Suis-je :
- Masochiste ?
- Dérangée ?
- Fan de post-apo ?
- Les trois ?
Un Souvenir nommé Empire d'Arkady Martine est le premier tome d'un diptyque publié chez Nouveaux Millénaires début mars. Il a reçu le prestigieux Prix Hugo en 2020.
Yskandr, l'ambassadeur de Lsel en poste dans la capitale de Teixcalaan, a été tué. Sa remplaçante, Mahit Dzmare, part avec un handicap : la puce mémorielle censée lui fournir les souvenirs de son prédécesseur est défectueuse. Heureusement elle peut compter sur Trois Posidonie, sa chargée de mission, pour la guider parmi les intrigues de la politique de l'empire.
Les retours sont très mitigés sur ce titre. Certains adorent, d'autres le trouvent longuet... Je dois avouer faire partie de cette seconde team ! Cependant, Un Souvenir nommé Empire est aussi bourré de qualités, et trouvera son public sans aucun doute.
Stephen King est un de mes auteurs doudous depuis mes 12 ans, depuis l'été où j'ai commencé à lire Le Fléau dans sa version poche.
Je ne suis pas certaine de vouloir lire tous ses livres, mais je voulais faire le point sur ceux que j'avais lu ! Je me suis dit, pourquoi ne pas le faire avec vous ?
Vous pouvez retrouver mes chroniques de livres de Stephen King via le tag "King". Évidemment, j'ai chroniqué peu de ses œuvres, puisque j'en ai lu la majorité avant le blog !
Aidée de la page bibliographique de l'auteur sur la NooSFere, je vais tenter de faire la liste exhaustive de ses livres - romans, essais et recueils - par décennie de parution VO. N'hésitez pas à me signaler mes oublis, je n'ai pas répertorié les nouvelles publiées à l'unité en numérique, comme Dans les hautes herbes ou Sale gosse.
En ce mois de février, quoi de mieux qu'un livre sur la mort l'amour ?
Entre vieilles légendes sioux, bas-fonds de Bangkok, futur dystopique et passé recomposé, Éros et Thanatos dansent ensemble pour mieux révéler les fêlures humaines. Quand l’horreur se pare de douceur, que le fantasme se fait fantastique et cruel, que la drogue du passé tue pour oublier le présent…
Ce recueil contient :
Grande-Bretagne. Futur proche. La monarchie constitutionnelle parlementaire qu’on croyait éternelle a laissé place au Système, un mode de démocratie directe où le citoyen est fortement incité à participer et voter. La population est surveillée en permanence par Témoin : la somme de toutes les caméras de surveillance et de tout le suivi numérique que permettent les smartphones et autres objets connectés.
Alors qu’elle est soumise à une lecture mentale, la dissidente Diana Hunter décède. Neith Mielikki, une inspectrice de Témoin, fidèle au Système, est chargée de l’enquête. Alors qu’elle devrait être en mesure d’explorer la mémoire de Hunter, Neith se retrouve face à trois mémoires différentes : celle d’un financier grec attaqué par un requin, celle d’une alchimiste et celle d’un vieux peintre éthiopien. Pour Neith, un incroyable voyage au cœur de la pensée humaine commence. Aussi surprenant que dangereux.
Gnomon est l'un de ces romans à la [anatèm] de Neal Stephenson (j'ai littéralement ADORÉ), La Chose en soi d'Adam Roberts (remarquable) ou Trop semblable à l'éclair d'Ada Palmer (j'ai fini par abandonner !) : il exerce une force d'attraction/répulsion sur l'éventuel lecteur.
En 1938, suite au mouvement de panique généré par la diffusion de La guerre des mondes à la radio par O. Welles, un adolescent est retrouvé blessé sur la route de Heathcote. Il affirme que son père lui a tiré dessus, qu'il a tué sa mère et qu'il s'est suicidé pour éviter qu'ils soient massacrés par les extraterrestres. Le journaliste Douglas Burroughs est chargé d'enquêter sur cette affaire.
J'ai été intriguée par l'histoire de cette BD, déjà parce que ce qui entoure l'adaptation de La Guerre des Mondes par Welles m'intéresse beaucoup, ensuite par l'impression que cet album allait faire appel à l'esprit critique de ses lecteurs... Et en effet c'est le cas !
En descendant du train à Penn Station, le jeune homme se rend compte qu’il a tout oublié : son nom, son passé, son visage… Une seule certitude : quoiqu’il n’ait jamais mis les pieds à Manhattan, il est ici chez lui. Rien d’anormal, donc, à ce qu’un vieux taxi jaune à damiers s’arrête devant lui au moment où il en a le plus besoin. Il doit impérativement se rendre sur FDR Drive ; il ignore pourquoi, mais cela a sans doute un rapport avec les tentacules qui sèment le trouble à chaque coin de rue. La ville, sa ville est en danger, et lui seul semble être en mesure de la défendre. Lui seul ? Non, ils sont cinq, un pour chaque arrondissement de New York…
Alors, disons le tout de suite, ce roman n'était pas fait pour moi : et oui l'Urban Fantasy, ce n'est pas tellement ma tasse de chocolat... Mais je dois dire que l'autrice est plutôt douée pour créer une vraie dynamique dans son intrigue ! Même si l'Urban Fantasy n'est toujours pas pour moi en définitive. Reprenons...
Je dois dire que ce livre m'intimidait pas mal, notamment à cause de la présence dans son pitch de Kant et sa philosophie :
En 1986, Charles Gardner et Roy Curtius participent à un programme de recherche sur d'éventuels signaux extraterrestres depuis une base en Antarctique. La cohabitation se passe mal, les personnalités des hommes étant diamétralement opposées. Roy, obsédé par la lecture de la Critique de la raison pure, prétend avoir résolu le paradoxe de Fermi sur la vie extraterrestre grâce au texte de Kant.
J'ai passé un excellent moment de lecture !
La saison 3 du challenge Madeleine de Proust se termine.
Encore une petite saison bien sympa, toute en nostalgie. Une participation suffit pour se faire plaisir en plus ! Et tout le monde a joué le jeu !!
Récap' des articles des participant.es par ordre alphabétique :