mercredi 4 novembre 2015

Entrées et sorties de PAL - Octobre 2015

 Entrées en PAL (+11) 
Hors Utopiales
  • Les Voies d'Anubis de Tim PowersEn acceptant une conférence à Londres, Brendan Doyle, un jeune professeur californien, n'est pas au bout de ses surprises. A peine arrivé, le voilà précipité par une mystérieuse brèche temporelle dans les bas-fonds de la capitale britannique en 1810, au contact de mendiants et de sorciers terrifiants. Mais son voyage ne s'arrête pas là : il se retrouve bientôt en Égypte. (Auteur du Palais des déviants, dont j'avais chroniqué une nouvelle dans Utopiales 11)
  • Feuillets de cuivre de Fabien Clavel : Paris, 1872. L'inspecteur Ragon, ancien soldat au physique adipeux, enquête sur une série de meurtres de prostituées particulièrement sanglants et teintés d'ésotérisme. (Auteur de L’Évangile cannibale)
  • Complications de Nina Allan : En horlogerie, une complication est une fonction supplémentaire que peuvent donner les montres (chronomètre, calendrier, etc.). Celles-ci ont une importance particulière dans les différentes histoires qui composent ce récit et qui s’imbriquent progressivement les unes dans les autres. (Je l'ai découverte dans la revue électronique Angle Mort n°10)
  • Hamlet au paradis de Jo Walton : En 1949, la Grande-Bretagne est une dictature fasciste. Une bombe a explosé dans la banlieue de Londres et l'inspecteur Carmichael est chargé de l'enquête. Ses recherches le mènent à une conspiration impliquant l'IRA et les communistes, ainsi qu'à un projet d'assassinat du premier Ministre. L'actrice Viola Larkin est impliquée malgré elle et risque sa vie. (Tome 2 de la trilogie Subtil changement, dont le tome 1 s'intitule Le Cercle de Farthing)
  • Légationville de China Miéville : Sur Ariéka, planète à l'air irrespirable aux confins du monde connu, Légationville est un comptoir commercial et une enclave humaine alimentée en oxygène. Ici, les Ariékans, appelés les Hôtes, et les Humains cohabitent en paix. Pourtant, la communication entre eux est délicate : les Ariékans, bien que parlant par deux bouches, ne connaissent qu'un niveau de langage ; le mensonge leur est inconcevable et toute forme de métaphore, inintelligible. Seuls les Légats, paire de clones humains élevés et appareillés en symbiose, peuvent échanger avec les Hôtes. Et un Légat improbable vient d'arriver en ville, chargé d'imposer les nouveaux plans du Bremen. Par tous les moyens. (par l'auteur de The City & The City)
  • Mourir est le verbe approprié de Michel Douard : 2048. Les Rolling Stones ont cent ans, les riches sont plus riches, les pauvres plus pauvres et les drones veillent. Derrière les murs sécurisés du Last Heaven, une poignée de retraités aisés coule des jours heureux dans le luxe. Rock'n'roll, chirurgie esthétique et cigarettes à gogo : la génération 60's tient à son plaisir et à son argent – quitte à laisser les suivantes crever de faim. Le directeur de l'établissement l'a bien compris, lui qui rafle l'héritage de ses pensionnaires sans le moindre scrupule. Jusqu'à ce jour de janvier ou, sous la forme d'un amour de jeunesse, d'un flic buté et d'un tueur à gages, le monde extérieur frappe à sa porte. Et transforme son beau paradis en drôle d'enfer...
  • Bifrost 80 spécial Stephen King : Jordy Verrill était seul sur sa propriété bordant Bluebird Creek quand la météorite traça son sillage de feu à basse altitude et s’enfouit dans la rive orientale du ruisseau. Le ciel du soir, lumineux vers l’ouest, violet au-dessus de sa tête, noircissait à l’est où luisait le cierge magique de Vénus. On était le 4 juillet ; Jordy comptait aller en ville admirer le vrai feu d’artifice lorsqu’il aurait fini sa dernière parcelle d’érables à sucre, qu’il s’occupait d’entailler et de panser. Mais même les gros soleils allumés en fin de spectacle ne valaient guère le bolide au corps brillant qui avait fendu la voûte céleste d’un crachotement rouge terne… (Deux nouvelles inédites de King, un dossier avec notamment un article autour de La Tour Sombre, et une de Ken Liu, un numéro à ne pas rater à mon avis !!)
  • L'Autre Herbier d'Amandine et Nicolas Labarre : Valentine s’ennuie, comme on peut s’ennuyer, bloquée en été avec ses parents sans ami ni téléphone. Elle a bien trouvé cet herbier et cette carte, près de la maison en rénovation, mais les herbes et les chemins qui s’y trouvent ne mènent nulle part, n’existent sans doute même pas. Valentine va pourtant suivre ces sentiers qui ne peuvent se trouver là, passer de l’autre côté de cette rivière impossible, malgré les ombres entraperçues. Elle va y découvrir une forêt, infinie et sublime, que parcourent d’un pas lent des géants végétaux. Derrière elle, le chemin du retour disparaît déjà. Les feilges pourront-ils l’aider à repartir ?(à paraître le 6 novembre)
  • Les Intrus de Lauren Oliver : A la mort de Richard Walker, son ex-femme, ses deux enfants et sa petite fille retournent dans la maison familiale pour la succession. Mais la bâtisse est hantée. Les fantômes ne sont pas disposés à céder la place aux nouveaux occupants. (maison hantée power !)
  • Zombie Nostalgie de Øystein SteneAu milieu de l’océan Atlantique se cache une petite île dont les services de renseignements américains et européens ont gardé secrète l’existence depuis la Première Guerre mondiale. Les cartes officielles ont été manipulées et le moindre esquif qui s’approche est coulé. En janvier 1989, un homme se réveille nu dans un hangar sur l’île. Sa peau est grisâtre, son corps froid, ses membres gourds. Il ne sait ni où il est, ni comment il a atterri là. Fait encore plus troublant : il n’a aucune idée de qui il est. Pris en charge par le service d’accueil de l’île de Labofnia, il comprend que son arrivée n’a rien d’exceptionnel. Depuis toujours, les futurs Labofniens surgissent spontanément sur l’île. Ils ignorent leur identité, n’ont aucun souvenir de leur vie antérieure, n’éprouvent aucun désir, aucune émotion. Leur vie n’est pas régie par le sommeil ou la nourriture. Perdus, ils s’abandonnent à une pathétique pantomime en imitant le comportement des vivants. Mais certains refusent de renoncer au rêve de pouvoir un jour ressentir, même si le moyen d’y parvenir défie toute notion d’humanité… (à paraitre le 4 novembre)
  • Nous entrerons dans la lumière de Michèle Astrud : Dans une atmosphère où la survie s'organise contre la sécheresse et la canicule, Antoine, ancien professeur, rend chaque jour visite à sa fille Chloé dans la maison pour enfants malades où elle réside depuis plusieurs années, pour reconstruire leur relation. La mort de Sonia, amour de jeunesse d'Antoine, engage le père et sa fille dans un voyage à la recherche de leur mémoire et d'eux-mêmes. (à paraître en janvier)

