La Vie est un roman de Guillaume Musso est publié chez Calmann-Lévy. J'ai reçu la version collector, éditée pour les fêtes, couverture peau de pêche, nom de l'auteur en brillant argenté et quelques illustrations intérieures.
« Un jour d’avril, ma fille de
trois ans, Carrie, a disparu alors que nous jouions toutes les deux à
cache-cache dans mon appartement de Brooklyn. »
Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Ainsi débute le récit de Flora Conway, romancière renommée à la discrétion légendaire. La disparition de Carrie n’a aucune explication. La porte et les fenêtres de l’appartement étaient closes, les caméras de ce vieil immeuble new-yorkais ne montrent pas d’intrusion. L’enquête de police n’a rien donné.
Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, un écrivain au cœur broyé se terre dans une maison délabrée.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
Lui seul détient la clé du mystère. Et Flora va le débusquer.
J'ai donc décidé de lire mon tout premier Musso.
Ce qui ne m'a pas pris beaucoup de temps, environ 2 heures ! Pour quelles raisons ?
D'abord parce que la casse est grande et la maquette aérée. Nous voici devant 300 pages qui auraient pu tenir en 200.
Ensuite parce que, finalement, ce n'était pas si pire comme expérience !
Ce roman en trois actes tient de la métafiction. Je vais spoiler, donc si vous souhaitez lire ce livre, ne continuez pas plus loin.
Première partie : Flora Conway, autrice mondialement connue, fait une partie de cache-cache dans son loft avec Carrie, sa fille de trois ans. Elle compte jusqu'à 20, puis cherche sa fille... et ne la retrouve jamais. Pourtant cela semble impossible. Six mois plus tard, Flora est dépressive, sa fille n'est pas réapparue, et elle ne comprend pas ce qui se passe. Elle est traquée par des journalistes et ne sort plus de chez elle. Puis lui vient une étrange idée : quelqu'un tire les ficelles de sa vie, elle serait donc... un personnage de roman !
"Un marionnettiste.
Un ennemi.
Un fils de pute.
Un romancier."
Un ennemi.
Un fils de pute.
Un romancier."
Deuxième partie : Romain Ozorski, en France, écrivain mondialement connu, a des soucis familiaux. Sa femme l'a piégé et l'empêche de voir son fils Théo. Tandis qu'il écrit son dernier roman, son personnage principal, Flora Conway, menace de se suicider s'il ne lui donne pas de réponses sur la disparition de sa fille. On se rend alors compte que Flora est un avatar de Romain, qui ne contrôle plus sa vie. Romain va décider d'aller rencontrer sa créature.
"La situation est proche de la schizophrénie :
une partie de moi est à Paris derrière son écran d'ordinateur, l'autre est ici à New York"
une partie de moi est à Paris derrière son écran d'ordinateur, l'autre est ici à New York"
Guillaume Musso s'est, je pense, beaucoup amusé à construire ce récit où la fiction et la réalité sont complètement emmêlées ! Il a écrit sur tout ce qu'un auteur peut mettre de lui dans ses personnages et comment ces personnages peuvent évoluer au long de l'écriture.
Cependant, je dois avouer avoir fait une overdose de citations d'auteurs (d'ailleurs Musso en note toutes les références en fin d'ouvrage, sur... deux pages complètes et très serrées) même si elles semblent pertinentes, c'est vraiment trop.
J'ai aussi l'impression que monsieur Musso est un peu boomer sur les bords, mais c'est mon interprétation, peut-être est-ce seulement un rôle joué par ses personnages...
A part ça, il faut aimer les pirouettes et autres coups de théâtre improbables, mais construits.
Pour résumer, en tant que lecteur, on est tout de suite happé par La Vie est un roman de Guillaume Musso. C'est une (ou plusieurs) métafiction facile à lire, ludique et efficace. J'en tire un enseignement essentiel : Musso c'est plus stimulant que Lévy. Au final, me reste une question : par son roman, l'auteur nous raconte-t-il qu'il écrit lui aussi sous pseudonyme, à l'instar d'Elena Ferrante ?
La Vie est un roman
de Guillaume Musso
Calmann-Lévy - 2020
304 pages
Papier : 21,90€ / Numérique : 13,99€ / Audio : 22,90€
"Sa femme l'a piégé et l'empêche de voir son fils Théo" Ha bah non c'est pas toi, ça fait très boomer ça ^^
RépondreSupprimerEnfin je vais faire l'impasse en tout cas XD
Je t'avoue que après tout ça peut arriver, mais quand ses avocats lui disent qu'ils ne peuvent rien faire pour l'aider car "c'est l'époque qui veut ça" j'ai fait Okééééé
SupprimerHa oui non je dis pas que ça arrive pas. Mais c'est teeeeeeellement minoritaire ou bien ça arrive juste parce que les bonhommes sont violents. Du coup je m'interroge toujours quand on décide de raconter ces histoires ^^
Supprimer"l'époque" lol :D
On est d'accord
SupprimerMaintenant faut en lire un deuxième pour voir si c'était représentatif ou non. 👀
RépondreSupprimerAttends je vais te chercher 100 balles et un mars 🤣
SupprimerBravo d’avoir eu le courage de le lire. Ça n’a pas été long ni atroce mais ça reste oubliable. J’avais essayé un Musso pour ne pas critiquer sans savoir mais j’ai même oublié le titre perso xD. Je ne retenterai pas l’expérience
RépondreSupprimerÇa n'a pas requis tellement de courage au final. Je serais bien plus critique avec Marc Levy qu'avec Musso.
SupprimerAh bon je m'attendais à pire ! Et le concept a l'air plutôt cool en vrai, dommage que ça ne soit pas si bien exploité. Je crois que j'ai lu un Musso il y a longtemps mais je ne me rappelle plus du contenu ^^' j'ai lu un Levy aussi avec un ange et un démon je crois mais pareil, j'ai oublié le détail.
RépondreSupprimerEnfin je suis contente que tu n'aies pas détesté au final et que ça n'ait pas été pénible :P
C'est un roman assez réussi !
Supprimer"ce n'était pas si pire comme expérience !"
RépondreSupprimerQuelle punchline ;)
Blague mise à part, l'idée de départ a l'air intéressante, mais comme souvent c'est "l'exécution" qui compte.
L'idée est chouette, pas neuve mais chouette
SupprimerJamais lu Musso mais j’ai lu votre chronique jusqu’au bout et c’est tentant finalement .Le thème du double on dirait.
RépondreSupprimerFranchement ça se tente, après tout pourquoi pas !
SupprimerJ’ai bien aimé. Ce n’est pas le roman du siècle mais j’ai été happée par le récit.Ça m’a rappelé un peu les histoires à la Gaston Leroux.
RépondreSupprimerça se laisse lire !
SupprimerBravo ! Comme quoi il faut tenter des expériences de temps en temps ^^
RépondreSupprimerIl y a pas mal d incohérences dans le texte, par exemple où est l enfant quand Romain va dans la péniche et que son ex femme a fait une overdose ? On ne sait pas, 2) que devient fantine attachée sur une chaise et blessée par Flora, elle l'a laissé là haut ? 3) que devient Flora qui saute dans le vide ? On l'a revoit plus tard, et il y en a d autres blessée,
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