Les Années fléaux est un recueil original de trois nouvelles de Norman Spinrad, initialement paru dans la collection Présence du Futur, puis réédité par Folio SF.
Ayant redécouvert il y a peu l'auteur grâce à la nouvelle Continent perdu parue chez les Dyschroniques, j'avais envie de creuser un peu sa vision de l'apocalypse. J'avais précédemment lu Rêve de fer, dans un tout autre registre.
Dans les rues et le métro de New York devenus une vaste Cour des
Miracles s'engage une poursuite impitoyable entre une transfuge du
trottoir promue vigile et un zonard sans pitié pour la possession...
d'un chien. C'est l'Amérique du chômage.
Les ravages du sida ont transformé des villes entières en Zones de Quarantaine où l'ont laisse mijoter le virus, situation qui arrange les instances politiques et économiques et que la découverte d'un remède ne saurait changer. C'est l'Amérique de l'exclusion.
Le pouvoir mis en place par la « majorité morale » post-reaganienne contraint à l'exil les mauvais esprits du genre de Normal Spinrad, qui se retrouve sur ses vieux jours en train de jouer une nouvelle version d'Un Américain à Paris. C'est l'Amérique de la censure.
Les ravages du sida ont transformé des villes entières en Zones de Quarantaine où l'ont laisse mijoter le virus, situation qui arrange les instances politiques et économiques et que la découverte d'un remède ne saurait changer. C'est l'Amérique de l'exclusion.
Le pouvoir mis en place par la « majorité morale » post-reaganienne contraint à l'exil les mauvais esprits du genre de Normal Spinrad, qui se retrouve sur ses vieux jours en train de jouer une nouvelle version d'Un Américain à Paris. C'est l'Amérique de la censure.