Le pitch :
Le prix de l’immortalité…
Il travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l’univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu’il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tout comme les « crises de souvenirs » qui le terrassent de plus en plus souvent. Au point d’en menacer ses missions. Des souvenirs dont il ne sait même pas s’ils sont les siens. Des crises qui masquent une terreur secrète, tapie au fond de lui sous la forme d’un cauchemar qui, inexorablement, se rapproche et menace de l’engloutir. Le compte à rebours est engagé…
Il travaille pour le compte des grandes Compagnies qui se partagent l’univers. Il erre de planète en planète au gré de ses contrats. Il est le tueur à gages le plus redouté des mondes humains. Le plus cher, aussi. Nul ne sait qui il est véritablement. Pas même lui. Tel est le prix de son immortalité. Immortalité qu’il doit à un artefact extraterrestre unique et qui ne le quitte jamais. Tout comme les « crises de souvenirs » qui le terrassent de plus en plus souvent. Au point d’en menacer ses missions. Des souvenirs dont il ne sait même pas s’ils sont les siens. Des crises qui masquent une terreur secrète, tapie au fond de lui sous la forme d’un cauchemar qui, inexorablement, se rapproche et menace de l’engloutir. Le compte à rebours est engagé…
Mon avis :
Mémoria est un roman de Laurent Genefort paru en 2008 au Bélial et réédité en septembre 2011 chez Folio SF dans une version augmentée. Je le définirais comme un thriller space-op' !
Le narrateur est un tueur à gages. Il voyage de système en système au gré de ses contrats. Il est en effet payé par des multimondiales (Entreprises qui possèdent carrément des planètes, voire des systèmes entiers) pour éliminer des personnes gênantes.
Je n'assassinais que des assassins. Mais même si c'étaient tous des criminels qui avaient du sang sur les mains, je supprimais des individus. Des êtres pensants, capables de sentiments. Je rayais de l'univers ce qu'ils étaient, leur mémoire, leur devenir. Leur éventuelle rédemption. [...]
Mais je le faisais. Parce que c'était une obligation pour moi. Ma survie passait avant celle des autres.
Pour approcher ces personnes, notre ami utilise une technologie unique au monde, qui se trouve dans sa mallette. D'origine inconnue, elle lui permet de transférer son esprit dans le corps d'un hôte, en s'appropriant ses souvenirs grâce à des capsules nommées "mémorias".
Cinq grammes. Le poids d'un souvenir.
Vieux de plusieurs siècles, il a oublié jusqu'à son nom. Il est sujet à des crises qu'il appelle le cauchemar noir. Elles sont violentes et de plus en plus rapprochées. Elles sont l'occasion de la remontée de nombreux souvenirs : certains lui appartiennent-ils ?
Le cauchemar nous offre un aperçu des personnes que le narrateur a habité. La plupart du temps ce sont des hommes violents. Il a même emprunté le corps et les souvenirs d'un péd*phile... Assez dérangeant. (je précise que j'ai mis un * dans le mot ci-dessus pour éviter que des personnes aux recherches moisies et révoltantes arrivent sur ce blog. Oui c'est arrivé.)
Ce roman, divisé en 3 parties, 3 "missions", nous raconte l'évolution du héros, de ses réflexions et de ses motivations. Laurent Genefort explore les vices des hommes, souvent au travers de l'obsession du pouvoir, ou encore de la lâcheté. Le lecteur est toujours entre action et réflexion, ce qui nous donne un récit accrocheur. Entre les missions, j'ai eu le plaisir d'accompagner le tueur dans ses voyages spatiaux et de découvrir les Portes de Vangk.
L'édition Folio SF est augmentée d'une courte nouvelle intitulée La nuit des pétales. C'est une aventure du tueur. Elle est assez particulière car il est poussé à une extrémité spéciale pour essayer de survivre.
De plus, on retrouve un lexique de la Panstructure. Quoi qu'est-ce ? Si j'ai bien compris, les humains ont découvert dans l'espace des Portes de Vangk, artefacts construits par une espèce inconnue, qui ont lancé l'expansion de l'humanité dans l'espace, en leur permettant de voyager beaucoup plus rapidement. La Panstructure est l'ensemble des systèmes reliés par ces passages. Les Portes de Vangk et les multimondiales sont des éléments récurrents dans la bibliographie de Laurent Genefort. On les retrouve notamment dans la Mécanique du Talion chez l'Atalante, que j'ai bien envie de lire maintenant !
Pour résumer, j'ai lu ce roman très rapidement, j'ai bien accroché au personnage tourmenté du tueur à gages, je n'ai pas vu venir la fin et j'ai encore passé un agréable moment de lecture avec Laurent Genefort.
Lecture n°3
dans le cadre du challenge
Summer Star Wars Episode VI
Je ne sais pas si je me laisserais tentée, mais j'aime bien la couv'
RépondreSupprimerEn tout cas on dépote pour le SSW :D
C'est vrai que la couv' est chouette !
RépondreSupprimerIl me disait bien ce bouquin, et je me suis rendue compte qu'il rentrait dans le SSW alors cool :p
En tout cas, si tu cherches un roman divertissant, tu peux y aller, c'est tout chouette
Ca donne envie de le lire! Merci Lune
RépondreSupprimerJe dois avouer à ma grande honte n'avoir encore jamais mis le nez dans un Genefort (enfin dans un de ses romans, quoi !^^).
RépondreSupprimerJe n'ai lu que la nouvelle "Remparts" que j'avais bien aimé. Du coup, je compte bien me procurer "Points chauds" (dans le même univers que la nouvelle).
Et puis ce "Memoria" me semble sympa aussi !
Celui-là, je le lis dès que je peux.
RépondreSupprimerJe l'ai lu aussi dans le cadre du SSW, avis à venir sous peu, mais j'ai bien aimé !
RépondreSupprimerUne très bonne lecture !
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