After Atlas est un thriller cyberpunk dystopique d'Emma Newman se déroulant dans l'univers de Planetfall. Publié chez Nouveaux Millénaires, After Atlas peut se lire avant, après ou sans Planetfall (et cette option aurait été la meilleure pour moi car j'ai assez peu apprécié la lecture de ce dernier).
Carlos Moreno est un esclave. Son contrat d’inspecteur auprès du ministère de la Justice l’engage jusqu’à la fin de ses jours, ou presque. Quand sa supérieure lui demande d’enquêter sur la mort suspecte d’Alejandro Casales, l’un des plus puissants leaders religieux de la planète, il n’a d’autre choix que d’accepter. Mais pourra-t-il garder la distance nécessaire à l’exercice de ses fonctions, quand la victime n’est autre que l’homme qu’il aimait jadis comme un père et qui l’a sauvé lorsque sa mère, Lee Suh-Mi, est partie dans les étoiles à bord de l’Atlas ?
J'ai tout de suite accroché à ce roman.
Sur une planète moribonde où l'esclavage est redevenu légal et où l'on mange de la nourriture imprimée (raaa les imprimantes de Planetfall, elles sont magiques elles font tout screugneugneu), Carlos Moreno, que sa mère a abandonné pour partir coloniser une autre planète (et surtout trouver Dieu), a grandi dans un genre de secte intégrée par son père dépressif. Maintenant il est flic, mais esclave, une non-personne. Il est très doué dans son job mais il a de sacrés soucis personnels comme on peut l'imaginer.
Dans ce futur, tout le monde ou presque est pucé. La puce permet de communiquer, localiser, stocker dans le cloud, payer, jouer dans la réalité virtuelle, surveiller etc. Une belle dystopie ! Les gens sans puce sont rares car elle est obligatoire, sauf en cas de rejet ou de raison religieuse : c'est le cas des gens faisant partie de la secte de Carlos.
Sa cheffe l'emmène sur une scène de crime un peu différente de ce dont il a l'habitude. Alejandro Casales, le leader de la secte où il a grandi, a été retrouvé mort près de Londres dans un hôtel à l'ancienne où l'on peut évoluer sans puce et vivre comme avant (manger de la vraie nourriture, prendre un bain...) Carlos va devoir mettre ses sentiments de côté pour découvrir le fin mot de l'histoire. Et sans puce sur la victime ou dans l'hôtel, il va devoir enquêter à l'ancienne !
Le contexte est solide. C'est une planète sur le déclin que l'on découvre, avec une humanité empêtrée dans les problèmes climatiques, géopolitiques (les gouvernements sont devenus des gov-corps, fusion de la politique et de la finance/économie). Les inégalités sont innombrables et insupportables. Quelle horreur, manger de la nourriture imprimée gerbante, parce qu'il n'y a plus rien d'autre sauf pour les ultra-riches !!! Un vrai cauchemar que cette Terre future ! Très angoissant et très réussi.
L'intrigue policière est bien menée, les personnages fouillés. Carlos a vraiment une vie de merde et on se met à sa place. Le roman est bien construit et le soin apporté à son personnage principal impressionnant. La fin ne gâche rien, bien au contraire, elle est du plus bel effet.
Un thriller cyberpunk dystopique intelligent. Me voici réconciliée avec l'autrice de Planetfall !
Sur une planète moribonde où l'esclavage est redevenu légal et où l'on mange de la nourriture imprimée (raaa les imprimantes de Planetfall, elles sont magiques elles font tout screugneugneu), Carlos Moreno, que sa mère a abandonné pour partir coloniser une autre planète (et surtout trouver Dieu), a grandi dans un genre de secte intégrée par son père dépressif. Maintenant il est flic, mais esclave, une non-personne. Il est très doué dans son job mais il a de sacrés soucis personnels comme on peut l'imaginer.
Dans ce futur, tout le monde ou presque est pucé. La puce permet de communiquer, localiser, stocker dans le cloud, payer, jouer dans la réalité virtuelle, surveiller etc. Une belle dystopie ! Les gens sans puce sont rares car elle est obligatoire, sauf en cas de rejet ou de raison religieuse : c'est le cas des gens faisant partie de la secte de Carlos.
Sa cheffe l'emmène sur une scène de crime un peu différente de ce dont il a l'habitude. Alejandro Casales, le leader de la secte où il a grandi, a été retrouvé mort près de Londres dans un hôtel à l'ancienne où l'on peut évoluer sans puce et vivre comme avant (manger de la vraie nourriture, prendre un bain...) Carlos va devoir mettre ses sentiments de côté pour découvrir le fin mot de l'histoire. Et sans puce sur la victime ou dans l'hôtel, il va devoir enquêter à l'ancienne !
Le contexte est solide. C'est une planète sur le déclin que l'on découvre, avec une humanité empêtrée dans les problèmes climatiques, géopolitiques (les gouvernements sont devenus des gov-corps, fusion de la politique et de la finance/économie). Les inégalités sont innombrables et insupportables. Quelle horreur, manger de la nourriture imprimée gerbante, parce qu'il n'y a plus rien d'autre sauf pour les ultra-riches !!! Un vrai cauchemar que cette Terre future ! Très angoissant et très réussi.
L'intrigue policière est bien menée, les personnages fouillés. Carlos a vraiment une vie de merde et on se met à sa place. Le roman est bien construit et le soin apporté à son personnage principal impressionnant. La fin ne gâche rien, bien au contraire, elle est du plus bel effet.
Un thriller cyberpunk dystopique intelligent. Me voici réconciliée avec l'autrice de Planetfall !
Ce roman est finaliste du Prix Planète SF 2018 |
After Atlas
d'Emma Newman
J'ai Lu - Nouveaux Millénaires - Février 2018
352 pages
Traduit de l'américain par Patrick Imbert
Papier : 21€ / Numérique : 14,99€
Titre original : After Atlas - 2016
No comment.... :-D
RépondreSupprimerUn commentaire qui dit no comment ! No comment !
SupprimerOuais, c'est de la blanche quoi. Elle est où la dystopie ? ... =X
RépondreSupprimerOh non c'est pas de la blanche. La dystopie : t'es surveillé en permanence et lui encore pire vu qu'il est une non personne. Tout le monde doit avoir une puce. Tu peux acheter des gens. Y a plus de bouffe. Enfin bref un monde de rêve.
RépondreSupprimerBen ouais, c'est ce que je dis, c'est de la blanche, c'est la réalité, pas une dystopie ça. =P
SupprimerEt bien disons qu'elle va au bout de la chose
SupprimerBien aimé Planetfall, je lirais probablement celui-là (mais tu ferais pas une fixation sur les imprimantes 3D toi ? ;p)
RépondreSupprimerÇa devrait te plaire du coup ! (moi pas du tout)
SupprimerPlanetfall m'a marqué à vie, pas sûr que je redonne une chance à cette autrice.
RépondreSupprimerEn plus, je ne suis pas très cyberpunk et l'originalité n'a pas l'air d'être au Rendez vous.
C'est un roman très sympa. Mais si tu n'as pas envie, tu ne loupes pas le roman de l'année non plus.
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