Père et Mère Pontonnier ont tout pour être heureux : une fille aînée délicieuse, Mirna, un fils charmant, Roby, et Chienne. Tout va pour le mieux jusqu'à ce que
Mirna s'aventure dans le désert rouge, et y rencontre Magister, créature
cybernétique en sommeil. Ce dernier entreprend alors l'éducation des deux enfants...
Mon avis :
Les Éditions Armada proposent aux participants du JLNN de recevoir gratuitement des nouvelles de la collection numérique Mémoria (qui a de belles couvertures signées Michel Borderie !). J'ai décidé de me pencher sur le cas Extra-Muros de Raymond Milési, qui a reçu deux prix en 1991 : le GPI et le Rosny Aîné, quand même.
Un vieillard raconte une histoire à une assemblée hétéroclite. C'est celle d'un frère et d'une sœur vivant dans une société de liberté totale, au point même d'avoir le pouvoir de se téléporter instantanément dans n'importe quel endroit. (Si ça c'est pas la liberté !). Les animaux sont eux doués de parole. Mais un jour Mirna va découvrir un vieux bunker dans lequel une IA va lui dispenser une éducation totalement incompatible avec son mode de vie. Tout va commencer à aller mal quand elle va décider de construire avec son frère une niche pour Chienne et exiger qu'elle dorme dedans parce qu'un chien ça dort dans une niche, tout le monde le sait.
Voici une nouvelle étonnante. Je me suis demandée au départ où elle allait mener. Elle commence avec une société de liberté totale, pour les adultes, les enfants, les animaux et tout être vivant. Puis les enfants vont à "l'école", se rigidifient et veulent modeler ce monde à leur manière.
C'est un conte philosophique que nous offre Raymond Milési. Je dois dire que j'ai bien accroché à ce texte qui pour moi parle des personnes qui perdent leur âme d'enfant, qui parle aussi de l'école qui cherche trop souvent à formater les esprits, des barrières qu'on nous impose ou que l'on s'impose. Il nous parle de la disparition de la magie et de l'insouciance de l'enfance, que certains heureusement savent encore garder dans leur cœur.
Pour résumer, Extra-Muros est un texte qui dit énormément de choses en une vingtaine de pages. Il y est question de liberté, de libre-arbitre, d'insouciance. Puis, il y est question de barrières, de contraintes et d'étroitesse d'esprit. Une nouvelle forte !
Un vieillard raconte une histoire à une assemblée hétéroclite. C'est celle d'un frère et d'une sœur vivant dans une société de liberté totale, au point même d'avoir le pouvoir de se téléporter instantanément dans n'importe quel endroit. (Si ça c'est pas la liberté !). Les animaux sont eux doués de parole. Mais un jour Mirna va découvrir un vieux bunker dans lequel une IA va lui dispenser une éducation totalement incompatible avec son mode de vie. Tout va commencer à aller mal quand elle va décider de construire avec son frère une niche pour Chienne et exiger qu'elle dorme dedans parce qu'un chien ça dort dans une niche, tout le monde le sait.
Voici une nouvelle étonnante. Je me suis demandée au départ où elle allait mener. Elle commence avec une société de liberté totale, pour les adultes, les enfants, les animaux et tout être vivant. Puis les enfants vont à "l'école", se rigidifient et veulent modeler ce monde à leur manière.
C'est un conte philosophique que nous offre Raymond Milési. Je dois dire que j'ai bien accroché à ce texte qui pour moi parle des personnes qui perdent leur âme d'enfant, qui parle aussi de l'école qui cherche trop souvent à formater les esprits, des barrières qu'on nous impose ou que l'on s'impose. Il nous parle de la disparition de la magie et de l'insouciance de l'enfance, que certains heureusement savent encore garder dans leur cœur.
Pour résumer, Extra-Muros est un texte qui dit énormément de choses en une vingtaine de pages. Il y est question de liberté, de libre-arbitre, d'insouciance. Puis, il y est question de barrières, de contraintes et d'étroitesse d'esprit. Une nouvelle forte !
Une nouvelle forte sur la perte de l'insouciance et du libre-arbitre |
Lecture n°35 dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas |
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