. Après l'avoir découvert grâce à la lecture de Les étoiles s'en balancent, un post-apo chez Rivière Blanche, j'ai enchainé sur les Pilleurs d'âmes - Un récit de flibuste et space-op' - aux Editions Ad Astra, prix Rosny Aîné 2011 (excusez du peu !). Et du coup, j'ai complètement commencé à l'envers, puisque Le chant des psychomorphes est son premier roman, précédemment édité chez Rivière Blanche, et remanié à l'occasion de sa publication en poche chez Lokomodo.

Zéar, un petit fonctionnaire à la vie étriquée (mais qui voyage quand même pour son boulot) est contacté par un mystérieux inconnu, qui lui propose un deal, qui finit en chantage pur et simple : trahir sa patrie (une dictature fort sympathique) contre de l'argent, puis simplement contre sa vie... Le voici embarqué dans un complot à l'échelle galactique, poursuivi par la GouvPo et forcé de fuir à travers la Voie Lactée...

Je ne leur laisserai pas le temps de me paralyser. Ne pas se laisser prendre vivant. Jamais.
 
Comme d'habitude dans les récits de M'sieur Whale, on est tout de suite pris dans l'action. Les temps morts, il ne connait pas, et c'est très bien comme ça ! Le passage dans l'astroport m'a fait penser un bon post-apo, bien claustrophobe.

Les références à l'exploitation des peuples et des ressources sont intéressantes, et finalement se font une place dans un récit qu'on aurait pu croire uniquement dans l'aventure. Et oui, il y aussi de la réflexion dans Le chant des psychomorphes !

La galaxie intérieure n'a pas les moyens de contrecarrer Brixto. Il suffira que les prix du tolsène flambent pour que l'aide militaire terrienne et lambanite se replie - comme par enchantement - et abandonne Antalys à son triste destin.

La couverture d'Alexandre Bonvalot, qui ne m'avait d'abord pas frappée, est vraiment très chouette. Comme ce n'est pas toujours le cas pour les livres de SFFF, c'est bon de le souligner.

Voici un bon petit roman d'aventures que je vous conseille vivement, à consommer sans modération (et pas cher !). De plus, les Editions Lokomodo sont à suivre absolument, car je cite :

Cette collection a pour but de faire redécouvrir à petit prix et à un large public amateur d'imaginaire et de fiction des ouvrages précédemment publiés en grands et moyens formats, sans toutefois s'interdire de temps à autre la publication de quelques titres coups de cœur inédits.
Par ce biais, les éditions Lokomodo souhaitent offrir la possibilité aux auteurs francophones de bénéficier d'une réédition de leurs livres à format et prix poches leur permettant une meilleure visibilité et diffusion.

Et ça, ça fait plaisir !


Pour montrer mon soutien personnel et professionnel aux petites maisons d'éditions, voici un logo trouvé sur Livrement !



CITRIQ

4 commentaires:

  1. A l'air bien cool ce bouquin, et puis connais pas encore cet auteur (je lirai ensuite les etoiles s'en balancent, qui ma foi à l'air bien foufou). Et Franchement bon délire le petit prix !!!

    RépondreSupprimer
  2. Oui en fait Lokomodo va reprendre des titres de Rivière Blanche pour les publier en poche, c'est plutôt top !

    RépondreSupprimer
  3. Il est prévu pour bientôt! Vu ce que tu end is, je me réjouis à l'avance (moi aussi j'aime bien Laurent Whale!)

    RépondreSupprimer
  4. Pour un bon moment de lecture pas prise de tête, je pense même l'offrir à mon papa :D

    RépondreSupprimer

Pages vues