La lointaine planète Nédim et son fabuleux site archéologique de Gogleth... Depuis l'enfance, Akrèn rêve de les découvrir. Elle touche au but. Du moins le croit-elle.
Son vaisseau s'est en fait posé à Loed, la capitale. Si l'on peut dire ! Une ville en ruine, des colons qui se droguent pour oublier un implacable hiver long de plusieurs décennies, des indigènes hostiles. Et Gogleth ? L'ancienne cité est à 3000 krn et désormais enfouie sous les glaces. Akrèn ne renonce pas et, étrangement, c'est un indigène, Ennian, qui lui propose d'être son guide. Bientôt leur caravane s'enfonce dans la tourmente de la steppe...
Atteindront-ils jamais Gogleth et ses trésors ? Et quel est le vrai dessein du mystérieux Ennian ?
Atteindront-ils jamais Gogleth et ses trésors ? Et quel est le vrai dessein du mystérieux Ennian ?
Mon avis :
Avec un début glauque à souhait, L'homme qui tua l'hiver ne ressemble pas à Ti-Harnog. Dans ce court roman, Christian Léourier commence par nous présenter la planète Nédim, sur laquelle les saisons durent des décennies. Les colons s'y sont installés au printemps, ils étaient 4 000. Maintenant, au cœur de l'hiver, il n'en reste que 300. Une étrange langueur les gagne, la planète semble vouloir les chasser, sans compter les indigènes qui, quasiment réduits en esclavage, les détestent.
C'est dans ce contexte plutôt hostile que débarque Akrèn, une jeune archéologue pleine d'idéaux, qui vient pour découvrir la fameuse ville enfouie de Gogleth.
Glauque, j'ai dit glauque : en effet, la ville de Loed, cité administrative, capitale, tombe en ruine. Les immeubles se fissurent, les logements sont vétustes, et rien ne semble arrêter cette déliquescence. Tout est recouvert de poussière, même les gens ! Drogués, ils sombrent régulièrement dans une torpeur malsaine.
Nous en découvrons aussi un peu plus sur Lanmeur. Non seulement découvreurs, mais aussi colonisateurs, ses habitants vivent sous "le dogme du Rassemblement" qui d'un coup nous semble une moins bonne idée, dans le style "allons évangéliser ces sauvages et au passage récupérons toutes leurs terres et leurs richesses". On s'aperçoit aussi, détail que j'ai trouvé dérangeant, que Lanmeur fait construire sur chaque planète colonisée un centre administratif architecturalement identique, afin que les fonctionnaires s'y retrouvent toujours.
Le reste du récit nous emmène dans le froid, mais alors le froid glacial, du genre moins 50 degrés. Christian Léourier nous fait vivre en traineau le chemin rude, impitoyable, de Loed à Gogleth. Une réussite, j'en grelottais devant mon poêle, comme les copines je crois !
La fin cependant laisse énormément de questions en suspens. Dommage ou pas, à vous de voir... Ce roman est court, mais intense. Encore une fois l'auteur réussit à nous transporter dans un autre monde, une autre culture, tout en nous en révélant de plus en plus sur Lanmeur. Il nous parle des cycles immuables de la vie, et de la répétition des erreurs...
Le reste du récit nous emmène dans le froid, mais alors le froid glacial, du genre moins 50 degrés. Christian Léourier nous fait vivre en traineau le chemin rude, impitoyable, de Loed à Gogleth. Une réussite, j'en grelottais devant mon poêle, comme les copines je crois !
La fin cependant laisse énormément de questions en suspens. Dommage ou pas, à vous de voir... Ce roman est court, mais intense. Encore une fois l'auteur réussit à nous transporter dans un autre monde, une autre culture, tout en nous en révélant de plus en plus sur Lanmeur. Il nous parle des cycles immuables de la vie, et de la répétition des erreurs...
Lecture commune avec Dup' et Phooka de Bookenstock et Acr0 de Livrement.
Un belle épopée que cette deuxième partie, même si c'est vrai que la fin nous laisse un peu sur notre faim...
RépondreSupprimerUne fin déconcertante !
RépondreSupprimerJ'ai quand même eu du mal au début... pour moi, l'intérêt s'est éveillé au moment de partir pour l'expédition :)
RépondreSupprimerLa fin laisse des questions, c'est vrai ; mais je l'ai bien aimée écrite comme ça ^^