"Si ce n'est pas l'enfer, le diable prend à coup sûr des notes."
Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton est un roman policier de SF publié chez Sonatine. Le titre et la couverture m'ont vite intriguée, et la 4è de couv' a fini de me convaincre :
Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton est un roman policier de SF publié chez Sonatine. Le titre et la couverture m'ont vite intriguée, et la 4è de couv' a fini de me convaincre :
Ce soir à 23 heures, Evelyn Hardcastle va être assassinée.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Qui, dans cette luxueuse demeure anglaise, a intérêt à la tuer ?
Aiden Bishop a quelques heures pour trouver l’identité de l’assassin et empêcher le meurtre.
Tant qu’il n’est pas parvenu à ses fins, il est condamné à revivre sans cesse la même journée.
Celle de la mort d’Evelyn Hardcastle.
Ce roman est un whodunit à l'anglaise, véritable cluedo croisé avec une boucle temporelle de SF des plus réussies !
Aiden se réveille dans la peau de Sébastien Bell, perdu dans la forêt. Il entend une femme hurler... Désorienté, il aura besoin de l'intervention d'un inconnu pour retrouver la maison : Blackheath, où l'aristocratie anglaise a été conviée à une bien étrange fête, celle de l'anniversaire de la mort d'un petit garçon. Mais cela, Aiden ne s'en rappelle pas : il a perdu la mémoire !
Quel plaisir que la construction de ce roman hyper ficelé ! J'en ai des envies de schémas pour me représenter le boulot considérable de l'auteur. Surtout que Stuart Turton, non content d'avoir imaginé une enquête captivante, ajoute un élément SF très jouissif : chaque jour, Aiden change d'hôte (de corps donc !) pour poursuivre son enquête. Et s'il veut sortir de là, il va devoir résoudre le meurtre d'Evelyn Hardcastle, qui ne cesse de mourir chaque soir.
J'ai beaucoup aimé la vision de l'aristocratie anglaise aussi agonisante que décadente, dans cette immense maison autrefois splendide mais qui a perdu toute sa superbe. Le ballet des domestiques et des "maîtres" et les secrets de famille donnent encore plus de substance à l'intrigue.
La plume est belle, alternativement incisive, puis poétique. L'auteur a du talent, et puis tout ça est so british ! (Et la couverture, sublime !!)
Ce que j'ai préféré, c'est qu'Aiden, endossant le corps de ses hôtes, adopte aussi leur tempérament. Tour à tour lâche, tenace, intellectuel, mais aussi violent, il peut utiliser la force de ses hôtes, mais doit aussi contrôler leurs pulsions, ce qui se révèle épuisant. Les obstacles imaginés par Turton sont souvent délicieusement sadiques ! C'est tout le sel de ce page-turner labyrinthique.
Aiden se réveille dans la peau de Sébastien Bell, perdu dans la forêt. Il entend une femme hurler... Désorienté, il aura besoin de l'intervention d'un inconnu pour retrouver la maison : Blackheath, où l'aristocratie anglaise a été conviée à une bien étrange fête, celle de l'anniversaire de la mort d'un petit garçon. Mais cela, Aiden ne s'en rappelle pas : il a perdu la mémoire !
Quel plaisir que la construction de ce roman hyper ficelé ! J'en ai des envies de schémas pour me représenter le boulot considérable de l'auteur. Surtout que Stuart Turton, non content d'avoir imaginé une enquête captivante, ajoute un élément SF très jouissif : chaque jour, Aiden change d'hôte (de corps donc !) pour poursuivre son enquête. Et s'il veut sortir de là, il va devoir résoudre le meurtre d'Evelyn Hardcastle, qui ne cesse de mourir chaque soir.
J'ai beaucoup aimé la vision de l'aristocratie anglaise aussi agonisante que décadente, dans cette immense maison autrefois splendide mais qui a perdu toute sa superbe. Le ballet des domestiques et des "maîtres" et les secrets de famille donnent encore plus de substance à l'intrigue.
La plume est belle, alternativement incisive, puis poétique. L'auteur a du talent, et puis tout ça est so british ! (Et la couverture, sublime !!)
"L'obscurité appuie contre la fenêtre de ma chambre."
Ce que j'ai préféré, c'est qu'Aiden, endossant le corps de ses hôtes, adopte aussi leur tempérament. Tour à tour lâche, tenace, intellectuel, mais aussi violent, il peut utiliser la force de ses hôtes, mais doit aussi contrôler leurs pulsions, ce qui se révèle épuisant. Les obstacles imaginés par Turton sont souvent délicieusement sadiques ! C'est tout le sel de ce page-turner labyrinthique.
Plan la propriété des Hardcastle, Blackheath |
En bref, Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton est un roman policier (un whodunit) de SF publié chez Sonatine. Cette partie géante de cluedo m'a captivée du début à la fin, malgré une explication de la boucle temporelle au final un peu décevante car prévisible pour l'amatrice de SF. Enfin, oubliez ça, l'important c'est la balade, et elle est excellente !
Un extrait
D'autres avis chez : Gromovar, Yuyine, Yogo, Feydrautha, Touchez mon blog
Un extrait
D'autres avis chez : Gromovar, Yuyine, Yogo, Feydrautha, Touchez mon blog
Les Sept morts d'Evelyn Hardcastle
de Stuart Turton
Éditions Sonatine - Mai 2019
544 pages
Traduit par Fabrice Pointeau
Papier : 22€ / Numérique : 14,99€
Titre original : The Seven deaths of Evelyn Hardcastle - 2018
Ça a l'air vraiment bien. Je note, merci pour la recommandation.
RépondreSupprimerDe rien c'est un excellent whodunit !
SupprimerIl est dans la liseuse, j'attends juste le bon moment pour m'y plonger
RépondreSupprimerJe te comprends, ça permettra d'en profiter pleinement !
SupprimerJ'imagine bien l'auteur devant un tableau géant recouvert de post-it, de plans et de photos punaisés et reliés par des fils. Sinon, si le mec a tout en tête, c'est une vraie bête à concours…
RépondreSupprimerNon c'est obligé il avait un support de fou!!
SupprimerVous me mettez l'eau à la bouche à force de tous en parler ^^
RépondreSupprimerFranchement pas d'hésitation sur celui-ci ! Go go go
SupprimerJe te rejoins complètement dans ton avis! Et il est vrai que le faire incarner une femme aurait été sympathique mais un peu casse-gueule. En tout cas chapeau à l'auteur d'avoir créé un scénario aussi complexe et bien ficelé pour un premier roman!
RépondreSupprimerClairement un joli tour !
Supprimer