mercredi 26 octobre 2022

Lune goes to les Utopiales 2022

Non vous ne rêvez pas, c'est bien moi !

Le blog est à l'arrêt depuis quelques mois, la faute à des bouleversements familiaux d'ampleur. Cependant, rien ne m'empêchera d'aller aux Utopiales !!!!!

Je serai présente samedi, dimanche et lundi. J'ai essayé de concocter un programme que je ne suivrai absolument pas dans les faits, quoique je suis devenue plus sérieuse avec le temps. Il y a certaines tables rondes que je n'ai pas envie de rater, d'autres qui se chevauchent... On y croit !

Samedi 29 octobre

9h : la leçon du président - Les Stations spatiales 

Avant de coloniser de nouvelles planètes, l’humanité pourrait commencer par construire de vastes stations spatiales. Évoquée dès les débuts de l’astronautique, cette idée eut son heure de gloire au milieu des années 1970 pour, selon Gerard K. O’Neill, « résoudre les problèmes de la Terre ». La science-fiction s’est bien sûr emparée du thème de la station spatiale pour en faire un cadre ou un sujet. Si la question de créer des conditions favorables dans ces stations spatiales géantes est première, nous verrons comme les questions d’organisation sociale y sont tout aussi redoutables. Comment bâtir des stations spatiales ? Seront-elles capables de donner raison à Gerard K. O’Neill ?
Avec Roland Lehoucq

11h30 : Du Soleil vert à la cannibale holocauste 

Dans le film Soleil Vert tiré du roman de Harry Harrison, on voit l’humanité, ayant tout consumé autour d’elle, condamnée à se dévorer elle-même. La consommation de viande des pays développés serait, entre autres, l’un des facteurs cruciaux qui contribuent au réchauffement climatique, mais également nuirait à la santé des citoyens. Et ce non seulement à cause de la viande elle-même mais également du fait de sa contamination par les polluants. Serons-nous simplement consommables demain ?
Avec : Christophe Carpentier, Morgane Caussarieu, Charlotte Sinding, Olivier Gechter 
 

15h : Alien, féministe ?

Lors de la sortie du film, deux extraordinaires créatures hantaient les coursives du Nostromo : Alien et Ripley. Enfin un personnage de femme forte, libre de romance obligatoire avec le mâle dominant, sans même avoir besoin d’un drame dans le frigo pour lui forger le caractère ! Parallèlement, une grande partie de l’horreur distillée par le film tournait autour de la sexualité et la maternité…
Avec : Nicolas Martin, Les Aggloméré·e·s, Marc Caro, Laura Lam

17h30 : De l'érotisme à la pornographie

La frontière entre érotisme et pornographie est étroite, mouvante et floue selon les cultures. Mais que se passe-t-il lorsqu’on explore les sexualités du futur ? L’amour avec un·e extraterrestre ou un·e robot·e, via les technologies et sociologies nouvelles ? L’amour en apesanteur ? Quand la métaphore du réel explore l’univers du fantasme…
Avec : Christophe Siébert, Fabien Vehlmann, Sara Doke

Dimanche 30 octobre

10h15 : Irons-nous vers les étoiles ?

De très nombreux récits d’anticipation l’ont prédit : un jour, l’humanité quittera la Terre et ira explorer d’autres systèmes planétaires. Thème majeur de la science-fiction, le voyage interstellaire n’est pas à l’ordre du jour des grandes agences spatiales tant il reste complexe. Quelles sont les limites de la propulsion spatiale ? Est-il vraiment déraisonnable d’imaginer que, dans quelques siècles, nos descendants construiront des vaisseaux spatiaux et y prendront place ? Cap sur les étoiles !
Avec : Elisa Cliquet Moreno, Roland Lehoucq, Olivier Grasset

11h : Joutes de traductrices

La traduction est un art subjectif et labile comme l’écriture. Un texte n’aura pas la même couleur sous la plume de l’un·e ou l’autre. Les choix opérés, sourciers ou ciblistes, le transportent chacun à leur façon. Deux grandes traductrices de science-fiction s’attaquent à un texte pour nous montrer in vivo comment elles opèrent ces choix et combien ces mêmes choix sont valides chaque fois.
Avec : Mathilde Montier, Sylvie Denis

