Non vous ne rêvez pas, c'est bien moi !
Le blog est à l'arrêt depuis quelques mois, la faute à des bouleversements familiaux d'ampleur. Cependant, rien ne m'empêchera d'aller aux Utopiales !!!!!
Je serai présente samedi, dimanche et lundi. J'ai essayé de concocter un programme que je ne suivrai absolument pas dans les faits, quoique je suis devenue plus sérieuse avec le temps. Il y a certaines tables rondes que je n'ai pas envie de rater, d'autres qui se chevauchent... On y croit !
Samedi 29 octobre
9h : la leçon du président - Les Stations spatiales
Avant de coloniser de nouvelles planètes, l’humanité pourrait commencer
par construire de vastes stations spatiales. Évoquée dès les débuts de
l’astronautique, cette idée eut son heure de gloire au milieu des années
1970 pour, selon Gerard K. O’Neill, « résoudre les problèmes de la
Terre ». La science-fiction s’est bien sûr emparée du thème de la
station spatiale pour en faire un cadre ou un sujet. Si la question de
créer des conditions favorables dans ces stations spatiales géantes est
première, nous verrons comme les questions d’organisation sociale y sont
tout aussi redoutables. Comment bâtir des stations spatiales ?
Seront-elles capables de donner raison à Gerard K. O’Neill ?
Avec Roland Lehoucq
11h30 : Du Soleil vert à la cannibale holocauste
Dans le film Soleil Vert tiré du roman de Harry Harrison, on
voit l’humanité, ayant tout consumé autour d’elle, condamnée à se
dévorer elle-même. La consommation de viande des pays développés serait,
entre autres, l’un des facteurs cruciaux qui contribuent au
réchauffement climatique, mais également nuirait à la santé des
citoyens. Et ce non seulement à cause de la viande elle-même mais
également du fait de sa contamination par les polluants. Serons-nous
simplement consommables demain ?
Avec : Christophe Carpentier, Morgane Caussarieu, Charlotte Sinding, Olivier Gechter
15h : Alien, féministe ?
Lors de la sortie du film, deux extraordinaires créatures hantaient
les coursives du Nostromo : Alien et Ripley. Enfin un personnage de
femme forte, libre de romance obligatoire avec le mâle dominant, sans
même avoir besoin d’un drame dans le frigo pour lui forger le caractère !
Parallèlement, une grande partie de l’horreur distillée par le film
tournait autour de la sexualité et la maternité…
Avec : Nicolas Martin, Les Aggloméré·e·s, Marc Caro, Laura Lam
17h30 : De l'érotisme à la pornographie
La frontière entre érotisme et pornographie est étroite, mouvante et
floue selon les cultures. Mais que se passe-t-il lorsqu’on explore les
sexualités du futur ? L’amour avec un·e extraterrestre ou un·e robot·e,
via les technologies et sociologies nouvelles ? L’amour en apesanteur ?
Quand la métaphore du réel explore l’univers du fantasme…
Avec : Christophe Siébert, Fabien Vehlmann, Sara Doke
Dimanche 30 octobre
10h15 : Irons-nous vers les étoiles ?
De très nombreux récits d’anticipation l’ont prédit : un jour,
l’humanité quittera la Terre et ira explorer d’autres systèmes
planétaires. Thème majeur de la science-fiction, le voyage
interstellaire n’est pas à l’ordre du jour des grandes agences spatiales
tant il reste complexe. Quelles sont les limites de la propulsion
spatiale ? Est-il vraiment déraisonnable d’imaginer que, dans quelques
siècles, nos descendants construiront des vaisseaux spatiaux et y
prendront place ? Cap sur les étoiles !
Avec : Elisa Cliquet Moreno, Roland Lehoucq, Olivier Grasset
11h : Joutes de traductrices
La traduction est un art subjectif et labile comme l’écriture. Un
texte n’aura pas la même couleur sous la plume de l’un·e ou l’autre. Les
choix opérés, sourciers ou ciblistes, le transportent chacun à leur
façon. Deux grandes traductrices de science-fiction s’attaquent à un
texte pour nous montrer in vivo comment elles opèrent ces choix et
combien ces mêmes choix sont valides chaque fois.