Sorties de PAL (-6)
 
  • Dévoreur de Stefan Platteau - Un conte sanglant servi par une jolie plume et une imagination fertile. (3/5)
  • Sale temps de Lou Jan - Une fable philosophique autour du temps qui nous manque et qui passe inexorablement, une belle critique de notre société du rendement et de la performance. (3/5)
  • Angle Mort n°10 - Un numéro intéressant regroupant notamment des textes de Christopher Priest, Stéphane Beauverger et Nina Allan. (4/5)
  • Les Voies d'Anubis de Tim Powers - Un classique de la SF, voyage dans le temps et multiples péripéties. Drôle et effrayant à la fois ! (4/5)
  • Mourir est le verbe approprié de Michel Douard - Un thriller d'anticipation dystopique cynique et sympathique, une courte et agréable lecture. (3/5) 
  • Les Intrus de Lauren Oliver (chronique à venir) - Un roman fantastique qui se concentre sur les histoires de vie de femmes de diverses générations sur différentes époques. Très chouette. (4/5)

Rattrapage de chroniques
  • L’Été de l'infini de Christopher Priest - un ouvrage indispensable de et sur Christopher Priest ! (42)
  • La Fenêtre de Diane de Dominique Douay - Récit dickien, éclaté, complexe, à la façon d'un puzzle, mais qui révèle peu à peu sa cohérence. (3/5)
Lecture en cours


    8 commentaires:

    1. beau bilan !!

      J'ai hésité pour mourir est le verbe approprié mais finalement je suis restée raisonnable. Mais du coup j'ai hâte de te le voir lire et lire ta chonique pour savoir ce que cela donne.

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    2. la fille qui a tout suivi ^^ je vais lire ton avis. Je mérite des baffes.

      tu lis et chroniques trop vite j'arrive plus à suivre :p

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    3. Ah je suis curieuse d'avoir ton avis sur Touch, j'ai beaucoup aimé son premier roman. Et je me retiens aussi d'acheter le nouveau Jo Walton et le Fabien Clavel (la couverture est très belle). Encore un chouette mois en tout cas !

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    4. Je suis aussi curieux d'avoir ton avis sur Touch !! Pour moi, c'était du pur plaisir.
      Je suis toujours épaté par la quantité de livres que tu ingurgites et le nombre de critiques recrachées.

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    5. @Cornwall : pas assez vite à mon goût !

      @Shaya : j'avance doucement, j'attends de voir.

      @Yogo : un vrai poète :p

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    6. Et avec les Utopiales ça fait plus combien ? ;p

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    7. Je suis justement entrain de découvrir "Zombie nostalgie" :)
      J'ai trouvé le deuxième tome de Walton un peu en deçà (j'irai lire ta chronique quand j'aurai rédigé la mienne) ; Feuillets de cuivre me tente aussi.

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