États-Unis, début des années 1930. Les dirigeables sillonnent le ciel,
Berlin est peuplée de zombies et la magie, apparue depuis près d'un
siècle, a changé la donne. Le grand public hésite entre admiration et
haine des actifs, ces gens qui se téléportent, lisent dans les esprits,
modifient la gravité, contrôlent les animaux, guérissent par imposition
des mains...
Deux organisations de magiques se livrent une guerre souterraine acharnée : l'Imperium et son maître le président, qui tiennent le Japon, et le Grimnoir, société secrète de résistants aux intentions louables mais aux méthodes discutables.
Jake Sullivan, lui, vétéran de la Grande Guerre au passé de truand, ne doit la liberté qu'à son serment de mettre ses pouvoirs au service du FBI chaque fois qu une enquête implique des actifs; criminels. Il sera bientôt confronté aux véritables enjeux géopolitiques d un monde au bord de l'enfer et de la destruction ; il lui faudra choisir son camp.
Deux organisations de magiques se livrent une guerre souterraine acharnée : l'Imperium et son maître le président, qui tiennent le Japon, et le Grimnoir, société secrète de résistants aux intentions louables mais aux méthodes discutables.
Jake Sullivan, lui, vétéran de la Grande Guerre au passé de truand, ne doit la liberté qu'à son serment de mettre ses pouvoirs au service du FBI chaque fois qu une enquête implique des actifs; criminels. Il sera bientôt confronté aux véritables enjeux géopolitiques d un monde au bord de l'enfer et de la destruction ; il lui faudra choisir son camp.
Ouh la belle surprise que voilà !
Je vous présente le premier tome des Chroniques du Grimnoir qui s'intitule Magie Brute, écrit par Larry Correia et judicieusement édité par L'Atalante. Je dis bravo, je dis encore !
Alain Kattnig, co-directeur de la collection la Dentelle du Cygne, nous confie ceci à propos de l'auteur sur le blog des Éditions L'Atalante : "...un nouvel auteur, justement. On l’a choisi parce qu’il est bon. En plus il écrit vite. Et ça reste bon."
La couverture annonce tout de suite la couleur : mais non pas "jaune". Elle annonce un héros sombre, musclé, déterminé, elle annonce une gamine qui a l'air gourde mais il ne faut pas s'y fier, elle annonce des dirigeables dans le ciel, des gratte-ciels, de la magie et du feu, et elle annonce que ça va péter. Trouvez pas ?
C'est un roman à la croisée des genres. Nous sommes dans les années 30, et la magie est apparue sur Terre il y a environ un siècle. Certaines personnes sont devenues des "actifs" dotés de pouvoirs divers. On les nomme Brute, Bougeur, Voyageur, Guérisseur, Parleur... Les autres sont les normaux. Ils ont bien entendu du mal à s'entendre, mais pour l'instant ce n'est pas de là que vient le danger. Deux sociétés secrètes s'affrontent : L'Impérium qui veut imposer sa supériorité aux normaux et régner sur le monde, et le Grimnoir qui tente tant bien que mal de le combattre. Notre héros, Sullivan, va se retrouver embarqué dans l'histoire.
Nous nous trouvons en présence d'une combinaison réussie entre uchronie (l'exergue de chaque chapitre nous permettant d'en comprendre un peu plus au fur et à mesure du récit), steampunk, urban fantasy et comic, et tout ceci est rondement mené. Nous sommes tout le temps au cœur de l'action, ça bouge, ça se bastonne, ça se flingue... Que du bonheur ! Mais attention, loin de s'en tenir là, comme l'aurait fait un blockbuster hollywoodien, on a même le droit à une intrigue digne de ce nom. C'est bien amené, c'est bien ficelé, c'est cohérent.
Les personnages, même secondaires, sont bien construits et ont chacun leur petite histoire personnelle, souvent tragique. L'humour n'est pas absent du récit et tout cela tient vraiment la route.
Et en plus, il y a des zombies.
Je me permets de faire un petit clin d’œil sur les noms de certains vaisseaux : un dirigeable se nomme en effet "Bouledogue en maraude" tandis qu'un sous-marin est baptisé "Fleur de carnage". Cela m'a fait penser au "Vieux mais joli lapin rose" dans la Guerre des Chiffonneurs de Thomas Geha.
Je me suis vraiment éclatée à lire ce roman, que j'ai limite vécu comme un bon film, avec des scènes d'action à gogo, des personnages et une intrigue cohérents, et franchement j'ai hâte de pouvoir découvrir les autres Chroniques du Grimnoir. (Attention, cette histoire a une vraie fin et on peut certainement sans problème s'arrêter là. Techniquement. Mais on n'a pas envie.)
