Dominium Mundi Livre 2 est la fin du diptyque épique de François Baranger, débuté par le Livre 1 en fin d'année dernière, un de mes coups de coeur 2013 d'ailleurs. Cette suite ne m'a pas déçue, changeant complètement de décor, et apportant toutes les réponses attendues. Attention, possibles spoilers, si vous n'avez pas lu le premier, cliquez ici pour lire ma chronique.
2205. C’est le débarquement. Les troupes de l’Empire Chrétien Moderne se
déploient dans les plaines arides d’Akya du Centaure.
À l’arrière, Albéric Villejust organise la rébellion qui gronde parmi
les inermes.
De leur côté, Tancrède de Tarente et Clorinde ont retrouvé l’amour, une
foi inébranlable, et comptent mener à bien leur mission, au nom du
tout-puissant Pape Urbain IX. En tant que méta-guerriers, la prise de
l’ultime tombeau du Christ repose en grande partie sur leurs épaules.
Je vous rappelle que Dominium Mundi est un space-opera / planet-opera (pour le tome 2) dystopique inspiré par le poème épique La Jérusalem délivrée,
écrit en 1581 par l'italien Le Tasse. L'auteur a décidé d'adapter la
croisade au 23ème siècle et dans l'espace, remplaçant Jérusalem par la
planète Akya du Centaure. Ce second tome est long et bon. Je continue
d'être étonnée par le fait que ce soit un premier roman !
Nous retrouvons Tancrède quasiment où nous l'avons laissé. Le premier tome nous comptait le voyage dans l'espace jusqu'à Akya du Centaure, avec ses péripéties, les doutes de Tancrède et son histoire avec Clorinde, son amitié avec Liétaud et Albéric, la violence du Foudroyeur, et la perfidie des hommes de l'Empire Chrétien Moderne.
Nous voilà maintenant sur Akya, les troupes sont installées et prêtes au combat contre les Atamides qui ont soit-disant massacré les premiers colons. Cependant, durant les combats, le doute reprend Tancrède, qui s'en pensait pourtant débarrassé, car ce n'est rien de moins qu'un génocide que l'armée du Pape est en train de perpétrer au nom du Christ. De son côté, Albéric organise l'évasion des inermes et s'installe dans une faille d'Akya.
Le livre 2 diffère du premier : il se passe sur Akya, aride planète lardée de failles dans lesquelles poussent parfois des forêts où se cachent de dangereux animaux. Fini l'enfermement dans le Saint-Michel, place aux grands espaces, à la chaleur intenable. Fini l'entrainement des soldats, place aux vrais combats. Fini Tancrède dans la demi-mesure, place au méta-guerrier défenseur des opprimés.
Dominium Mundi, c'est ma came. Dominium Mundi c'est comme un bon Pierre Bordage. Dominium Mundi c'est un moment d'immersion, un grand plaisir de lecture, une détente, et aussi une réflexion à ne pas négliger sur la colonisation et sur l'absurdité de la guerre. Et encore une fois, cette couv'...
Un petit reproche cependant : après les ellipses (normales dans un récit), l'auteur finit toujours par revenir sur ce qui s'est passé pendant justement ce temps que l'on n'a pas vécu avec les personnages. Ce n'est pas le procédé qui m'a dérangé (même si à chaque fois je me disais : s'il est toujours vivant, c'est que rien de grave ne lui est arrivé. Du coup rien ne vaut un récit en train d'arriver), mais c'est plutôt sa répétition. Je le redis, rien ne vaut une histoire en train d'arriver, sinon goodbye suspense. Cela dit, ça ne m'a pas empêchée de prendre beaucoup de plaisir à cette lecture.
Oh et ne parlons pas de Clorinde, insupportable au possible !
Pour résumer, le diptyque Dominium Mundi est une fresque épique, un space-opera et un planet-opera prenants, un récit humain. Je reste toujours prête à suivre Tancrède les yeux fermés ! Et suis impatiente de lire à nouveau du François Baranger. Bravo à Critic pour cette découverte.
