Pour libérer la Terre du joug de l’empire des Cinq Mondes, Paddy Blackthorn se retrouve à courir l’espace afin de découvrir le secret de l’ultrapropulsion spatiale. Ses seuls indices : quelques bribes de données codées sur cinq rubans d’or.
Heureusement, il pourra compter sur l’aide de l’énigmatique Fay car tout l’Empire est à ses trousses. Et pour cause, Paddy a causé la mort de ses cinq plus grands princes...
Mon avis :
C'est une période de réédition pour les classiques de Jack Vance. J'ai choisi de jeter mon dévolu sur Les Cinq rubans d'or chez ActuSF pour deux raisons : la couv' rétro à souhait qui me plait énormément, et l'avis plus que positif de mon ami Xavier Dollo sur ce court roman d'aventure. Du coup je l'ai en papier, et Cornwall me l'a prêté en numérique à cause de ma panne de lampe ! (Oui quand on lit la nuit et qu'on n'a plus de piles plates introuvables dans sa lampe, on est embêté !!)
Lire du Jack Vance, c'est s'attendre à vivre des aventures rocambolesques et à rencontrer des personnages hauts en couleur. Nous nous trouvons donc ici dans un space-op' rythmé, que je qualifierais de "light", de l'âge d'or de la SF.
Paddy est un terrien, obsédé par l'ultrapropulsion qu'il veut à tout pris s'offrir, enfin voler. Cette technologie est contrôlée par les extraterrestres, tous descendants de terriens ayant colonisés des planètes à travers l'univers, qui ne rigolent pas, et contrôlent strictement sa production. Mais par une étonnante coïncidence, Paddy va provoquer la mort des cinq grands pontes qui possèdent la formule de l'ultrapropulsion et leur voler leurs rubans, qui a eux cinq constituent le secret de la très convoitée technologie.
Autant vous dire qu'il va être le terrien le plus recherché de l'univers, vite rejoint par une espionne du nom de Fay. Cette dernière justement, est un personnage féminin qui me parait peu courant dans la "SF à papa" : intelligente, elle l'est, et plus que Paddy. Ce n'est pas un faire-valoir, c'est une femme libre et moderne. Chapeau pour un bouquin datant de 1950 !
Lire du Jack Vance, c'est s'attendre à vivre des aventures rocambolesques et à rencontrer des personnages hauts en couleur. Nous nous trouvons donc ici dans un space-op' rythmé, que je qualifierais de "light", de l'âge d'or de la SF.
Paddy est un terrien, obsédé par l'ultrapropulsion qu'il veut à tout pris s'offrir, enfin voler. Cette technologie est contrôlée par les extraterrestres, tous descendants de terriens ayant colonisés des planètes à travers l'univers, qui ne rigolent pas, et contrôlent strictement sa production. Mais par une étonnante coïncidence, Paddy va provoquer la mort des cinq grands pontes qui possèdent la formule de l'ultrapropulsion et leur voler leurs rubans, qui a eux cinq constituent le secret de la très convoitée technologie.
Autant vous dire qu'il va être le terrien le plus recherché de l'univers, vite rejoint par une espionne du nom de Fay. Cette dernière justement, est un personnage féminin qui me parait peu courant dans la "SF à papa" : intelligente, elle l'est, et plus que Paddy. Ce n'est pas un faire-valoir, c'est une femme libre et moderne. Chapeau pour un bouquin datant de 1950 !
Pour en revenir, pourquoi ai-je dit "light" ? Ce sera mon seul reproche à ce court roman : l'histoire est très elliptique. Dans cet récit en forme de chasse au trésor, il m'a manqué les voyages entre les planètes, inexistants. Certes, ils ont l'ultrapropulsion, mais quand même ! De même, les extraterrestres sont bien esquissés, on se les représente, mais on aimerait en savoir plus sur toutes ces civilisations issues de la même espèce : les humains.
Pour résumer, Les Cinq rubans d'or est court, rythmé, divertissant, bourré d'humour, la femme y tient une bonne place, plutôt moderne. Il faut savoir qu'il est considéré comme le premier roman de Jack Vance, ce qui promet pour les suivants ! J'ai passé un agréable moment de lecture avec un goût de trop peu, qui me donne envie de lire d'autres œuvres de l'auteur. C'est d'ailleurs prévu pour mai sur le Cercle d'Atuan avec l'intégrale 1 de La Terre Mourante.
Les avis de Lorhkan, Cornwall
Une lecture agréable et drôle à laquelle on revient avec plaisir ! |
Lecture n°26 dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas |
L'aspect culture et description des extra terrestre est beaucoup plus développé dans Le dernier château et autres crimes. Bon je n'ai lu que la 1ère Novella dedans "Les maisons d'Iszm" et j'ai beaucoup aimé.
RépondreSupprimerRythmé et amusant, c'est déjà pas mal, mais ça a quand même pris de l'âge...
RépondreSupprimerPas plus accroché que ça, je sais que Vance peut mieux faire !