Vingt petites histoires sous forme de contes, de
légendes, de mini-polars. Des récits
fantastiques où les Dieux vont à
l'école pour apprendre à gouverner
les peuples, où les objets sont soudainement
remplacés par leur nom, où les gens
ne savent compter que jusqu'à 20, où
l'on part en vacances au 17è siècle
sans oublier de se faire vacciner contre la
peste...
Mon avis :
Dans le cadre du Winter Time Travel 3, j'avais promis à Lhisbei de pourrir un peu son challenge, puisque j'avais déjà réussi à saloper le challenge Fins du Monde de Tigger Lilly avec Les amants de l'apocalypse. J'ai donc choisi Vacances à Monfaucon, une nouvelle de voyage dans le temps d'une dizaine de pages de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom Bernard Werber, publiée dans son recueil L'Arbre des possibles.
Avant je vais vous raconter ma vie. Pas longtemps. J'ai commencé à lire du Werber à l'adolescence, et j'ai bien aimé. J'ai surtout apprécié la lecture des Fourmis. J'ai continué pendant quelques temps à le lire de-ci de-là, et puis j'ai fini par abandonner quand j'ai lu sa trilogie (enfin le tome 1) des Dieux, parce que finalement Werber fait du grand public, et une fois qu'on a une petite expérience de lecture, on voit ses ficelles grosses comme des maisons immeubles.
Quoiqu'il en soit, dans Vacances à Monfaucon, un certain Pierre Lubéron part en voyage au 17ème siècle : il veut voir Molière, il veut de l'authentique, goûter la vraie saveur des aliments, connaître Paris sans pollution. Oui mais, il est d'une part très naïf, d'autre part plutôt radin, il ne prend donc pas l'assurance Temporo qui pourrait le rapatrier en cas de problème. Pourtant on le prévient fortement.
Vous vous doutez bien, tout comme moi, de la tournure de l'histoire. Dès la première page, on sait déjà. Quand le gus te sort qu'il veut connaître l'authenticité, quand il ne pense pas à se faire vacciner contre des fléaux comme la Peste ou le Choléra, et qu'il oublie que le 17ème siècle n'est pas spécialement l'époque de l'hygiène, on sait déjà comment se passera son voyage. C'est ce que je reproche à Werber.
Sinon, c'est bien écrit, on s'y croirait. Mais ça ne me suffit plus, je suis grande maintenant.
En résumé, Vacances à Monfaucon est une nouvelle prévisible, dans un style, tout de même, il faut le reconnaitre, plaisant. Un conseil pour votre prochain voyage ? Prenez l'assurance rapatriement. (Il bosse pour les agences de voyage ou quoi Werber ?)
PS : ne vous inquiétez pas pour Lhisbei, elle a déjà prévu une jolie lecture moisie pour le JLNN !
Lecture n°3 dans le cadre du challenge Winter Time Travel |
Lecture n°8 dans le cadre du challenge Je lis des nouvelles et des novellas |
Tu trouves le moyen de moisir 2 challenges en un seul billet :D Je te tire mon chapeau c'est fort !
RépondreSupprimertrop forte !!!
RépondreSupprimerLu il y a environ 10 ans, j'avais trouvé que cette nouvelle était loin d'être la pire du recueil :) (celle qui m'avait facepalmé c'est celle qui ressemble à une novellisation d'une partie de Civilization)
RépondreSupprimerD'ailleurs j'ai reçu dans ma boite mail la nouvelle qui va pourrir ton challenge :) dès que mes neurones sont totalement remis de la grippe je m'y mets...
RépondreSupprimerC'est marrant que tu parles de cette nouvelle, parce que j'ai lu ce recueil y'a une petite dizaine d'années, et si avant j'avais pas franchement d'avis sur Werber, ce recueil m'a fait le détester.
RépondreSupprimerPour moi c'est de l'anti-nouvelle de SF, qui pose à peine des questions, et qui quand elle le fait, donne les réponses (ce qui pour moi est quasiment un crime xD).
Et pour chacun de ses textes il a le droit à bientôt autant d'affiches dans le métro que le Hobbit. Bon j'imagine qu'il peut amener à des vocations en SF, mais quand même ça me désole.
Oh je suis contente Lhisbei :p
RépondreSupprimerVert n'est pas contente par contre :D enfin comme je dis : ses histoires, ses ficelles, grosses comme des maisons !
Ton histoire est très représentative de ma propre expérience avec Weber. Je reste persuadée que ses premiers bouquins sont des chefs d'oeuvre, mais j'ai également jeté l'éponge avec la trilogie des dieux.
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