Drame écologique, guerre nucléaire, catastrophe naturelle. A plus ou
moins long terme, toute civilisation est vouée à disparaître. Cela s'est
d'ailleurs produit des millions de fois depuis la formation de notre
planète. Pour préserver l'humanité de ces inévitables apocalypses, des
agents venus d'un lointain futur voyagent tout au long de l'histoire de
la Terre : à chaque fin du monde, ils sauvent ce qui peut l'être, et
permettent ainsi à notre espèce de renaître de ses cendres. Mais toute
intervention sur l'histoire a des conséquences, parfois tragiques...
Pierce est l'un de ces agents, un patrouilleur du temps promis à une
brillante carrière. Pourtant, sa vie bascule le jour où sa famille et
l'époque qui l'abritait sont "effacées" par une nouvelle version de
l'histoire, tel un palimpseste. Son seul espoir réside à la fin des
temps, où sont archivés tous les pans disparus de l'histoire. Dans
l'infini des possibles, retrouvera-t-il celle qu'il aime ?
Mon avis :
Palimpseste est un très court roman, quasiment une novella, de Charles Stross, publié en 2011 chez Nouveaux Millénaires, et qui a reçu le Prix Hugo en 2010. Un peu la classe. Mais.
Me voici face à de la Hard-SF légèrement édulcorée certes, mais quand même, autant dire que c'est loin d'être ma tasse de thé. Surtout que je n'aime pas le thé. Je voulais retenter un Stross, après le Bureau des Atrocités que je n'avais pas trop apprécié...
- Que se passe-t-il ? demanda Hark à Pierce.
- Je crois qu'on a affaire à un palimpseste,
parvint-il à lui répondre.
À l'origine, le mot
désignait un parchemin déjà utilisé, mais gratté et nettoyé pour
resservir encore.
À présent, le terme s'appliquait aux moments
d'histoire réécrits à plusieurs reprises.
Pierce est un agent de la Stase, sorte d'organisation secrète, de patrouille du temps, chargée de maintenir l'humanité en vie et ce malgré les catastrophes qui ne manquent pas d'arriver : éruptions géantes, guerres, fléaux divers... Pour ce faire, ils réensemencent la Terre et réécrivent l'Histoire régulièrement.
L'humanité finit toujours par disparaitre, ne l'oublie pas. Toujours, Pierce. ça peut prendre mille ans, cent mille ans, deux cent cinquante mille ans... peu importe. Tôt ou tard, c'est l'extinction.
Déjà, chose pas nette, pour entrer dans la Stase, Pierce doit tuer son grand-père avant même qu'il n'engendre des enfants. S'ensuivent pas mal d'épreuves éprouvantes.
Tu serreras le poing en fixant le dos du jeune homme que tu vas tuer,
celui qui ne deviendra jamais ton grand-père.
celui qui ne deviendra jamais ton grand-père.
Et bien, voici un livre vite lu et qui sera vite oublié pour ma part. On y retrouve, comme j'aime, énormément de paradoxes temporels, mais qui loin d'être expliqués sont carrément elliptiques. J'ai eu l'impression de faire des bonds au hasard dans l'histoire, et d'ailleurs le héros n'y comprend pas grand chose non plus. Sans compter que dès le début, je n'ai pas bien vu l'intérêt de sauver l'humanité en boucle, mais ceci aura une explication, ouf !
Ajoutez à cela de la cosmologie certes compréhensible mais assez lourde, entre ce qui est arrivé, ce qui devait arriver mais n'est pas arrivé finalement, et ce qui est provoqué mais n'aurait pas dû arriver... Trop ésotérique pour moi !
Heureusement l'explication finale reste satisfaisante.
En résumé, un bouquin court, au quatrième de couverture attirant, mais trop Hard-SF pour moi en dépit du fait que l'auteur ait vulgarisé son propos. Je ne suis toujours pas réconciliée avec Charles Stross.
Le thé c'est le biiiiiiiiiien :D
RépondreSupprimer(désolé pour le commentaire constructif, pour ma part il traine dans ma PàL mais mon programme estival étant déjà chargé...)
Le thé c'est de l'eau chaude avec un goût :D
RépondreSupprimerEt quel goût :D
RépondreSupprimerLe principal c'est "eau chaude" :p
RépondreSupprimerTss tu dirais pas si tu étais comme moi en train de savourer un thé vert gingembre-verveine avant de reprendre le boulot :D
RépondreSupprimer(on s'éloigne du sujet non :P)
Arrête où je réécris l'histoire afin de faire en sorte que tu n'aimes jamais le thé :D (hop, dans les rails)
RépondreSupprimerPas lu celui-là, un jour peut-être...
RépondreSupprimerJe comprends que ce court roman puisse dérouter. D'ailleurs j'avais moi-même signalé que je n'avais pas tout compris... Et pourtant j'ai été pris au jeu !
RépondreSupprimerAh, et sache que je suis sur le point de te traiter d'hérétique à propos du thé...^^
Rien de tel qu'un bon thé wu-long !...
"Je ne suis toujours pas réconciliée avec Charles Stross."
RépondreSupprimerYa longtemps que je ne l'apprécie que très moyennement.
Rien de tel qu'un chocolat chaud Lorhkan ! Avec des BN :D
RépondreSupprimerPour le bouquin, j'aurais pu citer Tigger Lilly : "J'ai bien aimé jusqu'à ce que je ne comprenne plus rien"
Guillaume, en tout cas ça se lit rapidement.
Gromovar, pareil, je suis un peu hermétique à son écriture.