Le tome 2 est paru en novembre aux États-Unis. Maintenant j'attends ;-)
Je vous présente le premier tome des Chroniques du Grimnoir qui s'intitule Magie Brute, écrit par Larry Correia et judicieusement édité par L'Atalante. Je dis bravo, je dis encore !
Alain Kattnig, co-directeur de la collection la Dentelle du Cygne, nous confie ceci à propos de l'auteur sur le blog des Éditions L'Atalante : "...un nouvel auteur, justement. On l’a choisi parce qu’il est bon. En plus il écrit vite. Et ça reste bon."
La couverture annonce tout de suite la couleur : mais non pas "jaune". Elle annonce un héros sombre, musclé, déterminé, elle annonce une gamine qui a l'air gourde mais il ne faut pas s'y fier, elle annonce des dirigeables dans le ciel, des gratte-ciels, de la magie et du feu, et elle annonce que ça va péter. Trouvez pas ?
C'est un roman à la croisée des genres. Nous sommes dans les années 30, et la magie est apparue sur Terre il y a environ un siècle. Certaines personnes sont devenues des "actifs" dotés de pouvoirs divers. On les nomme Brute, Bougeur, Voyageur, Guérisseur, Parleur... Les autres sont les normaux. Ils ont bien entendu du mal à s'entendre, mais pour l'instant ce n'est pas de là que vient le danger. Deux sociétés secrètes s'affrontent : L'Impérium qui veut imposer sa supériorité aux normaux et régner sur le monde, et le Grimnoir qui tente tant bien que mal de le combattre. Notre héros, Sullivan, va se retrouver embarqué dans l'histoire.
Il n'avait pas beaucoup d'amis et ne comptait pas commencer une collection.
Nous nous trouvons en présence d'une combinaison réussie entre uchronie (l'exergue de chaque chapitre nous permettant d'en comprendre un peu plus au fur et à mesure du récit), steampunk, urban fantasy et comic, et tout ceci est rondement mené. Nous sommes tout le temps au cœur de l'action, ça bouge, ça se bastonne, ça se flingue... Que du bonheur ! Mais attention, loin de s'en tenir là, comme l'aurait fait un blockbuster hollywoodien, on a même le droit à une intrigue digne de ce nom. C'est bien amené, c'est bien ficelé, c'est cohérent.
Les personnages, même secondaires, sont bien construits et ont chacun leur petite histoire personnelle, souvent tragique. L'humour n'est pas absent du récit et tout cela tient vraiment la route.
Les ascenseurs, c'est pour les nuls.
Et en plus, il y a des zombies.
Je me permets de faire un petit clin d’œil sur les noms de certains vaisseaux : un dirigeable se nomme en effet "Bouledogue en maraude" tandis qu'un sous-marin est baptisé "Fleur de carnage". Cela m'a fait penser au "Vieux mais joli lapin rose" dans la Guerre des Chiffonneurs de Thomas Geha.
Je me suis vraiment éclatée à lire ce roman, que j'ai limite vécu comme un bon film, avec des scènes d'action à gogo, des personnages et une intrigue cohérents, et franchement j'ai hâte de pouvoir découvrir les autres Chroniques du Grimnoir. (Attention, cette histoire a une vraie fin et on peut certainement sans problème s'arrêter là. Techniquement. Mais on n'a pas envie.)
Le tome 2 est paru en novembre aux États-Unis. Maintenant j'attends ;-)
Han ! Des Zombies ! Mais fallait le dire plus tôt ! :))
RépondreSupprimerJ'adore cette couv' moi, déjà l'Atalante je lis relativement les yeux fermés, mais en plus j'ai vraiment accroché à la composition du visuel.
Bref, comme je te disais : prochaine lecture ! :D
Ouais des zombies ! Pas omniprésents, mais franchement pour ces zombies là on est bien dans le glauque...
RépondreSupprimerJ'ai hâte de connaître ton avis !
Ah tiens, c'est marrant parce qu'au départ ça ne me tentait pas vraiment...
RépondreSupprimerMaintenant, je dis pourquoi pas ! Merci pour cette critique ! ;)
J'en suis ravie, en espérant que ça te plaise !
RépondreSupprimerIl est vrai que le joyeux mélange des genres peut d'abord faire peur, mais j'avoue avoir été agréablement surprise.
Malgré ta chronique je reste réticent. Peut être parce que l'ambiance me fait trop penser à Sucker Punch.
RépondreSupprimerSucker Punch j'ai tenu que 15 mn du coup je peux pas te dire. J'aurais peut-être plutôt comparé à Watchmen à la limite.
RépondreSupprimerIl me tentait déjà bien celui-là, bêtement à cause de la couverture "exagérée", et tu confirmes la chose. Reste à voir comment me le procurer! ;-p
RépondreSupprimerBravo pour cette critique trés bien écrite et pleine d'humour.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord sur la qualité de ce roman... surtout ne pas hésiter, c'est du lourd !