Avec : Mathilde Montier, Sylvie Denis
18h : Les limites de la traduction
Traduire un texte, c’est tenter l’impossible : rendre la musicalité
du style de la langue et de l’auteur·rice, rendre l’esprit et la lettre
du texte. Il faut souvent choisir de privilégier l’un plutôt que les
autres et inversement. C’est peut-être encore plus difficile en
science-fiction où émergent sans cesse de nouveaux mots et concepts.
Comment louvoyer entre ces écueils divers ?
Avec : Patrick Couton, Nathalie Mège, luvan
18h15 : Remise du Prix Julia Verlanger
Le Prix Julia Verlanger, créé en 1986 à l’initiative de Jean-Pierre Taïeb (époux de Julia Verlanger), est attribué par la fondation éponyme, agissant sous l’égide de la Fondation de France. Il récompense des romans de science-fiction ou de fantasy. Le Prix Julia Verlanger est remis aux Utopiales depuis 2003. Actuellement présidé par Sara Doke, le jury est composé de François Manson, Marie Vincent et Sylvie Lainé.
Sept ouvrages sont en compétition :
— Ring Shout : Cantique rituel de P. Djèlí Clark, Éd. L’Atalante (traduit par Mathilde Montier)
— Le serpent (la maison des jeux) de Claire North, Éd. Le Bélial (traduit par Michel Pagel)
— Le livre de Koli / Les épreuves de Koli de M.R. Carey, Éd. L’Atalante (traduit par Patrick Couton)
— Tè Mawon de Michael Roch, Éd. la Volte
— Les libraires gauchers de Londres de Garth Dix, Éd. Leha (traduit par Florence Bury)
— Meute de Karine Rennberg, Éd. ActuSF
Lundi 31 octobre
11h : Icare au bûcher
Dante 01, Kyln, Fiorina, Salusa Secundus… Les noms des prisons de science-fiction font
trembler.
Le protagoniste en sort parfois ou y reste souvent, mais il y accomplit
toujours un voyage incertain vers la rédemption. Vue en coupe de la
prison en science-fiction…
Avec : Ugo Bellagamba
13h : La ligne bleue des Vosges
Dans la Saga Vorkosigan de Lois McMaster Bujold, les seigneurs locaux
se trouvent confrontés à une loi qui permet à leurs paysans de
quitter leur comté si le seigneur se montre trop dur et exigeant.
Offred, elle, retrouve sa dignité́ d’être humain en se réfugiant au
Canada dans La servante écarlate de Margaret Atwood. La libre
circulation des personnes devient ainsi un levier de régulation sociale
et de démocratie.
Avec : P. Djèlí Clark, Xavier Dollo, Claire Duvivier, Su J Sokol
14h15 : Le plafond de verre
C’est un truisme : plus on monte dans la hiérarchie sociale,
économique ou politique, plus le nombre de femmes s’amenuise. Entre
non-mixité choisie et parité imposée, les démocraties tentent avec plus
ou moins d’enthousiasme de pallier la discrimination que certains se
refusent encore à admettre. Quels outils du futur pour briser le plafond
de verre ?
Avec : Les Aggloméré·e·s, Jo Walton, Ada Palmer, Valérie Mangin
Au plaisir de vous croiser dans les allées des Utopiales (enfin surtout au bar évidemment) !
Bon séjour ! Sans moi, cette année encore :)
RépondreSupprimerJe te souhaite d'excellentes Utopiales! Ces salons sont toujours sympathiques, et la programmation que tu évoques est alléchante.
RépondreSupprimerDes thématiques intéressantes, mais je me demandais si les Utopiales étaient ouvertes au public ordinaire,ou bien il faut y être invité.
RépondreSupprimerC'est trop chouette ! On va enfin se revoir !
RépondreSupprimerLes thématiques me plaisent vraiment beaucoup cette année. Au plaisirs de se voir ;)
RépondreSupprimerContente de t'y avoir vue en tout cas :=)
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