"Un jour, la Lune commença à se lézarder. Ce sont d'abord les astronomes qui remarquèrent quelques craquelures, puis le monde entier pu les observer à l’œil nu. Au bout d'une semaine, il fallut se rendre à l'évidence : la Lune était un œuf, et elle était sur le point d'éclore."
Nanofictions est un recueil de micronouvelles de Patrick Baud, l'auteur à l'origine d'Axolot. Paru l'année dernière en grand format chez Flammarion, il vient de sortir en poche chez J'ai Lu.
Nanofictions est un recueil de micronouvelles de Patrick Baud, l'auteur à l'origine d'Axolot. Paru l'année dernière en grand format chez Flammarion, il vient de sortir en poche chez J'ai Lu.
Plus de 150 histoires très courtes, de trois ou quatre phrases maximum, entre onirisme, anticipation et poésie. Cette édition intègre des fictions inédites.
Je vais m'en tenir à une nano-chronique !
J'adore depuis longtemps les nouvelles, et les micronouvelles sont pour moi le must dans le genre. En deux, trois ou quatre phrases, on peut faire passer tellement de choses.
C'est grâce à Jacques Sternberg que j'ai connu ce type de textes ultracourts, dans son recueil 188 contes à régler. Ensuite je me suis penchée sur Richard Matheson et Fredric Brown. A ce dernier nous devons la fameuse micronouvelle :
"Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte…"
Non, en fait, Brown utilise ces deux phrases et leur donne un contexte dans la nouvelle Un Coup à la porte. Cela dit, vous saisissez le principe !
Patrick Baud est devenu fan de cette forme très courte d'histoires. Il a d'abord ouvert le compte Twitter Nanofictions, que je suis depuis quelques temps déjà. L'exercice consistait à écrire une histoire en 280 caractères maximum, qui ne nécessitait pas plus de contexte pour être comprise et interpeler le lecteur ! Le livre est donc une compilation de ces tweets, avec des inédits !
Ce qui est sympa avec ce genre de recueil, c'est qu'on peut le lire de deux façons. On le dévore en une heure. Ou on le déguste, page après page... C'est ce que j'appelle un livre parfait pour les toilettes. Cela semble irrespectueux dit comme ça, mais dans mes toilettes, il y a toujours de la lecture, et pour tous les goûts - Benoîte Groult et son Ainsi soit-elle, Sternberg et ses 188 contes à régler, mais aussi Où est Charlie ? et Où est Chewbacca ? le dernier Astérix et puis Putain de chat. C'est la base non ??
Bref, c'est chouette, Patrick Baud est doué. Par contre c'est court. Mais c'est pas cher ! Il existe même en audio, lu par l'auteur, chez Audible. Vous y trouverez aussi une nano-préface de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom et des illustrations de Yohan Sacré.
C'est grâce à Jacques Sternberg que j'ai connu ce type de textes ultracourts, dans son recueil 188 contes à régler. Ensuite je me suis penchée sur Richard Matheson et Fredric Brown. A ce dernier nous devons la fameuse micronouvelle :
"Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte…"
Non, en fait, Brown utilise ces deux phrases et leur donne un contexte dans la nouvelle Un Coup à la porte. Cela dit, vous saisissez le principe !
Patrick Baud est devenu fan de cette forme très courte d'histoires. Il a d'abord ouvert le compte Twitter Nanofictions, que je suis depuis quelques temps déjà. L'exercice consistait à écrire une histoire en 280 caractères maximum, qui ne nécessitait pas plus de contexte pour être comprise et interpeler le lecteur ! Le livre est donc une compilation de ces tweets, avec des inédits !
Dès qu'il entra dans la confrérie des monstres, ce petit golem posa la question :— Nanofictions (@nanofictions) 20 juillet 2018
- Y'a-t-il un monstre dans le Loch Ness, ou non ?
- Pas du tout, mais nous entretenons la rumeur.
- Pourquoi ?
- Tant que les humains se concentrent sur ce lac, ils ne cherchent pas dans les autres.
Ce qui est sympa avec ce genre de recueil, c'est qu'on peut le lire de deux façons. On le dévore en une heure. Ou on le déguste, page après page... C'est ce que j'appelle un livre parfait pour les toilettes. Cela semble irrespectueux dit comme ça, mais dans mes toilettes, il y a toujours de la lecture, et pour tous les goûts - Benoîte Groult et son Ainsi soit-elle, Sternberg et ses 188 contes à régler, mais aussi Où est Charlie ? et Où est Chewbacca ? le dernier Astérix et puis Putain de chat. C'est la base non ??
Bref, c'est chouette, Patrick Baud est doué. Par contre c'est court. Mais c'est pas cher ! Il existe même en audio, lu par l'auteur, chez Audible. Vous y trouverez aussi une nano-préface de Celui dont on ne doit pas prononcer le nom et des illustrations de Yohan Sacré.
Nanofictions
de Patrick Baud
Éditions J'ai Lu - 2019
137 pages
Papier : 6,90€ / Numérique : 8,99€ / Audio : 9,95€ (50 minutes)
Je suis du coup allé parcourir le compte twitter et je me suis rendu compte que j'en avais vu passer plusieurs que j'avais beaucoup aimé à chaque fois. Je ne savais pas que c'était de Patrick Baud :)
RépondreSupprimerJe vais surement me le prendre parce que la nouvelle c'est la vie ^^
Par contre, il est plus cher en numérique qu'en papier ?!?!
Pour un bouquin trouvable sur twitter c'est un peu paradoxal :-/
Oui, je pense que c'est Flammarion qui a toujours les droits du numérique, ce n'est pas passé au poche (c'est généralement la raison)
SupprimerJ'avais bien aimé "188 contes à régler" - lu grâce à toi - du coup je suis bien tenté par ce recueil-là pour réitérer l'expérience, ça a l'air bien sympa.
RépondreSupprimerPar contre, tu reverras ta définition de nano-chronique. =P
*file s'abonner au compte Twitter*
Oui j'avoue j'ai débordé :')
SupprimerSinon par rapport à Sternberg, y a beaucoup moins de matière quand même et c'est moins tragique aussi (pour te situer, quoi)
C'est plus fun lol
SupprimerVraiment pas pour moi ces aphorismes. Je n'y vois aucun intérêt. Désolé.
RépondreSupprimerC'est ce qu'on dit ! Puis on change d'avis un jour !
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