Écoutez une conférence sur le fanatisme religieux, avec François Baranger, Pierre Bordage et Francis Berthelot aux Imaginales 2014.
Nous retrouvons Tancrède quasiment où nous l'avons laissé. Le premier tome nous comptait le voyage dans l'espace jusqu'à Akya du Centaure, avec ses péripéties, les doutes de Tancrède et son histoire avec Clorinde, son amitié avec Liétaud et Albéric, la violence du Foudroyeur, et la perfidie des hommes de l'Empire Chrétien Moderne.
Nous voilà maintenant sur Akya, les troupes sont installées et prêtes au combat contre les Atamides qui ont soit-disant massacré les premiers colons. Cependant, durant les combats, le doute reprend Tancrède, qui s'en pensait pourtant débarrassé, car ce n'est rien de moins qu'un génocide que l'armée du Pape est en train de perpétrer au nom du Christ. De son côté, Albéric organise l'évasion des inermes et s'installe dans une faille d'Akya.
Le livre 2 diffère du premier : il se passe sur Akya, aride planète lardée de failles dans lesquelles poussent parfois des forêts où se cachent de dangereux animaux. Fini l'enfermement dans le Saint-Michel, place aux grands espaces, à la chaleur intenable. Fini l'entrainement des soldats, place aux vrais combats. Fini Tancrède dans la demi-mesure, place au méta-guerrier défenseur des opprimés.
Dominium Mundi, c'est ma came. Dominium Mundi c'est comme un bon Pierre Bordage. Dominium Mundi c'est un moment d'immersion, un grand plaisir de lecture, une détente, et aussi une réflexion à ne pas négliger sur la colonisation et sur l'absurdité de la guerre. Et encore une fois, cette couv'...
Un petit reproche cependant : après les ellipses (normales dans un récit), l'auteur finit toujours par revenir sur ce qui s'est passé pendant justement ce temps que l'on n'a pas vécu avec les personnages. Ce n'est pas le procédé qui m'a dérangé (même si à chaque fois je me disais : s'il est toujours vivant, c'est que rien de grave ne lui est arrivé. Du coup rien ne vaut un récit en train d'arriver), mais c'est plutôt sa répétition. Je le redis, rien ne vaut une histoire en train d'arriver, sinon goodbye suspense. Cela dit, ça ne m'a pas empêchée de prendre beaucoup de plaisir à cette lecture.
Oh et ne parlons pas de Clorinde, insupportable au possible !
Pour résumer, le diptyque Dominium Mundi est une fresque épique, un space-opera et un planet-opera prenants, un récit humain. Je reste toujours prête à suivre Tancrède les yeux fermés ! Et suis impatiente de lire à nouveau du François Baranger. Bravo à Critic pour cette découverte.
Écoutez une conférence sur le fanatisme religieux, avec François Baranger, Pierre Bordage et Francis Berthelot aux Imaginales 2014.
Ce sera parfait pour le Summer Star Wars ça, les tomes 1 et 2 (faut que j'achète ce dernier)... ;)
RépondreSupprimerJe suis curieux de voir ce que tu en penseras. :-)
SupprimerMoi aussi ! Et en effet, c'est parfait pour le SSW
SupprimerAvant ton bel article, j’ai vu François Baranger aux Imaginales parler de son livre, j’avoue que ça donne envie ;)
RépondreSupprimerFonce !
SupprimerBon va falloir que je le trouve tous les deux, en plus ça fera une participation poour le summer star wars :-)
RépondreSupprimerJe viens de lire les deux tomes en moins d'une semaine, et je ne peux qu'être d'accord. C'est absolument fou comme ces livres nous enchaînent à eux et sont géniaux.
RépondreSupprimerQuelle découverte cet auteur !