jeudi 17 janvier 2013

↓ [BD] Personne ne me fera de mal de Giacomo Monti

Le pitch :
Sous le ciel gris d’une ville de province, se croisent les destins d’une poignée de gens ordinaires. Ils sont serveurs dans des salles de bingo sordides, paparazzi à la recherche du scoop à tout prix, femmes au foyer névrosées ou affairistes avides et sans scrupules : tous saisis à un instant « quelconque » de leur vie sans idéaux ni ambitions, faite de relations intéressées et d’événements insignifiants Leur existence s’enlise dans la médiocrité, dans un quotidien à la banalité affligeante, rompu par de soudaines poussées de haine envers tout ce qui est étranger ou différent. À l’annonce du débarquement imminent d’une civilisation extra-terrestre, tous n’y voient que l’opportunité de profiter de ces nouveaux arrivants. 

Mon avis :
Reçue dans le cadre de Masse Critique avec Babelio, j'avoue que Personne ne me fera de mal de Giacomo Monti aux Éditions Rackham n'était pas mon premier choix. Certes je n'avais coché que deux livres.

Bon je vais faire assez bref, car je me suis ennuyée de bout en bout avec cette BD. C'est l'histoire de Luca mais aussi de Marco et d'autres personnages secondaires, tous sans relief, avec une vie médiocre, l'un va aux putes, l'autre drague à tout va, d'autres cassent du transexuel... Les femmes sont des objets, stupides ou faibles. Et puis un jour, dans le dernier quart du récit, les extra-terrestres débarquent. Et là, il se passe... Pas grand chose non plus, ça n'a pas l'air de perturber les gens plus que ça. Voilà.

Chose intéressante : à un moment, un des personnages se croit le dernier humain vivant, emprisonné par les fameux aliens. Puis il se réveille. Cela nous fait deux pages.

A côté de ça, le dessin est lui aussi noir, terne, petit. Les personnages sont difficilement discernables tellement les cases sont minuscules. A la taille de la vie des personnages et de leur médiocrité je suppose. Du coup l'ambiance sans intérêt est parfaitement réussie. La qualité du papier est, elle, au rendez-vous (là, ça fait un peu la prof qui sauve quelques points pour le papier et l'encre utilisés).

Franchement je ne sais qu'en dire de plus. Cette BD a inspiré un film : L’ultimo terrestre (Le dernier terrien) de Gipi, présenté à la 68e Mostra de Venise en août 2011.

En résumé, voici une BD qui ne m'a pas du tout touchée, au dessin noir et petit, à l'histoire sans trop d'intérêt... Tant pis. Vous pouvez la feuilleter ici.

CITRIQ

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