mercredi 12 décembre 2012

Piège vital d'Alain Le Bussy

Le pitch :
Désireux de se faire oublier le temps que ses avocats règlent une affaire de gros sous, un milliardaire se cache sur une petite colonie agricole.
Bien que la planète bénéficie d’un fort potentiel touristique, on ne peut pas dire que les autorités locales cherchent à attirer les foules.
Pourtant, sur Muldson, l’étranger ne le reste pas longtemps…

Mon avis :
Piège vital est une novella d'Alain Le Bussy publiée chez Griffe d'Encre, que j'avais remarquée suite à la chronique de Lhisbei.

Au tout départ, on a l'impression que l'argent va être le thème central du récit, le personnage, Alan étant un homme riche en fuite, car il doit énormément d'argent (qu'il aurait pu payer d'ailleurs, mais il n'aime pas se faire entuber) au Premier Sinistre de la planète Thaks (Ha ha !).

Mais en fait non. Même si le fait qu'Alan soit riche nous accompagne au long de l'histoire, tout ceci n'est qu'un prétexte pour que notre héros se retrouve coincé sur Muldson, colonie qui devrait tout avoir pour plaire et reste pourtant en marge de l'Oekoumène (le monde connu). Alan va évidemment se retrouver très vite intrigué par tout ça ! Et nous aussi.

"Je ne suis pas comme Gaby, une IA. Je suis une IH, une Intelligence Humaine, avec ses limites.
Cependant, cela signifie que, moi aussi, je suis curieux, très curieux."

Dans ce planet-opéra, je dois dire que le personnage principal n'est pas très attachant. Devenu riche un peu par hasard grâce à une découverte géniale de son père, on le sent surtout comme un touriste "consommateur" : il visite les planètes, y cherche les monuments ou les endroits dignes d'intérêt et en repart aussi sec. Cependant, grâce au mystère de Muldson, il n'en sera pas ainsi cette fois. Il va devoir chercher, s'enfoncer dans la nature luxuriante de cette planète afin de découvrir, peut-être, le secret qu'elle cache.

Cette novella se lit très facilement. La critique écolo qui sous-tend le récit est certes peu originale mais le mystère est assez accrocheur et je me suis laissée portée par le style fluide de l'auteur. Le côté forestier de l'affaire m'a un peu fait penser au roman Les racines de l'oubli de Christian Léourier. J'ai aussi beaucoup aimé l'invention du père du narrateur, qui serait bien pratique si elle existait réellement !

On notera également la superbe couverture de Zariel, tout en couleur et délicatesse.

Pour terminer, je dois dire que cette novella, bien que classique, se laisse lire, grâce au style fluide et au mystère instillé par Alain Le Bussy. On est vite plongé dans l'atmosphère étrange de la planète Muldson.


Lecture n°1 dans le cadre du challenge
Je lis des nouvelles et des novellas

Lecture n°1 dans le cadre du challenge
A la découverte des petites maisons d'édition

CITRIQ

6 commentaires:

  1. J ai adoré le pitch ! Je recommande !

    RépondreSupprimer
  2. Voilà un challenge qui commence bien ! ;)

    Moi aussi j'avais repéré ce récit suite à la chronique de Lhisbei, cette vile prescriptrice ! :D

    RépondreSupprimer
  3. c'est un texte très sympa; pas un chef d'oeuvre mais un bon moment de lecture :)

    RépondreSupprimer
  4. L'histoire a l'air sympa!
    Le tag "lecture équitable" veut dire quoi exactement? Ca m'intrigue x)

    RépondreSupprimer
  5. Le tag lecture équitable sert à repérer les petites maisons d'édition !

    RépondreSupprimer

Pages vues