18h : Les limites de la traduction

Traduire un texte, c’est tenter l’impossible : rendre la musicalité du style de la langue et de l’auteur·rice, rendre l’esprit et la lettre du texte. Il faut souvent choisir de privilégier l’un plutôt que les autres et inversement. C’est peut-être encore plus difficile en science-fiction où émergent sans cesse de nouveaux mots et concepts. Comment louvoyer entre ces écueils divers ?
Avec : Patrick Couton, Nathalie Mège, luvan

18h15 : Remise du Prix Julia Verlanger

Le Prix Julia Verlanger, créé en 1986 à l’initiative de Jean-Pierre Taïeb (époux de Julia Verlanger), est attribué par la fondation éponyme, agissant sous l’égide de la Fondation de France. Il récompense des romans de science-fiction ou de fantasy. Le Prix Julia Verlanger est remis aux Utopiales depuis 2003. Actuellement présidé par Sara Doke, le jury est composé de François Manson, Marie Vincent et Sylvie Lainé.

Sept ouvrages sont en compétition :
— Ring Shout : Cantique rituel de P. Djèlí Clark, Éd. L’Atalante (traduit par Mathilde Montier)
— Le serpent (la maison des jeux) de Claire North, Éd. Le Bélial (traduit par Michel Pagel)
— Le livre de Koli / Les épreuves de Koli de M.R. Carey, Éd. L’Atalante (traduit par Patrick Couton)
— Tè Mawon de Michael Roch, Éd. la Volte
— Les libraires gauchers de Londres de Garth Dix, Éd. Leha (traduit par Florence Bury)
— Meute de Karine Rennberg, Éd. ActuSF

Lundi 31 octobre

11h : Icare au bûcher

Dante 01, Kyln, Fiorina, Salusa Secundus… Les noms des prisons de science-fiction font
trembler. Le protagoniste en sort parfois ou y reste souvent, mais il y accomplit toujours un voyage incertain vers la rédemption. Vue en coupe de la prison en science-fiction…
Avec : Ugo Bellagamba

13h : La ligne bleue des Vosges

Dans la Saga Vorkosigan de Lois McMaster Bujold, les seigneurs locaux se trouvent confrontés à une loi qui permet à leurs paysans de quitter leur comté si le seigneur se montre trop dur et exigeant. Offred, elle, retrouve sa dignité́ d’être humain en se réfugiant au Canada dans La servante écarlate de Margaret Atwood. La libre circulation des personnes devient ainsi un levier de régulation sociale et de démocratie.
Avec : P. Djèlí Clark, Xavier Dollo, Claire Duvivier, Su J Sokol

14h15 : Le plafond de verre

C’est un truisme : plus on monte dans la hiérarchie sociale, économique ou politique, plus le nombre de femmes s’amenuise. Entre non-mixité choisie et parité imposée, les démocraties tentent avec plus ou moins d’enthousiasme de pallier la discrimination que certains se refusent encore à admettre. Quels outils du futur pour briser le plafond de verre ?
Avec : Les Aggloméré·e·s, Jo Walton, Ada Palmer, Valérie Mangin

Au plaisir de vous croiser dans les allées des Utopiales (enfin surtout au bar évidemment) !

6 commentaires:

  1. Bon séjour ! Sans moi, cette année encore :)

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  2. Je te souhaite d'excellentes Utopiales! Ces salons sont toujours sympathiques, et la programmation que tu évoques est alléchante.

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  3. Des thématiques intéressantes, mais je me demandais si les Utopiales étaient ouvertes au public ordinaire,ou bien il faut y être invité.

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  4. C'est trop chouette ! On va enfin se revoir !

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  5. Les thématiques me plaisent vraiment beaucoup cette année. Au plaisirs de se voir ;)

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  6. Contente de t'y avoir vue en tout cas :=)

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